scholarly journals Génotypage des Virus du Papillome Humain (VPH/HPV) dans les lésions précancéreuses et cancéreuses du col utérin à Bamako (Mali)

2019 ◽  
pp. 49-52
Author(s):  
A Konaté ◽  
SB Sissoko ◽  
B Coulibaly ◽  
A Sow ◽  
M Keïta ◽  
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Introduction : Le cancer du col de l'utérus est, dans 99% des cas, dû à un Virus Papillome Humain à Haut Risque (HR-HPV). Cette étude a été initiée pour déterminer les types d'HPV associés aux lésions précancéreuses et cancéreuses du col utérin à Bamako. Matériel de méthodes : Nous avons mené une étude transversale prospective, entre le 1er Janvier 2016 et le 30 Avril 2017. Les sites étaient d'une part le service d'Anatomie et Cytologie Pathologiques du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) du Point-G (Bamako- Mali) où l'examen histologique des fragments de biopsies et des pièces opératoires, provenant des centres de dépistages, a été réalisé et d'autre part le Centre de Recherche Biomoléculaire Pietro Annigoni (CERBA/LABIOGENE) de Ouagadougou (Burkina Faso), pour le génotypage des HPV des échantillons recueillis. Avec la technique PCR multiplex en temps réel, nous avons recherché 14 génotypes du HR-HPV dans 192 prélèvements de Lésions Intra-Epithéliales de Haut Grade (LIEHG) et de cancers invasifs du col de l'utérus. Les données ont été analysées sur le logiciel SPSS 18.0. Résultats : Seulement 43,2% (83/192) avaient un résultat positif. Le génotypage a révélé la présence de 13 génotypes HR-HPV, les plus fréquents étaient HPV18 (16,3%), HPV45 (16,3%). Les fréquences d'infections uniques et multiples étaient respectivement de 77,1 et 22,9%. La majorité des femmes avec un HPV positif était des multipares avec 30,9%. Le type histologique le plus représenté était les Néoplasies Intra-épithéliales modérées (CIN2) avec 42,2%. Conclusion : L'approche moléculaire doit faire partir de l'arsenal des techniques utilisées dans le dépistage du cancer du col pour une meilleure prise en charge.

2012 ◽  
Vol 32 (4) ◽  
pp. 197-206
Author(s):  
A.A. Demers ◽  
B. Shearer ◽  
A. Severini ◽  
R. Lotocki ◽  
E.V. Kliewer ◽  
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Objectifs L'objectif de cette étude est l'analyse de la prévalence des infections dues au virus du papillome humain (VPH) dans un échantillon opportuniste de femmes résidant au Manitoba (Canada). Nous avons examiné les facteurs de risque associés aux infections par le VPH et avons établi des liens entre les résultats du typage du VPH et les antécédents de dépistage du cancer du col utérin des participantes. Méthodologie La population étudiée comprenait 592 femmes ayant fréquenté une clinique de dépistage utilisant le test de Papanicolaou (Pap). Après avoir signé un formulaire de consentement, les participantes répondaient à un questionnaire auto-administré sur les facteurs de risque et ont subi un test de Pap classique. Les cellules résiduelles des tests de Pap ont été recueillies et envoyées pour un typage du VPH. Résultats L'âge moyen de la population était de 43 ans. En tout, 115 participantes (19,4 %) étaient infectées par le VPH, 89 d'entre elles ayant obtenu un résultat normal au test de Pap. Parmi celles qui étaient positives pour le VPH, 61 (10,3 %) étaient infectées par un VPH à risque élevé (Groupe 1). Le VPH-16 était le type le plus répandu (15/115 : 13,0 % des infections). Les facteurs de risque d'infection par le VPH les plus fréquents étaient le jeune âge, l'origine autochtone, un nombre plus élevé de partenaires sexuels au cours de la vie et un nombre plus élevé de partenaires sexuels au cours de l'année précédente. Conclusion La prévalence des types de VPH au Manitoba correspond aux distributions signalées dans d'autres provinces ou territoires. Ces données fournissent des renseignements de base sur la prévalence du VPH de chaque type dans une population non vaccinée et peuvent aider à évaluer l'efficacité du programme de vaccination contre le VPH. En outre, ces données permettent d'effectuer une validation de principe du couplage d'un registre de tests de Pap basé sur une population avec les résultats de tests de laboratoire et une enquête sur les comportements à risque en vue d'évaluer les effets précoces et tardifs de l'infection par le VPH. Cette méthodologie pourrait être appliquée à d'autres provinces ou territoires au Canada disposant de ressources similaires.


2014 ◽  
Vol 34 (1) ◽  
pp. 34-39
Author(s):  
A Stankiewicz ◽  
L Pogany ◽  
C Popadiuk

Introduction L'hystérectomie est l'une des interventions chirurgicales les plus souvent pratiquées chez les Canadiennes. Le dépistage du cancer du col de l'utérus n'est donc plus nécessaire dans cette population. Notre analyse visait à obtenir des estimations plus exactes de la participation au dépistage du cancer du col utérin dans la population admissible en déterminant la prévalence de l'hystérectomie selon l'âge chez les Canadiennes de 20 à 69 ans, par province ou territoire, entre 2000-2001 et 2008. Méthodologie Les données relatives à la prévalence de l'hystérectomie autodéclarée ont été tirées de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2000-2001, de 2003 et de 2008. Nous avons estimé la prévalence selon l'âge et les intervalles de confiance (IC) à 95 % pour le Canada et les provinces et territoires pour les trois périodes. Résultats Des variations interprovinciales de la prévalence de l'hystérectomie ont été observées chez les femmes dans chaque groupe d'âge et au cours de chaque période. Chez les femmes de 50 à 59 ans, la prévalence a semblé diminuer dans toutes les provinces entre 2000-2001 et 2008, le plus haut taux provincial atteint en 2008 étant 35,1 % (IC à 95 % : 25,8 à 44,3; p $lt; 0,01). Conclusion Les variations selon les provinces et au cours du temps laissent penser qu'il pourrait être bon d'utiliser la prévalence de l'hystérectomie pour ajuster la population admissible au dépistage du cancer du col de l'utérus, de manière à obtenir des taux plus comparables de participation. Il est en outre possible d'ajuster à la fois les taux d'incidence du cancer du col utérin et de mortalité par cancer du col utérin de façon à ce que les estimations dans le temps et pour l'ensemble des provinces et territoires soient comparables.


Author(s):  
BF Sissoko ◽  
D Soumaré ◽  
K Ouattara ◽  
B Baya ◽  
T Kanouté ◽  
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Objectif : Nous avons mené une étude prospective, descriptive pour étudier les aspects épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif des pleurésies purulentes en milieu pneumologique spécialisé à Bamako. Patients et méthode : Du 1er Janvier au 31 décembre 2012 nous avons inclus tous les patients hospitalisés dans le service et/ou vus en ambulatoire (consultations externes) présentant une pleurésie purulente et ayant bénéficié d'au moins une radiographie pulmonaire standard de face et de l'étude bactériologique du liquide pleural. Résultats : La pleurésie purulente  représentait 1,95% des pathologies respiratoires dans le service. Le sexe masculin était majoritaire soit 73,3% (22/30) avec un sexe ratio de 2,74. La tranche d'âge la plus observée était de 21 à 40 ans avec 63,3% (19/30). Le syndrome de détresse respiratoire était le plus retrouvé avec 93,3% (28/30) suivi du  syndrome d'épanchement liquidien (83,3%). Les pleurésies droites étaient retrouvées dans 60% (18/30) des cas avec une prédominance des cas  de moyenne abondance 40%. La culture était stérile chez 76,7% (23/30) des patients et 42,8% des cultures positives concernaient le Staphylococcus aureus L'association  Amoxicilline-acide clavulanique + métronidazole + gentamicine 23,3% (7/30) était l'antibiothérapie la plus utilisée, La ponction itérative  et la kinésithérapie ont été les gestes  pratiqués chez tous les malades. Seul 16,7% (5/30) ont bénéficié d'un drainage thoracique. L'évolution a été favorable chez plus de la moitié des patients soit 60%(18/30nombre patients) des cas et nous avons enregistré 1 cas de décès. Conclusion : Les pleurésies purulentes sont fréquentes chez les sujets jeunes  de sexe masculin. La prise en charge reste confrontée à la difficulté d'identification des germes par une antibiothérapie abusive préalable et d'évacuation des épanchements purulents. Le Staphylocoque aureus  occupe une place importante des  étiologies bactériennes.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 601-601
Author(s):  
D. Carmelo ◽  
S. Lamy ◽  
A. Charles-Nicolas ◽  
N. Pascal ◽  
L. Jehel

IntroductionLa suicidalité à l’adolescence est une question importante de santé publique, en termes de mortalité, de morbidité. Celle-ci est peu évaluée et quantifiée dans les en Martinique au sujet des adolescents. Notre objectif à travers de notre étude prospective exploratoire est de déterminer de la prévalence des tentatives de suicide chez les adolescents en Martinique consultant au CHUM.MéthodesNous avons inclus tous les adolescents âgés de 11 à 18 ans ayant réalisé une tentative de suicide en Martinique, admis sur les différents services d’urgences et de réanimations du CHUM, sur une période continue de 4 mois.RésultatsQuarante-trois tentatives de suicide ont été enregistrées au cours de cette période : 88,4 % des cas impliquaient des filles (avec une récidive sur la période d’inclusion), 58,1 % des jeunes ont utilisé comme méthode l’intoxication médicamenteuse volontaire, la majorité concernait des primosuicidants (60,5 %), près de la moitié des cas avait identifié un événement traumatisant, 34,9 % ont déclaré consommer de façon régulière une substance psychoactive enfin 72,5 % des situations ont fait intervenir le SAMU et 65,2 % de ces adolescents ont bénéficié d’une prise en charge hospitalière.ConclusionCette étude pilote permet de contribuer à la description de la tentative de suicide chez les adolescents, qui s’estimerait à 1 tentative de suicide tous les 3 jours, et confirme bien une problématique suicidaire touchant cette population spécifique dans ce département. Elle suggère par ailleurs la nécessité de renforcer l’offre de soins qui semble insuffisante à ce jour. Au vu des résultats de cette étude, l’implication forte du SAMU dans ce travail pourrait être un partenaire idéal dans le repérage de ces conduites suicidaires dans cette région.


2006 ◽  
Vol 34 (11) ◽  
pp. 1036-1042 ◽  
Author(s):  
C. Bergeron ◽  
J.-G. Breugelmans ◽  
S. Bouée ◽  
C. Lorans ◽  
S. Bénard ◽  
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2021 ◽  
Vol 31 (3) ◽  
pp. 275-284
Author(s):  
Gaudence Niyonsenga ◽  
Darius Gishoma ◽  
Ruth Sego ◽  
Marie Goretti Uwayezu ◽  
Bellancille Nikuze ◽  
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Contexte : Dans le monde, le cancer du col utérin arrive au troisième rang des cancers les plus fréquents chez les femmes, mais il passe au deuxième rang en Afrique orientale, où se trouve le Rwanda. Le dépistage périodique est un moyen de prévention efficace. Malgré cela, en Afrique, on estime que le taux de dépistage de ce cancer se situe entre 10 et 70 %. Plusieurs facteurs entravent le dépistage, surtout en Afrique subsaharienne. Au Rwanda, on recense peu d’écrits sur l’utilisation des services de dépistage et les facteurs nuisant au dépistage du cancer du col utérin. Objectif : Évaluer les connaissances sur le dépistage du cancer du col utérin qu’ont les femmes fréquentant les hôpitaux de district de Kigali (au Rwanda), recenser l’utilisation de ce service et déterminer les obstacles qui empêchent d’y recourir. Méthodologie : Une étude transversale descriptive a été menée, et les données ont été collectées au moyen d’un questionnaire structuré. Des questions nominales de type « oui ou non » ont mis en lumière les connaissances des femmes sur le cancer du col utérin et l’utilisation des services de dépistage. Pour cerner les obstacles au dépistage, nous avons utilisé des questions de type « échelle de Likert ». Ces données ont ensuite fait l’objet d’une analyse statistique descriptive et déductive. La sélection des répondantes s’est faite par échantillonnage aléatoire systématique depuis la base de données des patientes fréquentant les services gynécologiques de trois hôpitaux de district de Kigali (Rwanda). Résultats : Au total, 329 femmes ont répondu au sondage. La moitié d’entre elles (n = 165) connaissaient bien le dépistage du cancer du col utérin. Le pourcentage de dépistage se situe à 28,3 %. Nous avons décelé un lien entre l’utilisation du dépistage et une bonne connaissance du sujet (P = 0,000, r = -0,392) ainsi que certains facteurs démographiques (P = 0,000). Parmi les obstacles qui concourent à restreindre l’accès au dépistage, nous avons relevé des obstacles individuels (méconnaissance de l’existence des services de dépistage), géographiques (milieu rural) et liés au système de santé et aux prestataires de soins (campagnes de sensibilisation déficientes, attitudes négatives des prestataires de soins envers les patientes et longs délais d’attente). Conclusion : Dans les hôpitaux de district étudiés de Kigali (Rwanda), on constate un faible pourcentage de dépistage du cancer du col utérin causé par plusieurs obstacles. Il est donc fortement recommandé d’engager une campagne d’information permanente sur ce cancer et son dépistage. Enfin, il est crucial que les prestataires de soins qualifiés encouragent les femmes à se soumettre au dépistage, et qu’ils s’efforcent de réduire les obstacles qui s’y rattachent.


Author(s):  
BF Sissoko ◽  
B Baya ◽  
D Soumaré ◽  
K Ouattara ◽  
T Kanouté ◽  
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Objectif : Nous avons conduit une étude rétrospective, descriptive pour étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et paracliniques des patients décédés dans le service.Patients et méthode : Nous avons colligé les dossiers des patients décédés au cours de leur hospitalisation dans le service de pneumo-phtisiologie du centre hospitalo-universitaire du point G  entre juin 2010 et juin 2012.  Résultats : Sur un total de 1025 patients hospitalisés pendant la période d'étude, 307 sont décédés soit une fréquence de 29,95%. Seuls 189 dossiers répondaient à nos critères soit 18,44%. La mortalité globale était de 29,95%, avec une prédominance du sexe masculin (sex-ratio = 3,39). La tranche d'âge la plus élevée était de 60 à 90 ans (32,3%) des cas. Une radiographie thoracique de face pathologique dans 98,4% des cas avec des opacités occupant au moins les 2/3 du champ pulmonaire dans 39,8% et bilatérales dans 66,7% des cas. La durée moyenne de séjour dans le service était de 18,6 jours. La tuberculose était le diagnostic de deces le fréquemment retrouvée avec 28% des cas.Conclusion : Malgré les efforts fournis dans le cadre des objectifs du millénaire, notre pays continu à payer un lourd tribut à la Tuberculose.Mot clés :Décès à l'hôpital, épidémiologie,  clinique, paraclinique


Swiss Surgery ◽  
2003 ◽  
Vol 9 (5) ◽  
pp. 223-226
Author(s):  
Goy ◽  
Seydoux ◽  
Tinguely ◽  
Hurni ◽  
Ruchat ◽  
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Depuis l'introduction de la ciclosporine, le taux de survie après transplantation cardiaque a significativement augmenté. Nous présentons les résultats du programme de transplantation cardiaque du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, depuis 1987. Nous avons traité 150 patients pour insuffisance cardiaque terminale, en effectuant 152 transplantations cardiaques. Le taux de survie est comparable à celui de la littérature, soit 81%, 70% et 63% à un, cinq et 10 ans respectivement. Nous rapportons l'incidence des complications durant le suivi des patients, ainsi que les modifications de leur prise en charge au long cours.


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