Le parasite Varroa destructor de l’abeille domestique Apis mellifera intermissa est actuellement considéré comme la plus grande menace pour cet insecte et responsable d’une partie importante des mortalités des colonies d’abeilles qu’il infeste. Pour cela, des traitements « biologiques » se sont avérés très efficaces, et leurs résidus présentent moins de nocivité pour la santé de l’être humain. Les huiles essentielles de Rosmarinus officinalis (lot 1), Laurus nobilis (lot 2) et Mentha viridis (lot 3) extraites par hydrodistillation ont été étudiées sur Varroa destructor. Puis, une analyse des miels a été initiée pour déterminer la présence des huiles utilisées. Il ressort des résultats obtenus qu’aucun d’entre eux n’a donné pleinement 100 % d’efficacité à cause de la présence du couvain, mais il ressort clairement que les trois huiles essentielles ont manifesté des résultats appréciables et semblent avoir grandement diminué le taux d’infestation final pour atteindre 0,30 % pour le romarin, 0,6 % pour le laurier et 0,29 % pour la menthe, ce qui n’est pas négligeable. Le lot témoin (lot 4), non traité, a eu une mortalité naturelle de varroa assez importante, le taux d’infestation est toujours élevé, il est de 22,1 % pendant la durée des traitements. Les résultats obtenus pour l’analyse des lipides nous ont permis de constater que nos miels répondent aux normes. Les teneurs en lipides sont très faibles, et les abeilles n’ont pas utilisé l’huile de traitement dans l’élaboration du miel. À cet effet, nos analyses ont confirmé l’absence d’huile essentielle dans ce produit de la ruche.