scholarly journals Prévalence de la malnutrition chez les enfants hospitalisés dans le service de Pédiatrie du CHU Gabriel Touré (Bamako) de mai 2011 à avril 2012

2018 ◽  
pp. 22-24
Author(s):  
H Diall ◽  
S Bathily ◽  
M Sylla ◽  
O Coulibaly ◽  
B Maiga ◽  
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Introduction: La malnutrition aigüe sévère est un problème de santé publique au Mali en particulier chez les enfants de moins de 5 ans. C'est dans ce contexte que la présente étude de la fréquence de la malnutrition chez les enfants hospitalisés dans le département de pédiatrie du CHU Gabriel Touré et leur dévenir a été réalisée ; Matériel et méthodes: Une étude prospective a été réalisée auprès de 6573 enfants de 0 à 15 ans hospitalisés dans le département de pédiatrie du CHU Gabriel Touré t entre Mai 2011 et Avril 2012. Le test de Chi² de Pearson a été utilisé pour la comparaison des moyennes avec un niveau de confiance de 95 % et un risque d'erreur de 5%. Résultats : La malnutrition a représenté 54.1% des hospitalisations dont 54,8% de garçons. L'âge moyen à l'admission était de 24,5 mois (extrêmes 5 mois -15 ans). Le motif de consultation était l'altération de l'état général dans 30,3% des cas. La prévalence du retard de croissance était de 40,9% dont 20% la forme sévère, par contre celui de l'insuffisance pondérale était de 37,8% dont 24% de forme sévère. Quant à l'émaciation, il était de 21,3% étaient émaciés avec 93,9% de forme sévère (marasme 75,8 %, kwashiorkor 16,1 % et forme mixte 2%). L'émaciation était plus fréquente avant 2ans soit 16% a lorsque l'insuffisance pondérale et retard de croissance étaient plus fréquentes après 2 ans soit respectivement 27% et 28% des cas. Les pathologies associées les plus fréquentes étaient la déshydratation 25%, .l'anémie 19%, la Pneumopathie 18% et le paludisme 17%.L'évolution a été favorable dans 89,3% des cas de malnutrition aigüe et la mortalité a été de 3,1% ce qui est en dessous du seuil d'alerte de 10%. Conclusion : Le taux de malnutrition reste encore élève dans le service d'où l'intérêt de mettre l'accent sur les activités de prévention.

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 601-601
Author(s):  
D. Carmelo ◽  
S. Lamy ◽  
A. Charles-Nicolas ◽  
N. Pascal ◽  
L. Jehel

IntroductionLa suicidalité à l’adolescence est une question importante de santé publique, en termes de mortalité, de morbidité. Celle-ci est peu évaluée et quantifiée dans les en Martinique au sujet des adolescents. Notre objectif à travers de notre étude prospective exploratoire est de déterminer de la prévalence des tentatives de suicide chez les adolescents en Martinique consultant au CHUM.MéthodesNous avons inclus tous les adolescents âgés de 11 à 18 ans ayant réalisé une tentative de suicide en Martinique, admis sur les différents services d’urgences et de réanimations du CHUM, sur une période continue de 4 mois.RésultatsQuarante-trois tentatives de suicide ont été enregistrées au cours de cette période : 88,4 % des cas impliquaient des filles (avec une récidive sur la période d’inclusion), 58,1 % des jeunes ont utilisé comme méthode l’intoxication médicamenteuse volontaire, la majorité concernait des primosuicidants (60,5 %), près de la moitié des cas avait identifié un événement traumatisant, 34,9 % ont déclaré consommer de façon régulière une substance psychoactive enfin 72,5 % des situations ont fait intervenir le SAMU et 65,2 % de ces adolescents ont bénéficié d’une prise en charge hospitalière.ConclusionCette étude pilote permet de contribuer à la description de la tentative de suicide chez les adolescents, qui s’estimerait à 1 tentative de suicide tous les 3 jours, et confirme bien une problématique suicidaire touchant cette population spécifique dans ce département. Elle suggère par ailleurs la nécessité de renforcer l’offre de soins qui semble insuffisante à ce jour. Au vu des résultats de cette étude, l’implication forte du SAMU dans ce travail pourrait être un partenaire idéal dans le repérage de ces conduites suicidaires dans cette région.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S123-S124
Author(s):  
O. Lecoutre ◽  
I. Poirot ◽  
A. Porte ◽  
J. Saelen ◽  
T. Landelle ◽  
...  

L’insomnie chronique est un problème de santé publique touchant 10 % à 20 % de la population générale selon les études, et survenant à tout âge . Les comportements inadaptés d’hygiène de sommeil constituent les principaux facteurs de risque de trouble du sommeil chez le sujet jeune. Qu’en est-il dans une population d’internes en médecine, soumise à un travail à horaires décalés (gardes et astreintes) ? Nous avons interrogé 724 internes de médecine (spécialités médicales, chirurgie, anesthésie-réanimation, gynécologie médicale et obstétrique, et pédiatrie), du Nord-Pas-de-Calais, lors des répartitions de stage pour l’été 2015. Nous leur avons proposé une échelle de Pittsburgh (PSQI) et un questionnaire concernant leurs habitudes de vie. Sur 724 internes présents, 659 questionnaires remplis ont été recueillis (91 % de participation). Le score au PSQI est pathologique dans 37 % des cas (score > 5). Trois items semblent poser des difficultés spécifiques (troubles de l’endormissement, difficultés de maintien de l’éveil et enthousiasme à la réalisation des activités quotidiennes). La dégradation de ces caractéristiques est probablement en lien avec certains aspects d’hygiène de vie (écrans, excitants) mais également avec la difficulté à gérer les gardes hospitalières. Ces résultats sont du même ordre de grandeur que les données d’une étude américaine réalisée sur le même type de population en 2010 . Ils posent le problème de la gestion du sommeil dans une population jeune, en travail à horaires décalés atypiques, et confrontée à un niveau de responsabilité important. Travailler les comportements par rapport au sommeil, en les adaptant à l’âge des sujets et au travail à horaires décalés, pourrait s’avérer une piste de réflexion ultérieure indispensable.


2017 ◽  
Vol 1 (2) ◽  
Author(s):  
Lotfi Taleb ◽  
Karima Chenni ◽  
Ismail Zergoug ◽  
Abdelbaki Boukerche ◽  
Ahmed Fethi Dali-Youcef

Introduction - Le cancer de la prostate est devenu au cours de ces dernières décennies un véritable problème de santé publique, par sa fréquence et sa gravité. La radiothérapie conformationnelle constitue aujourd’hui la technique standard dansl’irradiation des cancers non métastatiques de la prostate en raison du bénéfice apporté en termes de tolérance et de contrôle de la maladie par rapport à une radiothérapie conventionnelle 2D. L’objectif de notre travail est d’étudier la survie sans rechute biochimique et la survie globale des patients atteints d’un cancer non métastatique de la prostate, traités au service de radiothérapie de l’EHS en oncologie « Emir Abdelkader » d’Oran, durant la période de juin 2010 à décembre 2014.Patients et méthodes - Il s’agit d’une étude prospective de type descriptif. Au cours de la période de l’étude, quatre-vingt-dix patients (n=90) atteints d’un cancer de la prostate non métastatique traités par radiothérapie conformationnelle ont été colligés.Résultats - L’âge moyen de de nos patients était de 66,3 ans. Le cancer de la prostate était diagnostiqué à un stade localement avancé et/ou localisé à haut risque selon la classification de D’AMICO chez 80% des cas. La radiothérapie était exclusive chez 80 patients, postopératoire immédiate chez cinq patients et de rattrapage chez cinq cas. Une hormonothérapie était associée à la radiothérapie chez la majorité des patients soit 94,4% des cas. Avec un suivi médian de 31 mois; la probabilité de survie sans rechutes biochimiques est de 64% alors que la survie globale est anestimée à 93,7%.Conclusion - Dans notre série, le cancer de la prostate est diagnostiqué à un stade avancé de la maladie, chez une population relativement jeune. La radiothérapie conformationnelle représente une réelle avancée dans le traitement du cancer de la prostate, tant sur le plan de la tolérance qu’en termes d’efficacité. Un suivi plus long et un recrutement plus important de patients est nécessaire pour valider les résultats obtenus.


2021 ◽  
Vol 10 (02) ◽  
pp. 40-43
Author(s):  
Coulibaly B

Introduction : La santé bucco-dentaire est caractérisée par l'absence de douleur buccale ou faciale, de cancer de la bouche ou du pharynx, d'infection ou de lésion buccale, de maladie parodontale, de déchaussement et de perte de dents et d'autres maladies et troubles qui limitent la capacité de mordre, mâcher, sourire et parler d'une personne, et donc son bien-être psychosocial. L'édentement étant un manque partiel ou total de dents, il réduit à lui seul la capacité de mordre, de mâcher, de sourire, de parler et de bien-être psychosocial. L'objectif général de cette étude était d'identifier les besoins de réhabilitation prothétique dentaire chez les patients hospitalisés âgés de 15 ans et plus dans le service d'hépato-gastro-entérologie du CHU Gabriel Touré de Bamako. Matériel et Méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale descriptive qui s'est déroulée sur une période de 3 mois du 18 août au 18 novembre 2016 dans le service d'hospitalisation de l'unité d'hépato-gastro-entérologie du CHU Gabriel Touré de Bamako. Ont été inclus, tous les patients hospitalisés au service d'hépato-gastro- entérologie du CHU-Gabriel Touré, âgés de 15 ans ou plus ayant répondu aux questionnaires. Nous avons colligé 100 patients. Résultats : Dans notre étude, nous avons une prédominance masculine avec 58%. La tranche d'âge des 45 à 54 ans représentait 25% de la population active avec une moyenne de 44 ans. La présence de tartre est observée chez 70% de nos patients; la candidose était plus représentée avec 57% des cas. Sur le plan hépato- gastro-entérologique, les maladies hépatiques étaient les plus représentés avec 37%. L'étude a rapporté 64% des cas d'édentement avec au moins une dent manquante. La région molaire était la plus représentée dans 82,81% des cas. Conclusion : Les édentements constituent un problème de santé publique en raison de leur prévalence et de leur handicap. La réhabilitation prothétique dentaire rétablit l'équilibre biologique, fonctionnel, esthétique et psychologique.Mots clés : bilan, besoins, prothèse dentaire, hépato-gastro-entérologie, CHU-Gabriel Touré, Bamako


Praxis ◽  
2002 ◽  
Vol 91 (19) ◽  
pp. 836-844
Author(s):  
Faller ◽  
Hess

Des dysfonctions rénales s'observent dans environ 50% de tous les cas de diabète de type 2, une affection très fréquente. La néphropathie diabétique est devenue actuellement la cause la plus fréquente d'insuffisance rénale terminale. La diminution de la pression artérielle à environ 120/80 mmHg est d'importance capitale pour ralentir la progression d'une néphropathie établie. De nouvelles méta-analyses suggèrent cependant que les inhibiteurs de l'enzyme de conversion et les antagonistes de calcium non dihydropyridiques ont une action néphroprotectrice supérieure à une simple baisse de la pression artérielle, ce qui a été confirmé dans une étude prospective de six ans récemment publiée comparant ces médicaments aux bêta-bloquants. Sur la base de ces données, des évaluations démographiques statistiques basées sur les taux de mortalité des diabétiques en insuffisance rénale préterminale tirés de la littérature ainsi sur les données des coûts supplémentaires associés aux traitements antihypertenseurs (consultations supplémentaires, contrôle de laboratoire, incapacité de travail, etc.), on a évalué chez 3536 diabétiques de type 2 d'âge moyen avec macroalbuminurie les coûts d'un traitement médicameteux de l'hypertension artérielle d'une durée de plus de 20 ans par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion lisinopril, l'antagoniste du calcium non dihydropyridique vérapamil et le bêtabloquant aténolol. Malgré un nombre plus bas de patients sous aténolol en raison d'une mortalité supérieure comme conséquence de la pré-urémie et de la nécessité de dialyse et malgré un prix plus bas, le traitement basé sur l'aténolol était avec 316 millions de francs durant 20 ans nettement plus cher que celui avec lisinopril (121 millions de francs) ou vérapamil (38 millions de francs). De cette manière on constate que le traitement qui est à première vue le meilleur marché n'est pas toujours le meilleur du point de vue de l'économie en santé publique.


2012 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 21-32
Author(s):  
SJ Bondy ◽  
LM Diemert ◽  
JC Victor ◽  
PW McDonald ◽  
JE Cohen

Introduction L'accès à un traitement de remplacement de la nicotine (TRN) est une mesure de santé publique essentielle qui permet de réduire le tabagisme. Nous avons évalué la prévalence et les corrélats de l'utilisation du TRN en Ontario, où il est accessible sans ordonnance. Méthodologie Les participants formaient un échantillon représentatif de 2 262 fumeurs adultes au sein de la cohorte de l'Enquête sur le tabagisme en Ontario. Nous avons procédé à une étude prospective de l'utilisation de TRN sur une période de six mois en fonction des antécédents et des comportements liés au tabagisme, des tentatives d'abandon du tabac, de l'obtention d'autres appuis à l'abandon du tabac et des attitudes à l'égard des TRN. Résultats Dans l'ensemble, 11 % des fumeurs ont eu recours à un TRN durant la période de suivi de six mois. La prévalence était de 25 % au sein des 27 % de fumeurs correspondant aux lignes directrices cliniques recommandant le TRN comme option thérapeutique, et elle était faible chez les fumeurs n'essayant pas d'arrêter de fumer. Conclusion Devant l'accessibilité croissante aux TRN, il y aurait lieu d'intensifier la surveillance et d'approfondir les recherches pour déterminer l'impact de la portée et des bienfaits des TRN, en tenant compte aussi bien de la population des fumeurs en général que des populations de fumeurs cibles.


Author(s):  
B MAIGA ◽  
B Togo ◽  
H Diall ◽  
P TOGO ◽  
AK Doumbia ◽  
...  

Introduction : Les détresses respiratoires sont une cause majeure de morbidité et de mortalité en pédiatrie ; l'objectif de notre étude était d'étudier les aspects épidemiocliniques des détresses respiratoires chez les enfants âgés de 1 à 59 mois dans le service de pédiatrie de CHU. Gabriel Toure.Méthodologie : Il s'agit d'une étude transversale descriptive sur douze mois du 1er au 31 décembre 2012 au service de pédiatrie du CHU Gabriel Touré Bamako Mali. Tous les enfants de 1 à 59 mois présentant une détresse respiratoire ont été inclus.Résultats : Ainsi 678 dossiers d'enfants en détresse respiratoire sur un total de 2241 hospitalisés en pédiatrie ont été analysés soit un taux d'admission de 30,25%. 64,75% des enfants avaient un âge compris entre 1 et 11 mois. Le sex-ratio était de 1,38 en faveur des garçons; les signes de lutte respiratoire (battement des ailes du nez, tirage intercostal et le geignement) étaient présents dans 96,22%. La pathologie pulmonaire la plus fréquente était la pneumonie (68,36%) celle extra-pulmonaire était le paludisme grave (11,80%). Le taux de mortalité était de 20,65%.Conclusion : les détresses respiratoires restent une importante cause de mortalité du nourrisson dans notre contexte avec des problèmes majeurs de prise en chargeMots clés : Détresse respiratoire, Santé publique, Pédiatrie


2014 ◽  
Vol 198 (2) ◽  
pp. 365-368
Author(s):  
André Aurengo ◽  
André Aurengo ◽  
Alain Astier ◽  
Jean-Philippe Vuillez ◽  
Olivier Mundler ◽  
...  

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