litterature francaise
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4
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
pp. 196-205
Author(s):  
Loubna Achheb

Cet article porte sur le rapport entre l’écriture dystopique de Rachid Boudjedra et la théorie postcoloniale dans son roman L’Escargot entêté. Cette œuvre fait partie de la littérature algérienne postcoloniale et se trouve, par conséquent, être l’emblème d’une esthétique hybride. L’hybridité dont use l’auteur, et qui n’est autre qu’un concept utopique de la théorie postcoloniale, finit par se briser dans le texte, générant par là une écriture dystopique. Pour ce faire, l’écrivain mélange les genres réaliste et fantastique, puis y crée une scission pour perpétuer l’image de la dystopie. Il utilise des informations erronées pour créer des fissures dans l’intertextualité du roman, en faisant imploser l’hybridité de l’écriture de l’intérieur. Enfin, il tente de libérer la littérature algérienne qu’il veut séparer de la littérature française, créant une brèche entre « la périphérie » et « le centre ».


2021 ◽  
Vol 9 ◽  
pp. 76-86
Author(s):  
Gouhé Ouattara

Évoquer l’écriture poétique consiste, le plus souvent, à faire resurgir à la mémoire une somme de conventions artistiques établies d’âge en âge à travers les genres, les courants et les conceptions de la poésie. Malgré les révolutions et les bouleversements intervenus, l’art poétique se départit difficilement des cloisons génériques et théoriques pour le moins étanches. Cependant, l’actualité de la littérature française révèle que certains textes de la seconde moitié du XXe siècle semblent accorder une sorte de « vacance » à la poésie afin qu’il lui soit loisible de s’investir davantage dans l’autonomie langagière. Éros énergumène de Denis Roche illustre fondamentalement cette aptitude de l’écriture poétique à « se voir » comme telle et à se dématérialiser dans une perspective, somme toute, spiritualiste. Le poème de Roche s’appréhende, de ce fait, comme une voie d’accès à une forme de jeu intellectuel où le lecteur averti se retrouve englouti finalement dans les tourbillons d’un langage qui n’a d’autre enjeu que la liberté absolument « libérée ».


2021 ◽  
pp. 31-44
Author(s):  
Alexandre Taganov

La correspondance de Marina Tsvetaeva évoque, quoique rarement, le nom de Proust. En outre, les biographes de Tsvetaeva témoignent qu’elle connaissait l’œuvre de l’écrivain français et s’y intéressait vraiment. Enfin, il existe aussi des tentatives d’analyse comparative et typologique des œuvres de Tsvetaeva et de Proust. L’impression d’apparition inattendue du nom de Proust dans la prose et la critique de Tsvetaeva se renforce encore par le fait qu’elle avait, surtout dans les années 1930, une attitude fort complexe à l’égard de la littérature française. L’image tsvetaevienne, comme l’image proustienne, est une grandeur qui dure, dont l’origine est dans l’enfance et qui ensuite de façon fantasque se projette dans le futur à travers le présent, porte en soi « le temps perdu » et lui donne une vie nouvelle.


2021 ◽  
pp. 69-85
Author(s):  
Marie-Agnès Thirard

Les géants sont nombreux dans les jeux- vidéo et les productions filmiques contemporaines. Or ces êtres plus ou moins monstrueux ont des ancêtres qui remontent à la nuit des temps. Ils relèvent aussi bien de la tradition populaire que de la culture savante. Cet article propose un parcours dans le pays des géants. Partant de la mythologie grecque et de la Bible, il s'intéresse au monde de la merveille, en privilégiant les grands contes lmittéraires français , en particulier les contes de Mme D'Aulnoy, contemporaine de Charles Perrault .Le parcours cite aussi quelques créations poétiques de la littérature française du XVIè au XIX è siècle et se termine sur l'évocation de l'univers contemporain de l'heroic fantasy. Mots-clés : géant, ogre, mythologie, contes merveilleux, heroïc fantasy.


2021 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 156-165
Author(s):  
Marc Smeets ◽  
Mingus Niesten

Critique littéraire, écrivain, essayiste, photographe, Martin de Haan est aussi, et avant tout, ambas­sa­­deur de la traduction littéraire. Tout au long de sa carrière, il n’a cessé de souligner le rôle essentiel du traducteur qui, selon lui, a longtemps été négligé par la politique culturelle et éditoriale. Il a traduit une quarantaine d’ouvrages de littérature française en néerlandais. Figurent dans sa bibliographie, outre la traduction quasiment intégrale de l’œuvre de Michel Houellebecq et de Milan Kundera, les noms d’entre autres Pierre Choderlos de Laclos, Benjamin Constant, Vivant Denon, Denis Diderot, Jean Échenoz, Marcel Proust et Joris-Karl Huysmans. C’est dire que les classiques français sont dans le collimateur de ce lauréat du prix Elly Jaffé 2018 (prix triennal de la meilleure traduction en néerlandais d’une œuvre franco­phone).


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