scholarly journals Etude épidémiologique et clinique des détresses respiratoires aigues chez les enfants âgés de 1 à 59 mois admis dans le service des urgences pédiatriques au CHU Gabriel Toure

Author(s):  
B MAIGA ◽  
B Togo ◽  
H Diall ◽  
P TOGO ◽  
AK Doumbia ◽  
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Introduction : Les détresses respiratoires sont une cause majeure de morbidité et de mortalité en pédiatrie ; l'objectif de notre étude était d'étudier les aspects épidemiocliniques des détresses respiratoires chez les enfants âgés de 1 à 59 mois dans le service de pédiatrie de CHU. Gabriel Toure.Méthodologie : Il s'agit d'une étude transversale descriptive sur douze mois du 1er au 31 décembre 2012 au service de pédiatrie du CHU Gabriel Touré Bamako Mali. Tous les enfants de 1 à 59 mois présentant une détresse respiratoire ont été inclus.Résultats : Ainsi 678 dossiers d'enfants en détresse respiratoire sur un total de 2241 hospitalisés en pédiatrie ont été analysés soit un taux d'admission de 30,25%. 64,75% des enfants avaient un âge compris entre 1 et 11 mois. Le sex-ratio était de 1,38 en faveur des garçons; les signes de lutte respiratoire (battement des ailes du nez, tirage intercostal et le geignement) étaient présents dans 96,22%. La pathologie pulmonaire la plus fréquente était la pneumonie (68,36%) celle extra-pulmonaire était le paludisme grave (11,80%). Le taux de mortalité était de 20,65%.Conclusion : les détresses respiratoires restent une importante cause de mortalité du nourrisson dans notre contexte avec des problèmes majeurs de prise en chargeMots clés : Détresse respiratoire, Santé publique, Pédiatrie

2020 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 64-70
Author(s):  
Bourama Kané

Introduction : La pneumopathie aiguë, dite communautaire, est définie comme une infection respiratoire basse avec atteinte du parenchyme pulmonaire d'évolution aigue. Elle constitue un problème de santé publique dans le monde. La pneumonie constitue l'infection respiratoire la plus grave chez l'enfant. Le but de ce travail est d'étudier les pneumopathies aiguës communautaires cinq ans après l'introduction du vaccin antipneumococcique treize valences dans la vaccination de routine au Mali. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers médicaux des enfants dmois à 15 ans ayant été hospitalisés du 01 janvier au 31 décembre 2017 au service de pédiatrie de l'Hôpital du Mali pour gène respiratoire, toux, douleur thoracique. Ont été admis aussi les enfants référés par d'autres structures pour pneumopathie confirmées par une radiographie du thorax. Résultats : Nous avons observé une fréquence globale de 9,46%. La moyenne d'âge était de 3 ans avec des extrêmes d'un mois à 15 ans. Le sex ratio était de 1,44. Le motif d'hospitalisation le plus fréquent était la dyspnée (72.2%). La pneumopathie était associée à la malnutrition aigüe sévère chez 18.3% de nos enfants. Le diagnostic était dominé par la pneumonie franche lobaire aigue (PFLA) (57%) suivie de pleuro-pneumopathie (26.9%) et de broncho-pneumopathie (11.8%). L'association ceftriaxone gentamycine a été utilisée chez 95.7% des enfants. La durée moyenne d'hospitalisation était de 9 jours avec des extrêmes de 0 et 21 jours. Nous avons enregistré 60,2% de taux de guérison et 10,8% de taux de mortalité avec 28.1% chez les moins de 5 ans. Des complications ont été observées chez 28% de nos enfants nécessitant un drainage chirurgical. Conclusion : Le vaccin antipneumococcique a peu d'impact sur l'incidence de la pneumonie chez les enfants de moins de 5 ans. La détermination des causes et l'identification les sérotypes sont nécessaires pour réduire efficacement son incidence.


2020 ◽  
Vol 15 (2) ◽  
pp. 67-71
Author(s):  
A Dembele ◽  
B Maiga ◽  
ME Cissé ◽  
P Togo ◽  
A Diarra ◽  
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Introduction : Affection potentiellement mortelle, la septicémie se caractérise par des décharges importantes et répétées dans le sang, de germes pathogènes et de leurs poisons provenant d'un foyer, créant une infection générale grave conduisant à un dysfonctionnement d'organe. Sa gravité devient maximale quand, dans certaines circonstances tenant à la nature du germe et au terrain, elle se complique d'un choc toxi-infectieux au pronostic toujours redoutable. Au Mali, il existe peu d'étude nationale sur la septicémie et sa prévalence. L'objectif de notre étude était d'étudier les aspects cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs de la septicémie au service des urgences pédiatriques du CHU Gabriel Touré. Matériels et Méthode : Il s'agissait d'une étude rétrospective et descriptive allant du 1er Janvier 2017 au 31 Décembre 2018, soit 24 mois chez les enfants de 1 mois à 15 ans. Les données ont été recueillies sur une fiche d'enquête individuelle à partir des dossiers des malades hospitalisés et le registre des permanents du CVD (Centre de Développement des Vaccins). Résultats : Pendant la période d'étude, 5919 enfants ont été hospitalisés. La septicémie a été évoquée chez 378 dont 43 patients répondaient aux critères d'inclusion soit une fréquence de 11,38%. La tranche d'âge de 1 à 24 mois était la plus touchée avec 53,49 %. Le sex ratio était de 0,34. Tous les patients (100 %) présentaient une fièvre élevée à l'admission suivie de la détresse respiratoire (48,84 %) et de l'altération de l'état général (34,88 %). La porte d'entrée était majoritairement cutanée et ostéo-articulaire avec 41,86 % et 18,60 %. Le staphylococcus aureus a été le germe le plus isolé à l'hémoculture (25 cas sur 37 hémocultures positives) soit 67,57 %. La tri-antibiothérapie et la bi-antibiothérapie ont été les plus utilisées à proportion égale, 83,72%. Les Céphalosporines de 3ième génération ont été les plus prescrites. L'évolution a été marquée par 44,18 % de décès. Conclusion : Il y a encore de nombreux progrès à accomplir concernant le diagnostic, l'approche thérapeutique et la surveillance des patients car la mortalité reste toujours importante.


Author(s):  
Gilbert Fabrice Otiobanda ◽  
Christ Mayick Mpoy Emy Monkessa ◽  
Marie Elombila ◽  
Hugues Brieux Ekouele Mbaki ◽  
Gilles Niengo Outsouta ◽  
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Contexte : Le traumatisé grave (TG) est un patient ayant subi un traumatisme violent quelles que soient les lésions apparentes. Aucune donnée épidémiologique n’a été retrouvée au Congo-Brazzaville. L’objectif était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des TG au CHU de Brazzaville (CHU-B). Matériels et méthodes : L’étude était rétrospective en 30 mois sur 82 TG en réanimation. Les variables épidémiologiques, cliniques et évolutives étaient analysées sur Excel 2016. Résultats : L’âge moyen était de 37,2 ± 16,4 ans (sex-ratio : 4,1). Les patients étaient transférés des urgences dans 48,8 %. Les accidents de la voie publique (82,9 %) constituaient la circonstance traumatique la plus fréquente. Le Glasgow moyen était de 10,1 ± 4,1. La détresse respiratoire et l’état de choc étaient respectivement observés dans 35,4 % et 17,1 %. La tête (76,8 %) et le thorax (41,5 %) étaient les régions les plus touchées. Les complications étaient retrouvées dans 34,1 %. Le taux de mortalité était de 42,7 %. La détresse neurologique (62,9 %) était la principale cause de décès. La durée médiane d’hospitalisation était de 5 jours. Conclusion : Le TG occupe 5,7 % des admissions en réanimation. Il touche une population juvénile masculine victime d’AVP. La tête et le thorax étaient les plus touchés. La mortalité est très élevée.


Author(s):  
MB Boushab ◽  
FZ Fall-Malick ◽  
M Savadogo ◽  
MS Sow ◽  
L Basco

En Mauritanie, comme dans de nombreux pays africains, le paludisme reste la première cause d'hospitalisation en pratique pédiatrique courante.Objectif : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, évolutifs et les facteurs de mauvais pronostic liés au paludisme grave des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun du 1er janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Au total, 64 enfants étaient hospitalisés pour un paludisme grave (46,3%). Le sex ratio était de 2,07 en faveur des garçons. La tranche d'âge 6 mois – 5 ans était la plus touchée (60,9%). L'automédication était retrouvée dans 29,7% des cas. Les formes neurologiques (60,9%) et les formes anémiques (42,2%) représentaient les premières manifestations cliniques. La létalité globale était de 12,5%. Les facteurs de  mauvais  pronostic étaient : l'âge, inférieur à cinq ans et l'existence de crises convulsives, d'un coma, d'un syndrome de détresse respiratoire ou de la prostration.Conclusion : L'amélioration du pronostic du paludisme grave repose sur une amélioration d'équipement de salle de réanimation, mais aussi sur un diagnostic et une prise en charge thérapeutique précoces et adéquates. Mots Clés : Paludisme grave – Automédication - Enfants – Pronostic – Mauritanie


Author(s):  
AK Doumbia ◽  
B Togo ◽  
P Togo ◽  
F Traore ◽  
O Coulibaly ◽  
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Objectif : Ce travail visait à étudier la morbidité et la mortalité chez les enfants âgés de 01 à 59 mois hospitalisés dans le service de pédiatrie générale du CHU Gabriel Touré.Matériels et Méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive, sur une période de 12 mois allant du 1er  janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Nous avons inclus 1625 enfants âgés de 01 à 59 mois soit 58% des patients hospitalisés. Le tiers des patients avait moins d'un an. Les garçons représentaient 57 % de notre échantillon avec un sex ratio de 1,33. La majorité des patients (83%) était issu de milieu social défavorisé. Les principaux diagnostics retrouvés étaient le paludisme (45%), les infections respiratoires aiguës (20,30%), et la malnutrition aiguë sévère (20,06%). Les patients guéris représentaient 82,3% et le taux de mortalité était estimé à 3,3%. La majorité des patients décédés était des filles (51%). Les décès étaient plus fréquents en juillet et aout. Les trois principales causes de décès étaient la malnutrition (47%), le paludisme (32%) et les infections respiratoires aigües (19%). Nous avons enregistré 48 sorties contre avis médical (3%) et 81 cas d'évasion (5%).Conclusion : La morbidité et la mortalité en pédiatrie restent préoccupantes dans notre pratique. Elles sont liées à des affections pour la plupart évitables par l'information, l'éducation et la communication.Mots clés : morbidité, mortalité, enfants, pédiatrie, Bamako.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S107-S107
Author(s):  
P. Nubukpo ◽  
M. Girard ◽  
M. Faurent ◽  
D. Malauzat

Les troubles de l’usage de l’alcool représentent un problème de santé publique majeur, et sont souvent associés à des co-morbidités psychiatriques [1]. La recherche clinique est indispensable pour mieux connaître la physiopathologie, et ses mécanismes, pour optimiser le diagnostic, et identifier des marqueurs de suivi et rechutes. Nous pensons que l’étude elle-même peut se greffer sur la pratique de routine et modifier celle-ci. Deux recherches biomédicales ont été menées concernant des sujets alcoolo-dépendants venus pour sevrage d’alcool à l’hôpital psychiatrique : un premier suivi de cohorte (2006–2009) tous les semestres pendant deux ans pour connaître le devenir et la consommation de soins, et ayant également permis de mesurer la variation de taux sériques de la neurotrophine Brain Derived Neurotrophic Factor (BDNF) [2,3] entre le sevrage et 6 mois après, et un second (2011–2014) qui a pour objet d’étudier précisément la variation des taux de BDNF et autres facteurs cliniques dans les 6 mois suivant le sevrage en fonction de l’abstinence. Le relevé des variables nécessaires à la recherche permet de mieux connaître la population demandeuse de sevrage en établissement psychiatrique, ainsi que les données associées à leur soin (traitement, suivis médicaux et psychiatriques). L’analyse de ces données montre une bonne insertion des sujets inclus aux études, avec une dépressivité importante à prendre en compte en l’intégrant dans le soin, une intermittence de l’abstinence au cours du temps témoignant de parcours non linéaires, une clinique dépendant du profil d’alcoolisation, une mauvaise concordance des indices biologiques et clinique d’abstinence, un taux de mortalité très élevé (6,4 %), un suivi médical et autre (infirmier…) peu important qu’il importe d’améliorer pour tous. La place et la nature d’indicateurs biologiques et psychométriques dans les suivis doivent être définies.


2018 ◽  
pp. 22-24
Author(s):  
H Diall ◽  
S Bathily ◽  
M Sylla ◽  
O Coulibaly ◽  
B Maiga ◽  
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Introduction: La malnutrition aigüe sévère est un problème de santé publique au Mali en particulier chez les enfants de moins de 5 ans. C'est dans ce contexte que la présente étude de la fréquence de la malnutrition chez les enfants hospitalisés dans le département de pédiatrie du CHU Gabriel Touré et leur dévenir a été réalisée ; Matériel et méthodes: Une étude prospective a été réalisée auprès de 6573 enfants de 0 à 15 ans hospitalisés dans le département de pédiatrie du CHU Gabriel Touré t entre Mai 2011 et Avril 2012. Le test de Chi² de Pearson a été utilisé pour la comparaison des moyennes avec un niveau de confiance de 95 % et un risque d'erreur de 5%. Résultats : La malnutrition a représenté 54.1% des hospitalisations dont 54,8% de garçons. L'âge moyen à l'admission était de 24,5 mois (extrêmes 5 mois -15 ans). Le motif de consultation était l'altération de l'état général dans 30,3% des cas. La prévalence du retard de croissance était de 40,9% dont 20% la forme sévère, par contre celui de l'insuffisance pondérale était de 37,8% dont 24% de forme sévère. Quant à l'émaciation, il était de 21,3% étaient émaciés avec 93,9% de forme sévère (marasme 75,8 %, kwashiorkor 16,1 % et forme mixte 2%). L'émaciation était plus fréquente avant 2ans soit 16% a lorsque l'insuffisance pondérale et retard de croissance étaient plus fréquentes après 2 ans soit respectivement 27% et 28% des cas. Les pathologies associées les plus fréquentes étaient la déshydratation 25%, .l'anémie 19%, la Pneumopathie 18% et le paludisme 17%.L'évolution a été favorable dans 89,3% des cas de malnutrition aigüe et la mortalité a été de 3,1% ce qui est en dessous du seuil d'alerte de 10%. Conclusion : Le taux de malnutrition reste encore élève dans le service d'où l'intérêt de mettre l'accent sur les activités de prévention.


2021 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 32-35
Author(s):  
M Savadogo ◽  
I Diallo ◽  
AE Diendéré ◽  
KA Sondo ◽  
A Sawadogo

Les sepsis constituent un problème de santé publique dans le monde, particulièrement dans les pays en développement. Cette étude a pour objectif de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, et évolutives des sepsis observés au service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo. Patients et méthode : il s’agit d’une étude transversale descriptive à collecte rétrospective portant sur les patients souffrant de sepsis hospitalisés dans le service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou du 1er janvier 2015 à 31 décembre 2019. Résultats : Un total de 81 dossiers a été colligé. Les patients provenaient majoritairement de la ville de Ouagadougou (96%). L’âge moyen était de 32 ans±9. Quarante-sept patients étaient de sexe masculin contre 34 de sexe féminin soit un sex ratio =1,4. Douze pour cent des patients étaient infectés par le VIH. Sur le plan clinique, la fièvre était retrouvée chez 63% de nos patients. La fréquence cardiaque était supérieure à 90 cycles/mn chez 73% des patients ; la fréquence respiratoire était supérieure à 20 cycles/mn chez 80% des patients ; une leucopénie (300 à 3 300/mm3) a été retrouvée chez 17%. L’hyperleucocytose (12 000 à 31 480/mm3) a été retrouvée chez 10%. Les signes de sévérité du sepsis étaient retrouvés chez 29,6% des patients. Les signes de gravité étaient dominés par les défaillances des fonctions supérieures (obnubilation ou coma) et les défaillances de la coagulation (thrombopénie inférieure à 100 000/mm3). Les causes de sepsis étaient dominées par la dengue (42%), le paludisme (23%), et les infections bactériennes (14%). Les bactéries isolées à l’hémoculture étaient dominées par les entérobactéries (41,6%) dont la moitié était productrice de Bétalactamase à spectre élargi (BLSE). Une souche productrice de carbapénèmase a été observée parmi les souches d’Escherichia coli. Seize pour cent des souches bactériennes étaient des souches de Staphylococcus aureus dont une souche méticillinorésistante (SARM). Vingt-deux décès ont été enregistrés soit une létalité de 27%.  Conclusion : la dengue, le paludisme et les infections bactériennes étaient les causes les plus fréquentes de sepsis dans le service des maladies infectieuses. La prévalence élevée de souches productrices BLSE, et l’émergence de souche résistantes aux carbapénèmes sont préoccupantes et imposent la prise de mesure visant à améliorer l’hygiène hospitalière et la prescription des antibiotiques. Aussi la gravité des sepsis commande la mise en place d’unités de soins intensifs dans les services de maladies infectieuses pour leur prise en charge.


2019 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 62-67
Author(s):  
Djeneba Konaté ◽  
Oumar Coulibaly ◽  
Lala N'drainy SIDIBE ◽  
OH Diallo ◽  
Hawa Diall ◽  
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Objectif : L'infection néonatale bactérienne précoce (INBP) demeure une préoccupation du pédiatre en raison des difficultés diagnostiques et sa morbi-mortalité accrue. Aucun travail antérieur au Mali n'avait étudié l'INBP, d'où l'initiation de ce travail afin d'étudier le profil épidémio-clinique, biologique et bactériologique de l'INBP. Méthode : Etude longitudinale (27 juin-03 septembre 2016) qui a concerné tous les nouveau-nés de 72 heures au plus hospitalisés pour suspicion d'INBP dans le service de néonatologie du CHU Gabriel Touré. L'INBP était définie par la présence de facteurs de risque infectieux maternels et néonataux avec un germe à l'hémoculture. Résultats : Au total, 324 nouveau-nés étaient inclus. La sex-ratio était de 1,6 avec 63,5% de prématurité et 77,8% d'out-born. Les principaux signes cliniques étaient la dysthermie et la détresse respiratoire. Cinquante-deux hémocultures étaient positives sur les 324 réalisées (fréquence hospitalière d'INBP à 11,04%). Les principales bactéries isolées étaient les cocci Gram positifs (Staphylococcus aureus à 55,77% et Streptococccus agalactiae à 03,84%) et les bacilles Gram négatifs (Klebsiella pneumoniae à 13,46 % et E.coli à 07,69%, Pseudomonas aéruginosa à 03,84% et Acinetobacter baumannii à 03,84%) avec une résistance élevée à l'association ceftriaxone + gentamicine (12,5%-100%) et pour une bonne sensibilité à l'association ciprofloxacine + amikacine (100%). La mortalité était de 50% et 19,2% de sortie contre l'avis médical. Conclusion : L'IBNP est une cause majeure de morbi-mortalité néonatale due principalement aux staphylocoques et entérobactéries. Le dépistage et le traitement adéquat de toute infection génitale basse chez la femme enceinte à partir du deuxième trimestre réduirait cette morbi-mortalité.


2017 ◽  
Vol 1 (1) ◽  
Author(s):  
Amina Bouchra ALLAL-IKHLEF ◽  
Karima SENOUCI ◽  
Kamel BENALLAL ◽  
Rachid TRIKI-YAMANI ◽  
Zoubir HARRAT ◽  
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Les leishmanioses, maladies à transmission vectorielle liée au genre Phlebotomus, constituent un problème de santé publique en Algérie, essentiellement dans leur forme cutanée. Dans la région de Draa El Mizan (Kabylie), coexistent depuis long-temps laleishmaniose viscérale, et la forme cutanée liée àLeishmania infantum.Durant l’été 2013, une enquête entomologique a été menée à Draa El-Mizan, dans le but de réaliser un inventairefaunistique des phlébotomes à l’aide de pièges lumineux type CDC.Sur un total de 22.998 spécimens récoltés, un échantillon représentatif de 1500 individus a fait l’objet d’une identificationmorphologique par microscope optique.Le genre Phlebotomus est prédominant avec 97,41% des individus représentant 5 taxons où prévalent Phlebotomus perfiliewi (4,63%) et Phlebotomus perniciosus (19,4%). Le sex-ratio M/F global est de 1,39, mais en faveur des individus femelles pour l’espèce Phlebotomus perfiliewi (sex-ratio M/F=0,82).A Draa El Mizan, les conditions climatiques associées aux activités humaines de type pastorales entretiennent la prolifération du genre Phlebotomus inféodé à L. Infan-tum. Par ailleurs, l’utilisation des pièges lumineux type CDC a montré son intérêt dans la surveillance entomologique des maladies vectorielles.


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