ressources naturelles
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(FIVE YEARS 1)

2022 ◽  
Vol 223 ◽  
pp. 232-249
Author(s):  
Kouadio Eugene Konan ◽  
Romaric Amani

Localisé dans la zone d’extension pastorale au nord de la Côte d’Ivoire, le département de Dianra subit une recomposition des formes spatiales qui structurent son territoire. L’enjeu majeur de l’analyse des mutations socio-écologiques dans ce contexte est l’identification des différents types de conflits d’usage liés à la dynamique de l’occupation du sol obtenue à partir des techniques de la télédétection. L’étude s’est effectuée d’une part sur la base de l’analyse d’images satellite Landsat à 3 dates différentes 1986, 2001 et 2016 et d’autre part sur la mobilisation de données collectées à partir de la recherche bibliographique et d’enquêtes de terrain dans le cadre d’une approche visant à comprendre l’évolution des règles, des normes et des comportements liés à l’usage des ressources naturelles. Les données recueillies ont permis de séquencer cette évolution en deux périodes : la période de 1986 à 2001 qui est caractérisée par une abondance des ressources ligneuses : 70 % de savane (savane arbustive et savane arborée) en 1986 et 16 % de forêt dense sèche et de forêt-galerie. Cette phase est marquée par une gestion communautaire des ressources naturelles. Tandis que la deuxième période de 2001 à 2016 est caractérisée par la diminution des ressources ligneuses : 37 % de savane (savane arbustive et savane arborée) et 2 % de forêt dense sèche et de forêt- galerie. La dynamique de l’occupation du sol conduit au rétrécissement des pâtures naturelles et au morcellement de l’espace. Cela engendre des conflits d’usage, de plus en plus récurrents entre agriculteurs d’anacarde et éleveurs qui ont des visions antagonistes de l’usage de l’espace et des conflits hégémoniques entre des villages pour le contrôle des espaces.    


2021 ◽  
Vol 1 (3) ◽  
pp. 323-337
Author(s):  
Madaniou DIEME

Ce papier a pour but de revisiter la relation entre recettes issues des ressources naturelles et PIB par habitant en ASS, à l’aide d’un modèle de données de panel à effets de seuil, modèle de type Threshold Auto Regressive (TAR), inspiré des travaux de Hansen (1999). Les données couvrent 37 pays sur 48 de l’ASS et s’étendent sur la période 2002-2019. Les résultats montrent que sur la période, les rentes des ressources naturelles ont faiblement, négativement et significativement contribué à l’amélioration du bien-être des populations d’ASS. Les estimations montrent que l’élasticité entre les rentes des ressources naturelles et le PIB par habitant est comprise entre -0,093 et -0,079. Au même moment, les indicateurs de gouvernance affichent de faibles liaisons avec le PIB par habitant, contribuant faiblement à l’amélioration du niveau de vie des populations de l’ASS, quoique de façon positive sur la période. Cependant, seules les contributions de la Qualité de la réglementation et de l’Etat de droit ont été significatives. En outre, les résultats montrent qu’il n’y a pas de différences significatives entre les pays d’ASS avec de faibles institutions et ceux avec de meilleures institutions. Le modèle à effets de seuil unique validé entre les rentes des ressources naturelles et le développement estime un seuil à 3,14%. Les résultats montrent que lorsque les rentes des ressources naturelles sont inférieures à ce seuil, on est en présence d’une relation positive entre les ressources naturelles et le PIB par habitant (élasticité de 0,05%), alors que lorsqu’elles sont supérieures à ce seuil, la relation est négative (-0,08%).


2021 ◽  
pp. 113-126
Author(s):  
Christelle CHAPLAIS ◽  
Sophie MARMORAT

La question de l’urgence climatique qui fait débat depuis plusieurs années semble aujourd’hui converger vers une certaine forme de consensus auprès des scientifiques. Les études et recommandations qui s’en suivent sont dorénavant sans ambiguïté : si nos modes de production, de consommation n’évoluent pas, la catastrophe écologique semble assurée. Dans ce contexte, quelle est alors la responsabilité des institutions en charge de former les managers et travailleurs de demain ? Comment repenser les programmes de formation face à l’accélération du dérèglement climatique et de la détérioration des ressources naturelles ? C’est justement la question de l’enseignement de la comptabilité qui se voit être discutée au sein de ce chapitre. Discipline au cœur des activités productives des organisations, la comptabilité, dans sa forme actuelle, ignore les répercussions écologiques des activités organisationnelles. À travers cette réflexion, nous mobilisons l’approche critique de la comptabilité pour envisager l’émergence de nouveaux modèles comptables plus enclins à l’intégration des conséquences écologiques et climatiques dans les comptes. Cette opportunité de repenser l’enseignement de la comptabilité en s’émancipant des modèles traditionnels dominants nous permet de discuter et mettre à l’épreuve le contenu, les modalités d’apprentissage de la comptabilité et de proposer quelques pistes d’évolution envisageables.


2021 ◽  
Vol 74 (3) ◽  
pp. 167-175
Author(s):  
Esaïe Tchetan ◽  
Abiodoun Pascal Olounlade ◽  
Erick Virgile Bertrand Azando ◽  
Muriel Quinet ◽  
Tanguy Marcotty ◽  
...  

Avec l’avènement de la médecine vétérinaire moderne, les pratiques traditionnelles vétérinaires sont reléguées au second plan dans la gestion zoosanitaire des animaux d’élevage. Toutefois, la médecine vétérinaire moderne n’a pas pu faire face à tous les problèmes sanitaires des exploitations d’élevage, surtout dans les milieux ruraux où l’accès aux médicaments et services vétérinaires pose un problème. A cela s’ajoute le faible pouvoir d’achat des éleveurs. Ces derniers sont obligés de recourir aux pratiques et connaissances traditionnelles pour traiter leurs animaux. La médecine ethnovétérinaire a joué un rôle primordial dans la gestion des exploitations d’élevage depuis la domestication jusqu’à nos jours. Les auteurs retracent l’évolution des pratiques ethnovétérinaires puis examinent la contribution de la recherche scientifique à la connaissance et l’amélioration de la médecine traditionnelle vétérinaire. Les raisons qui expliquent aujourd’hui l’engouement autour des pratiques traditionnelles vétérinaires sont discutées. Des mesures sont proposées sous forme de perspectives pour pérenniser la médecine ethnovétérinaire. Il s’agit principalement d’oeuvrer pour la disponibilité des plantes médicinales et autres ressources naturelles utilisées dans les pratiques ethnovétérinaires, mais aussi de prouver scientifiquement l’efficacité de ces plantes et de transmettre aux éleveurs les informations les plus pertinentes. L’intégration des pratiques et des connaissances traditionnelles dans la médecine vétérinaire moderne apparait comme une alternative prometteuse pour une meilleure gestion de la santé des animaux d’élevage. Les conditions de cette intégration sont évoquées. La recherche scientifique a encore un grand rôle à jouer dans la vérification de l’efficacité des traitements ethnovétérinaires.


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