scholarly journals Bilan de la recherche sur l'administration publique québécoise

2005 ◽  
Vol 16 (3) ◽  
pp. 413-438 ◽  
Author(s):  
Germain Julien ◽  
Denys Trudel

L'objectif général de ce texte est d'esquisser un bilan des principales publications sur l'administration publique québécoise, en vue de faire le partage entre les connaissances acquises et les connaissances à acquérir. Quand on essaie de faire l'inventaire des travaux sur les divers aspects de l'administration publique québécoise, on est pris de vertige, parce que la documentation est absolument considérable. Pour pouvoir donner une idée exacte des contributions apportées à la recherche administrative par les spécialistes des différentes disciplines et institutions, il faudrait lire et analyser une quantité énorme de volumes, de documents gouvernementaux, d'articles de revues et de thèses d'étudiants. Étant donné l'ampleur du sujet, nous avons donc dû définir de façon plutôt restrictive le champ de l'administration publique québécoise. Ce texte porte en fait sur l'ensemble des agents publics qui sont à l'emploi des ministères, des organes centraux du Gouvernement (tels que le Secrétariat général, le Conseil du trésor, la Commission de la fonction publique, le Service des achats, etc.), des organismes publics autonomes (tels que l'Hydro-Québec, la Société des alcools, etc.), et finalement des bureaux régionaux et locaux des ministères et des organismes autonomes. Nous avons renoncé à aborder les études relatives aux administrations municipales et scolaires et aux établissements publics de santé et de services sociaux. Seront aussi exclus de notre inventaire les travaux portant sur des processus administratifs généraux comme la planification, l'administration du budget, l'acquisition et la gestion des matériels, l'information et la consultation des clientèles, etc. Nous ne traiterons pas non plus des études reliées à l'analyse des politiques gouvernementales. Ces différents champs de recherche exigeraient des relevés distincts. Les lecteurs particulièrement intéressés par ces secteurs pourront toujours se reporter à notre bibliographie sur l'administration publique canadienne (78, 79). En somme, ce texte a pour objet les matériaux qui permettent de mieux connaître la fonction publique québécoise au sens étroit du terme, de même que ses institutions administratives. Le bilan présenté ici est également incomplet sur le plan de la documentation retenue. L'inventaire porte uniquement sur les livres, les articles de revues (et dans quelques rares cas de journaux quotidiens), les publications gouvernementales et les thèses d'étudiants mis en dépôt dans les grandes bibliothèques et facilement accessibles aux chercheurs universitaires. Nous avons dû ignorer de nombreux documents gouvernementaux destinés exclusivement à l'administration elle-même: par exemple, des études menées au sein des unités administratives, des rapports de commissions ou comités spéciaux d'étude, des travaux réalisés par des firmes privées de consultation ou des centres universitaires de recherche, etc. Il faut regretter que la tradition de secret de notre administration conduise à réserver le résultat de ces recherches à de trop rares privilégiés. Ces travaux apporteraient une contribution plus importante à la connaissance de l'administration publique québécoise s'ils avaient une diffusion plus grande. Les mêmes remarques s'appliquent aux projets d'intervention réalisés par les étudiants de l'Ecole nationale d'administration publique et commandités par des organismes publics ou para-publics. Nous n'en avons pas tenu compte vu que la majorité de ces rapports sont confidentiels ou doivent être consultés sur place. De même, nous n'avons pu consulter quelques thèses de maîtrise que les bibliothèques universitaires ne peuvent prêter. Nous avons écarté aussi. Les communications présentées lors de congrès ou de colloques, étant donné que ces textes demeurent pour la plupart enfouis dans les archives de leurs auteurs ou de divers groupements. Nous sommes bien conscients que ce faisant plusieurs travaux de grand intérêt ont été négligés. Soulignons enfin qu'il aurait été extrêmement difficile de faire l'inventaire des recherches en cours sur l'administration publique québécoise. Dans le but de permettre une connaissance à la fois globale et multiforme de l'administration publique québécoise, cet inventaire retient des références qui auraient été laissées de côté dans un autre type de bilan. Il ne tient pas compte de cette distinction entre publications scientifiques et autres publications faite seulement à partir du caractère universitaire ou spécialisé d'un ouvrage ou d'une revue. En outre, quelques références relèvent plus de l'information que de l'analyse scientifique d'un problème. L'importance de la documentation retenue est donc très inégale: cela va de l'ouvrage qui renouvelle complètement un sujet ou l'épuisé, à un article sommaire qui ne fait qu'effleurer une question. Nous croyons néanmoins que ce type d'articles peut fournir certains points de départ, voire même certaines avenues pour des recherches plus fouillées. Notons, par ailleurs, que cet inventaire exclut des études théoriques qui n'ont pas un rapport très immédiat avec l'administration publique québécoise, même si elles ont été écrites par des Québécois. Ce bilan n'est pas limité aux seuls travaux des spécialistes de la science administrative, mais il tient compte également des travaux des disciplines connexes (notamment le droit public, la science politique, etc.), bref de toutes les publications permettant de mieux connaître les divers aspects de ce champ d'étude vaste et complexe que constitue l'administration publique. Toutes ces limites étant posées, nous pouvons maintenant aborder les œuvres recensées en les regroupant selon quatre grands secteurs de recherche : la fonction publique, les administrations centrales, les administrations déconcentrées et les organismes autonomes.

Dialogue ◽  
1966 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. 1-18
Author(s):  
L. B. Geiger

S'il est un point que les réflexions contemporaines sur le temps ont mis en relief et inscrit profondément dans notre conscience, c'est que l'avenir qu'on espère dépend directement du présent qu'on réalise. Telle est notre attitude en face du présent, telle elle sera inéluctablement en face de l'avenir; et donc l'avenir lui-même, puisque ce dernier n'est rien sinon un présent caché encore, au cœur d'un présent déjà actuel, et explicite. Il est en effet de l'essence même de notre condition humaine d'avoir un présent structuré et comme stratifié. Certes on peut imaginer le présent comme un point sans épaisseur, comme la limite évanescente entre un segment de ligne qui marque le passé à jamais révolu, et l'avenir qui se meut vers nous pour basculer inexorablement vers le non-être en franchissant ce présent. Mais cette image, utile pour bien des tâches, ne correspond d'aucune manière à la réalité vivante de la conscience humaine et des activités qui lui sont propres. Nous sommes dans le présent ce que nous sommes et ce que, en un sens, nous croyons pouvoir dire que nous avons été. Une grande partie de ce que nous appelons le passé, notre passé personnel et sans doute notre passé spécifique, est présent, non seulement à titre de souvenir, pouvant être, ou non, évoqué, mais à titre de schéma dynamique modifiant notre être-au-monde, notre présente réaction au réel le plus réel, à la situation où nous avons à déployer notre activité.


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Nous avons mentionné, dans notre précédent Bulletin, les efforts faits par le général hollandais pour obtenir que les Atchinois respectassent les lois de la guerre. Depuis lors nous nous sommes enquis des résultats de cette démarche, et, bien qu'ils ne soient rien moins que réjouissants, nous croyons qu'on lira avec intérêt les détails que nous avons reçus de La Haye sur ce sujet.


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Dans le précédent Bulletin nous avons fait part à nos lecteurs de la mort regrettable de M. le Dr Maunoir, et nous pouvons aujourd'hui compléter ce que nous avons dit de lui, par l'annonce d'une notice biographique, que vient de publier son confrère M. le Dr Duval.Nous sommes également en mesure de faire savoir que le Comité international a désigné pour lui succéder, M. Louis Michelide la Rive, député au Grand Conseil de Genève.


2017 ◽  
Author(s):  
François Laplantine

De même que l’intersubjectivité précède la subjectivité, en anthropologie ce qui est premier n’est pas la connaissance mais la reconnaissance (non seulement discursive mais perceptive et affective). Il est insuffisant d’affirmer que la connaissance appelle la reconnaissance car c’est la reconnaissance qui précède la connaissance. L’épistémologie est une conséquence de l’éthique et non l’inverse. L’éthique entraine et accompagne l’épistémologie. Elle n’est pas une annexe ou un supplément d’âme venant s’ajouter au processus de la connaissance pour l’adoucir ou l’humaniser. L’éthique est à la morale ce que la recherche est au savoir. Le but de la recherche ne peut consister à ramener l’inconnu au connu, mais à ouvrir un horizon de connaissance indéductible et irréductible à ce que l’on savait déjà. Elle se heurte à des obstacles et accepte une part de négativité, ce « double mouvement de mise en action et en question » dont parle Georges Bataille, qui est mise en question d’un savoir constitué et stabilisé. Elle dégage, chemin faisant, une prospective. L’éthique est une mise en question des normes auxquelles nous nous sommes habitués, qui nous sont imposées, mais que nous avons le plus souvent intériorisées sans nous en rendre compte. Elle est aussi visée, projection, découverte (de ce qui avait été re-couvert), devenir et non pas être. L’éthique agit dans le sens du dire et ne se tient pas du côté (ontologique) du dit. Elle se profile dans le faire advenir, plutôt que dans la soumission aux faits. Elle explore des possibles dans l’imaginaire, voire dans la fiction, des possibles, c’est-à-dire notamment, les possibilités que nous avons à être collectivement et individuellement différents de ce que nous sommes, bref de devenir autre que nous-mêmes. C’est dans ce sens que l’on peut comprendre la proposition, souvent apparue comme sibylline de Wittgenstein : « L’éthique et l’esthétique sont une même chose » (Tractatus, Proposition 6.421). Aussi la recherche (scientifique, artistique) et l’éthique sont elles indissociables comme le percevoir et le vouloir (dont nous sommes loin d’avoir néanmoins une maîtrise et une conscience totales), de même que le respect des autres ne va pas sans l’estime de soi. La recherche et l’éthique sont des têtes chercheuses qui questionnent et expérimentent le caractère événementiel et indéductible d’une expérience de terrain. Cette dernière est celle d’une relation personnelle reconnaissant la singularité des sujets dans leur corporéité. C’est seulement à partir de ce préalable – accepter l’irréductible du corps de l’autre, et en particulier de son visage – que nous pouvons nous engager dans un mode de connaissance anthropologique. Ce dernier ne se constitue pas dans l’abstraction des idées générales, mais dans l’épaisseur (et aussi la surface) du sensible. Il s’effectue dans la matérialité de corps qui se rencontrent, fut-ce de façon discrète dans un salut de la tête, une poignée de main ou, plus discrètement encore dans un regard échangé, un sourire. Connaissance et reconnaissance, épistémologie et éthique n’ont inversement aucune chance de se rencontrer si l’on délie sens et valeurs, perception (qui devrait être neutre) et affection (que l’on devrait refouler). Aucune chance de se rencontrer, non plus, dans une conception singulièrement réductrice du réel qui le ramène à de l’actuel alors qu’il comporte aussi du virtuel. C’est dans l’historicité et plus précisément dans le devenir du sujet parlant, agissant, travaillant, réfléchissant à ce qu’il fait et à ce qu’il dit, éprouvant des émotions, inventant des histoires, filmant, chantant, dansant que l’on commence à s’apercevoir que l’une ne va pas sans l’autre. Seulement voilà, elles n’avancent pas d’un même pas, comme un seul homme, elles sont susceptibles de se contredire ou de se contrarier sans pour autant devoir être renvoyées à deux « fonctions » , « facultés » ou « instances » Pour dire les choses différemment, nous devenons modernes (la modernité ou plutôt les modernités n’étant pas exclusivement occidentales) lorsque la reconduction des dualismes devient problématique – en prenant garde toutefois à ce que ne se reconstitue pas de l’unité, laquelle risque le plus souvent de conduire au totalitarisme. L’anthropologie devient dans cette perspective une pensée du dehors , mais aussi une pensée de l’avec ainsi qu’une pensée du dans (une expérience de terrain et une langue singulière) et non une pensée du sur (surplombant les autres dans une position de mirador). L’avec et le dans anthropologiques (n’excluant nullement du contre, de la contrariété et de la négativité) concerne à la fois les relations du chercheur avec les acteurs, les lecteurs, les spectateurs ou les visiteurs (d’une exposition par exemple). Cette perspective rencontre sur sa route une adversité de taille qui est la violence de la généralisation (tous les membres d’un groupe se ressemblent, à l’intérieur ils sont tous pareils, à l’extérieur comme nous sommes différents !) ainsi que l’abstraction du concept (le « il n’y a de science que du général » d’Aristote). L’anthropologie, qui est à fois un certain mode de connaissance et une certaine manière de se comporter avec les autres dans laquelle nous renonçons à l’idée de centre, de centralité et de capital (au sens urbain et au sens marxiste) engage indissociablement (mais non indistinctement) une épistémologie, une politique, une éthique voire une esthétique. Elle est un acte et non seulement une « pratique sociale » car s’il n’y a pas d’acte il n’y a pas de sujets, pas de responsabilité et alors nous pourrions dire et faire n’importe quoi. Cet acte ne consiste pas à saisir, à maîtriser, à prendre, mais à partager, à rendre. C’est un acte qui consiste à donner. Il n’est pas question pour autant de bonne volonté, d’amour et encore moins de compassion. Il s’agit, en faisant varier les perspectives, de montrer la charge de violence que recèle le point de vue critique. Les différences n’ont rien d’essentielles. Elles sont relatives à des différences de perception. Aussi une éthique de la connaissance a peu de choses à voir avec la logique du savoir plus. Elle est un processus du regarder autrement en multipliant les approches (qui sont loin d’être seulement discursives) et en effectuant un décentrement permanent par rapport à la société dans laquelle nous avons été formés.


1968 ◽  
Vol 8 ◽  
Author(s):  
R. Goossens

Dans  cette étude nous nous sommes servis du fait que la surface terrièr d'un arbre  à un moment t, peut être caractérisée par les paramètres r(c), V et (voit figure 1).   Étant donné que nous avons supposé que la forme de la surface terrière  est elliptique, il est logique de concrétiser la grandeur de cette surface  terrière par le rayon représentatif, qui est le rayon du cercle ayant la meme  surface que la surIace terrière elliptique considérée. L'introduction de ce  paramètre permettra par conséquent l'application à une surface terrière-  elliptique, la plupart des formules de la dendrométrie qui se rapportent à  une surface terrière circulaire.  Le  second paramètre V est une mesure de la forme de la surface terrière; il  représente le rapport entre le grand axe et le petit axe de l'ellipse.  C'est-à- dire en pratique le rapport entre le diamètre maximum d2 et le diamètre d1 qui  est perpendiculaire sur d2 (formules 2 et 2'). Le troisième paramètre X0 représenté  l'excentricité, qui est une mesure de la différence entre le centre  géométrique de l'ellipse (O) et le centre de l'arbre (M). Pour des raisons  pratiques, nous avons travaillé ici avec l'excentricité relative e, calculée  selon la formule 3.  A partir d'une  formule dévelopée antérieurement (Goossens [4]), il est possible de calculer  le rayon descriptif r(u) pour une ou plusieurs directions principales u, ou valeurs  angulaires de θ par rapport au rayon maximum (axe-x) .  Dans cette étude nous avons essayé de  transformer cette formule statique en une formule de croissance dont la  représentation générale est donnée par la formule 5. Pratiquement nous  désirions clone étudier l'évolution des paramètres r(e), V et e en fonction du temps. Les observations furent  effectuées à partir d’un échantillon composé d'une cinquantaine de sections  de troncs de pins de Corse, âgés de 60 ans et coupés à une hauteur de 1.30 m  au-dessus du sol. Après avoir aplani leur surface, nous avons mesuré pour  chaque section de tronc pour les âges de 60, 55, ... , jusque et y compris 15  ans, le rayon maximum sans écorce et le rayon prolongeant le premier (voir  figure 2). La somme de ces deux rayons nous donne la valeur de d2, tandis que la  direction de ces rayons représente l'axe x dans le modèle théorique de la  figure 1. Nous avons planimétré ensuite la surface Ot pour chaque section de tronc et pour les âges de 60, 55, …, 15  ans. A partir de ces mesures et à l'aide des formules 6 et 8, il était  possible de calculer les paramètres r(e;t) et Vt. L'excentricité relative peut alors être déterminée en  divisant la différence entre d2(t) et d1(t) par le rayon représentatif correspondant.  Comme nous disposions d'un total de cinq  cents observations par paramètre, il fut nécessaire de condenser ces  observations en un certain nombre de classes. Comme norme pour les classes (Vg) du parameter Vt, nous avons pris la  moyenne des dix valeurs Vt, appartenant à une même section de tronc pour la subdivision  en classes (eg)  de l'excentricité relative, nous avons suivi le même processus . Pour le  rayon représentatif par contre, la division en classes (Gg) fut basée sur la  croissance moyenne du rayon à l'age de 60 ans.  Nous avons également effectué un ajustement  pour la forme et pour l'excentricité relative selon deux directions, à savoir  un premier selon la relation paramètre/temps et un second selon la relation  paramètre/moyenne de classe. Les résultats des calculs effectués pour le  paramètre Vt  sont reproduits dans le tableau 2 et sont représentés dans la figure 6. Il en  découle que la forme de la surface terrière semble être une fonction  quadratique du temps. L'excentricité relative par contre semble rester  constante, ce qui fail que et devient égal à eg (voir figure 8). Pour pouvoir  caractériser l'évolution du rayon représentatif en fonction du temps, nous  avons, pour des raisons pratiques, utilisé les formules de croissance de  Backmall. Les résultats obtenus pour les trois classes dc croissance retenues  sont reproduits dans le tableau 3 et représentés dans la figure 9.  A partir des formules de croissance ainsi  développées (voir paragraphe 31) nous avons calculé la valeur du rayon  descriptif pour les diverses classes d'âges pour un certain nombre de  combinaisons de paramètres. Les résultats sont reproduit dans les tableaux 6  jusqu'à 10. La première combinaison de paramètres considérée, représente une  situation moyenne pour la surface terrière des pins de Corse étudiés. Dans  les figures 12 et 13 nous avons représenté deux de ces combinaisons.    Comme application de la formule nous  avons recherché ensuite, la grandeur de l'erreur de pourcentage Er(u:t) sur une mesure de  rayon. Nous pouvons conclure de la figure 14 (combinaison de paramètre  défavorable) que pour un échantillonnage aléatoire les erreurs systématiques  sur le rayon (par rapport au rayon représentatif) présentent une distribution  asymétrique, avec une erreur maximale positive pouvant atteindre 18 à 20 % et  une erreure maximale négative pouvant atteindre 8 à 10 %. Les surfaces  calculées à partir de ces rayons seront par conséquent affectées d'une erreur  pouvant atteindre de + 40 à - 20 %' Etant donné que dans la figure 14, la  distribution de l'erreur de pourcentage pour les diverses classes d âges  considérées, se trouvent complètement comprises dans le domaine limité par  les âges de 15 et 60 ans, nous pouvons conclure que l'âge d'un arbre a une  influence assez peu considérable sur la grandeur des erreurs mentionnées  ci-dessus.


1986 ◽  
Vol 51 (3) ◽  
pp. 795-816
Author(s):  
Bruno Poizat

Le prophète des Crétois, nous le savions depuis longtemps, n'était qu'un menteur; pourtant, à l'aube de ce siècle, quand nous avons voulu traduire nos mathématiques en termes d'ensembles, notre conscience s'est troublée de la découverte de paradoxes.“Si R est une relation binaire entre éléments d'un ensemble (sic) E, il n'existe pas d'élément a de E, tel que pour tout x de E (a, x) satisfasse R si et seulement si (x, x) ne satisfait pas R.” Voilà un résultat bien banal! Quel est cet assaisonement fondationnel qui a le pouvoir de lui donner une saveur si troublante? C'est, sans doute, qu'il manifeste de façon brutale la contradiction d'un système d'axiomes auquel nous sommes viscéralement attachés, la “théorie des ensembles”, composée de l'axiome d'extensionalité (sans influence sur les paradoxes), et du schéma de compréhension (car nous avons d'excellentes raisons de vouloir rester dans le premier ordre, et d'éviter, à l'encontre de Zermelo, un axiome du second ordre).Nous croyons en premier lieu que la théorie des ensembles est vraie. C'est un peu délicat de préciser ce qu'on entend par là: quand on formalise l'arithmétique, il n'y a pas de confusion possible sur la structure de référence qu'on veut décrire; mais le modèle naturel, le “modèle standard” de la théorie des ensembles, le connait-on vraiment? L'auteur de ces lignes est incapable d'en décider: cela ne l'empêchera pas de faire appel à l'intuition ensembliste la plus débridée, ce qui montre qu'il n'est pas rebuté par l'incohérence plus que par la contradiction!


1965 ◽  
Vol 5 ◽  
pp. 136
Author(s):  
J. Dommanget
Keyword(s):  

Au cours de recherches bibliographiques diverses, nous avons remarqué que bien des observateurs se sont servis et se servent encore de formules par trop approximatives pour calculer – lorsqu’ils le font – les erreurs moyennes affectant leurs mesures.Nous croyons important et opportun de rappeler ici la formule correcte dont nous avons donné une démonstration à une autre occasion (1959).


2020 ◽  
Vol 59 (1) ◽  
pp. 10-17
Author(s):  
Patrick Bantman

L’article présente l’introduction d’un dossier qui résume les questions qu’ont soulevé à un groupe de travail pluridisciplinaire, le travail avec la famille lors de la première hospitalisation pour un épisode psychotique... En effet nous avons élaboré depuis quatre ans, sous l’égide de la Fédération Française de Psychiatrie à la suite de la lettre d’un parent, un travail de commission en partenariat avec l’UNAFAM. Ce groupe de travail pluridisciplinaire a rassemblé pédopsychiatres, psychiatres d’adultes, psychologues, de formations diverses et travaillant dans des contextes soignants différents, infirmiers, médecin généraliste, et un membre régulier de l’UNAFAM. Nous sommes heureux de vous présenter les premiers résultats de ce travail initié par le Dr Roche-Rabreau dont l’article figure dans ce dossier. Nous souhaiterions que ce travail puisse permettre l’élaboration de recommandations de bonnes pratiques, comme celles élaborées dans différents aspects de la pratique psychiatrique. En annexe, nous avons mis un résumé des recommandations travaillées en commission, et présentées lors de diverses manifestions psychiatriques ainsi qu’à la Fédération Française de Psychiatrie.


2018 ◽  
Vol 66 (2) ◽  

Nous avons tous reçu ces emails sous leurs différentes formes. Finalement c’est si fréquent et banal que l’on pourrait croire que la procédure est normale, que les médecins du sport, habitués à se mettre au service du monde du sport, sont très forts, car ils répondent très vite. Et pourtant, nous sommes conscients de quelques questions importantes qui se cachent derrière la gestion de ces demandes, et peut-être que d’autres nous échappent encore quelque peu. Plusieurs études nous rappellent, qu’en cas de prise en charge médicale de problèmes de fatigue ou de manque de performance, les attentes des entraîneurs et des athlètes sont élevées par rapport à une analyse sanguine.


2009 ◽  
Vol 10 (2) ◽  
pp. 233-245
Author(s):  
Thérèse Paquin
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L’album de contes pour enfants constitue un instrument privilégié d’apprentissage parce qu’il lie très étroitement le plaisir de l’imaginaire au déchiffrage de la lecture. Les images qui tissent l’essentiel de ces récits relèvent de plusieurs codes de représentation auxquels sont associés les valeurs et les intérêts de la lecture. Nous nous sommes d’abord interrogée sur la nature de la production des signes afin de comprendre le fonctionnement des éléments des divers codes interreliés dans le récit iconique, puis nous avons élaboré une méthode d’analyse et d’observation susceptible d’en révéler certains niveaux de compréhension. Une expérimentation a été réalisée auprès de 69 enfants, âgés de 6 à 9 ans.


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