gouvernance mondiale
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(FIVE YEARS 10)

H-INDEX

3
(FIVE YEARS 1)

10.5852/hc44 ◽  
2021 ◽  
Author(s):  
Anne Nivart

Accord international majeur pour une gouvernance mondiale de la biodiversité,le protocole de Nagoya devait permettre d’en finir avec l’exploitation sans contrepartie des ressources naturelles et des savoirs des pays du Sud. Son objectif était d’assurer une plus grande justice et équité entre fournisseurs et utilisateurs de ressources génétiques, de rendre visibles les apports et savoirs des communautés autochtones et locales et de décoloniser la recherche, tout en assurant la conservation de la biodiversité. Trente ans après la Convention sur la diversité biologique qui lui a donné naissance, les auteurs s’interrogent sur les traductions juridiques et pratiques de ce cadre vertueux, entré en vigueur en 2014. S’il a permis de reconnaître la pluralité des savoirs et d’établir une traçabilité des ressources, il a également contribué à imposer une vision marchande de la nature et des savoirs, à exacerber les revendications identitaires et à complexifier l’accès à la biodiversité à l’heure d’une recherche mondialisée. L’ouvrage présente un dialogue interdisciplinaire à partir de retours d’expérience de chercheurs et d’acteurs de la conservation (communautés locales, gestionnaires de collections et de parcs naturels). Au-delà du protocole de Nagoya, il invite à s’interroger sur les relations entre les sociétés et la nature à la lumière de l’urgence écologique. Il s’adresse à tout public intéressé par l’économie de la biodiversité et la justice environnementale.


Author(s):  
Luciana Machado Cordeiro ◽  
Ana Cláudia Carvalho Campina
Keyword(s):  

Les travaux de recherche, qui sont proposés ici, ont la possibilité de mettre en discussion les avantages et les inconvénients découlant du soutien du Brésil à l’OCDE. C’est une Organisation internationale qui, par l’intermédiaire de ses membres et de ses pays membres, promeut des politiques visant le développement et le bien-être des populations. L’étude commencera par une brève histoire sur la création de l’Organisation, soulignant ses origines, ses objectifs et ses instruments, en plus de caractériser ce que signifie être membre de l’Organisation. La méthodologie utilisée sera bibliographique, basée sur la doctrine basée sur le thème. En conclusion, il abordera l’importance de la gouvernance mondiale, afin de discuter des principaux résultats de l’étude sur le processus d’admission du Brésil, ainsi que des avantages et des inconvénients du soutien du Brésil à l’Organisation.


2021 ◽  
Vol Printemps (1) ◽  
pp. 161-176
Author(s):  
Louise Mushikiwabo
Keyword(s):  

Author(s):  
Matthew D Stephen

Abstract As China has risen to the status of a global power, it has taken the lead in fostering several new multilateral institutional initiatives. Some of these are formal intergovernmental organizations; others are informal clubs, forums, or platforms. Collectively, these acts of institutional creation suggest that China is no longer content to “join” the existing global order but is constructing its own multilateral infrastructure. What do such institutions mean for global governance? This article provides a framework for studying such multilateral institutions and sketches an emerging research agenda. First, it provides a systematic empirical overview of China's participation in the creation of multilateral institutions between 1990 and 2017. Second, it develops analytical categories for describing types of new institutions based on their relationships with incumbent institutions. Central to this typology is (1) whether new multilateral institutions’ governance functions are additive or rivalrous to those of existing ones, and (2) whether they promote congruent or distinct social purposes. Based on these characteristics, new multilateral institutions may be complementary, divergent, substitutive, or competing. Third, it considers the implications of China's multilateral institution-building for global governance in the context of an international power shift. A medida que China ha ido adquiriendo la condición de potencia mundial, ha asumido el mando de promover varias iniciativas nuevas relacionadas con las instituciones multilaterales. Algunas de estas son organizaciones intergubernamentales formales, mientras que otras son clubes, foros o plataformas informales. En conjunto, estos actos de creación institucional sugieren que China ya no está interesada en «unirse» al orden mundial actual, sino que está construyendo su propia infraestructura multilateral. ¿Qué implican dichas instituciones para la gobernabilidad mundial? Este artículo ofrece un marco para el estudio de dichas instituciones multilaterales y describe brevemente un programa de investigación emergente. En primer lugar, ofrece una visión general empírica y sistemática de la participación de China en la creación de instituciones multilaterales entre 1990 y 2017. En segundo lugar, desarrolla categorías analíticas para describir los tipos de nuevas instituciones en función de sus relaciones con las instituciones vigentes. Un aspecto clave de esta tipología es (1) si las funciones de gobernabilidad de las nuevas instituciones multilaterales se adhieren o se oponen a las de las existentes y (2) si promueven propósitos sociales congruentes o distintos. En función de estas características, las nuevas instituciones multilaterales pueden ser complementarias, divergentes, sustitutivas o competidoras. En tercer lugar, se analizan las consecuencias de la creación de instituciones multilaterales por parte de China para la gobernabilidad mundial en el contexto de un cambio de poder internacional. En s’élevant au rang de puissance mondiale, la Chine a pris la main dans l'encouragement de plusieurs nouvelles initiatives institutionnelles multilatérales. Certaines d'entre elles concernent des organisations intergouvernementales, et d'autres concernent plutôt des plateformes, forums ou clubs informels. Collectivement, ces actes de création institutionnelle suggèrent que la Chine ne contente plus de « rejoindre » l'ordre mondial existant, mais qu'elle construit sa propre infrastructure multilatérale. Que signifient de telles institutions pour la gouvernance mondiale ? Cet article propose un cadre pour l’étude de telles institutions multilatérales et esquisse un programme de recherche émergent. Il commence par fournir une présentation empirique systématique de la participation de la Chine dans la création d'institutions multilatérales entre 1990 et 2017. Il développe ensuite des catégories analytiques permettant de décrire les types de nouvelles institutions en se basant sur leurs relations avec les institutions en place. Pour cette typologie , deux questions centrales consistent à se demander (1) si les fonctions de gouvernance des nouvelles institutions multilatérales s'ajoutent ou rivalisent avec celles des institutions existantes, et (2) si elles promeuvent des objectifs sociaux congruents ou distincts. Sur la base de ces caractéristiques, les nouvelles institutions multilatérales peuvent être complémentaires, divergentes, substitutives ou concurrentes. Enfin, cet article prend en considération les implications de la construction d'institutions multilatérales de la Chine pour la gouvernance mondiale dans le contexte du changement des puissances mondiales.


2019 ◽  
pp. 11-33
Author(s):  
Marc Pilon ◽  
Agnès Guillaume ◽  
Flavia Bulegon Pilecco

L’éducation et la santé, les deux composantes des services sociaux de base, occupent une place importante dans l’agenda international du développement, notamment depuis l’adoption en 2000 des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), prolongée par celle des Objectifs du développement durable en 2015, au sein desquels la réduction des inégalités constitue une préoccupation majeure. S’est progressivement instituée une véritable gouvernance mondiale, dans laquelle la mesure (au sens de quantification) joue un rôle central à travers la mise en place et le suivi d’une multitude d’indicateurs, notamment en ce qui concerne cette question des inégalités. Les nombreux rapports et textes internationaux produisent des normes internationales qui tendent à s’imposer aux différents acteurs, à devenir « la référence ». À partir de ces documents et supports (rapports mondiaux de suivi de l’éducation pour tous, rapports sur l’État de la santé dans le monde, sites Internet…), l’article interroge à la fois le discours international sur les inégalités et la mesure de celles-ci. En matière d’inégalités, de quoi parle-t-on précisément ? Quels sont les termes employés ? Comment ont-ils évolué au cours du temps ? Enfin, que mesure-t-on réellement  (et ne mesure-t-on pas) ?


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