abus sexuel
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2021 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 175-205
Author(s):  
Suzanne Zaccour ◽  
Michaël Lessard

Une agression sexuelle est-elle : (1) un abus sexuel ; (2) une aventure sexuelle ; (3) une erreur de jeunesse ; (4) une déviance ; (5) aucune de ces réponses? S’y retrouver n’est pas toujours facile quand on cherche à dénoncer les violences sexuelles. Dans une société marquée par la culture du viol, les préjugés inconscients peuvent nous inciter à euphémiser, romantiser, érotiser, excuser, et même encourager les violences à caractère sexuel. Le présent article offre une perspective langagière sur les violences sexuelles en examinant les biais, stéréotypes et mythes sur le viol qui s’infiltrent dans le discours juridique. Nous traitons de termes qui banalisent les violences sexuelles, comme « abus sexuel », « voler un baiser », « caresse » et « inconduite ». Nous analysons également les propos blâmant les victimes, les expressions sexistes qui trahissent une vision du viol comme une « perte de contrôle », l’invisibilisation des hommes violents, ainsi que l’altérisation et la pathologisation des agresseurs. En examinant la culture du viol spécifiquement sous l’angle du langage ou du discours, nous fournissons aux juristes de nouveaux outils pour avancer dans la lutte contre les violences faites aux femmes.


Études ◽  
2020 ◽  
Vol Janvir (1) ◽  
pp. 51
Author(s):  
Carolin Emcke ◽  
Nathalie Sarthou-Lajus ◽  
François Euvé
Keyword(s):  

2018 ◽  
Vol 39 (1) ◽  
pp. 129-143 ◽  
Author(s):  
Bernard Kabuth ◽  
Orlane Plun ◽  
Loïc Le Moal ◽  
Elena Vandelet ◽  
Cécile Prudent ◽  
...  
Keyword(s):  

Les auteurs présentent des résultats à une épreuve projective : le conte de la fourmi (De Tychey 1993, 2010), susceptibles d’être des indices de l’abus au niveau de l’image du corps de l’enfant. Les réponses de 120 enfants normaux de 4 à 12 ans ont été comparées à celles de 40 enfants soumis à une expertise judiciaire, conclue par la conviction de chaque expert, de la probabilité de l’abus sexuel allégué par ces enfants. Le conte de la fourmi paraît constituer un outil diagnostique de qualité dans le périlleux travail diagnostique de l’abus sexuel.


2015 ◽  
Vol 58 (2) ◽  
pp. 325
Author(s):  
Elena Shabanova Vandelet ◽  
Mélanie Laurent ◽  
Claude de Tychey ◽  
Joëlle Lighezzolo-Alnot ◽  
Salomé Garnier
Keyword(s):  

2015 ◽  
Vol 21 (1) ◽  
pp. 219 ◽  
Author(s):  
Elena Shabanova-Vandelet ◽  
Mélanie Laurent ◽  
Claude de Tychey ◽  
Joelle Lighezzolo ◽  
Salomé Garnier
Keyword(s):  

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 105-106
Author(s):  
H. Delavenne ◽  
S. Lamy ◽  
F.D. Garcia ◽  
F. Thibaut

IntroductionLa prise en charge des patients paraphiles peut nécessiter la mise en place de traitement pharmacologique : antidépresseurs ou traitements anti-androgènes. Le but de notre étude est de mieux connaître cette population d’agresseurs sexuels et d’évaluer l’efficacité et la tolérance des traitements pharmacologiques dans cette indication.MéthodeCette étude s’appuie sur l’analyse rétrospective des dossiers médicaux. Tous les patients paraphiles ayant commis une agression sexuelle en France sont potentiellement incluables.RésultatsVingt-trois patients ont été inclus avec un âge moyen de 44 (± S.D.  =  12) ans. Les paraphilies retrouvées sont les suivantes : pédophilie 61 % (n = 14), exhibitionnisme 35 % (n = 8) et un violeur en série. Les comportements sexuels déviants sont décrits comme exclusifs pour 39 % (n = 9) de l’échantillon. Dix-sept pour cent (n = 4) des patients rapportent une hypersexualité associée et 39 % (n = 9) rapportent un abus sexuel durant leur enfance. Cinq patients (22 %) recevaient un traitement antidépresseur, six patients (26 %) recevaient quotidiennement de l’acétate de cyprotérone et 12 patients (52 %) une injection d’analogues de la GnRH tous les trois mois. Deux patients ont récidivé après la mise en route du traitement pharmacologique. Un patient exhibitionniste a récidivé durant le traitement par acétate de cyprotérone et un patient pédophile a récidivé durant une interruption du traitement par analogue de la GnRH due à un désir de paternité. Tous les patients décrivent une diminution de leur activité sexuelle déviante durant le traitement pharmacologique (antidépresseurs et antiandrogènes). Quatre patients (17 %) présentaient une ostéoporose, toutefois, la densité osseuse n’a pas été mesurée chez 14 patients (61 %).ConclusionLe traitement pharmacologique semble diminuer l’intensité des comportements et des fantasmes sexuels déviants parmi les patients paraphiles agresseurs sexuels. Notre étude permettra aux cliniciens d’avoir accès à des informations complémentaires à propos de l’efficacité et de la tolérance des traitements pharmacologiques dans cette indication.


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