cigarettes électroniques
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Author(s):  
Gillian C. Williams ◽  
Karen A. Patte ◽  
Mark A. Ferro ◽  
Scott T. Leatherdale

Introduction Peu d’études ont évalué les habitudes de consommation de substances chez les adolescents canadiens. Cette étude transversale porte sur les catégories de consommation de substances chez les élèves du secondaire au Canada et leurs associations avec l’anxiété et la dépression. Méthodologie Cette étude repose sur des données de l’année 6 (2017-2018) de l’étude COMPASS. Les élèves (n = 51 767) ont fait état de leur consommation de substances (alcool, cannabis, cigarettes et cigarettes électroniques) et de leurs symptômes d’anxiété et de dépression. Nous avons utilisé une analyse par classes latentes pour créer les catégories de consommation de substances et une analyse de régression logistique multinomiale pour examiner la manière dont l’anxiété et la dépression étaient associées à l’appartenance à une catégorie. Résultats Dans l’ensemble, 40 % des élèves ont indiqué souffrir d’anxiété ou de dépression (50 % des filles et 29 % des garçons) et 60 % des élèves ont fait état d’une consommation de substances (60 % des filles et 61 % des garçons). Nous avons établi trois catégories de consommation de substances : la polyconsommation, la double consommation et la non-consommation. Les plus susceptibles d’appartenir à la catégorie de polyconsommation plutôt qu’à la catégorie de non-consommation étaient les filles souffrant à la fois d’anxiété et de dépression (rapport de cote [RC] = 4,09; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 3,59 à 4,65]), suivies des filles souffrant de dépression uniquement (RC = 2,65; IC à 95 % : 2,31 à 3,04) et des garçons souffrant à la fois d’anxiété et de dépression (RC = 2,48; IC à 95 % : 2,19 à 2,80). La symptomatologie a également été associée à l’appartenance à la catégorie de double consommation, sauf pour les garçons souffrant d’anxiété uniquement (RC = 1,13; IC à 95 % : 0,94 à 1,37). Conclusion Les élèves du secondaire au Canada s’adonnent à une double consommation et à une polyconsommation de substances, et on a pu associer l’anxiété et la dépression à ces types de consommation. Les filles affichent une prévalence plus élevée d’anxiété et de dépression et devraient, de ce fait, constituer une priorité en matière de programmation en santé mentale.


2021 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 6
Author(s):  
F. Grossenbacher ◽  
Y. Medhioub ◽  
Y. Plenier ◽  
B. Ludot ◽  
R. Li Caprio ◽  
...  

Author(s):  
R. Pougnet ◽  
D. Chapalain ◽  
C. Fortin ◽  
B. Loddé ◽  
B.M. Eniafe-Eveilard ◽  
...  

Author(s):  
Krystyna Kongats ◽  
Jennifer Ann McGetrick ◽  
Kim D. Raine ◽  
Candace I.J. Nykiforuk

Objectif Évaluer, dans deux provinces canadiennes, l’appui du grand public et d’influenceurs en matière de politiques vis-à-vis de politiques de lutte contre le tabagisme à l’échelle de la population. Méthodologie En 2016, nous avons mis en oeuvre le sondage Prévention des maladies chroniques auprès d’un échantillon d’influenceurs (n = 302) et d’un échantillon aléatoire de la population (n = 2400) en Alberta et au Québec (Canada). Les participants ont exprimé leur degré d’appui vis-à-vis de diverses politiques de lutte contre le tabagisme, au moyen d’une échelle de type Likert dont les réponses ont été regroupées sous forme de pourcentages favorables nets. Le degré de soutien a ensuite été analysé à l’aide du codage de chaque politique au moyen de l’échelle d’intervention du Nuffield Council on Bioethics, afin de mieux définir le degré d’intrusion qu’elle représente par rapport aux libertés individuelles. Résultats Si les influenceurs comme le grand public ont évalué comme « extrêmement » ou « très » positives une grande majorité des politiques de lutte contre le tabagisme, l’avis des influenceurs en Alberta et au Québéc a divergé sur plus de la moitié des politiques, l’appui ayant été plus marqué au Québec. Les influenceurs comme le grand public ont exprimé un soutien solide à plusieurs politiques de lutte contre le tabagisme très intrusives (c.-à-d. les politiques ciblant les enfants et les jeunes et les nouveaux produits associés au tabagisme comme les cigarettes électroniques), malgré des effets escomptés sur les libertés individuelles. Ils ont fait preuve d’un soutien moins important aux politiques fiscales de lutte contre le tabagisme (c.-à-d. la taxation), malgré l’efficacité prouvée de telles politiques. Conclusion Dans l’ensemble, les influenceurs et le grand public se sont montrés très favorables à des politiques plus restrictives de lutte contre le tabagisme. Cette étude révèle quelles politiques reçoivent un appui unanime dans les deux groupes de population (de potentielles « victoires rapides » pour les défenseurs de la santé). Elle indique aussi pour quels sujets des efforts supplémentaires de sensibilisation sont nécessaires afin de mieux faire comprendre les avantages des politiques antitabac pour la santé des populations.


Author(s):  
Éric Robitaille ◽  
Pascale Bergeron ◽  
Maxime Houde

Introduction Au Québec, une proportion importante de jeunes du secondaire et de jeunes adultes a déjà expérimenté la cigarette électronique. Des facteurs tant personnels qu’environnementaux ont été associés à l’usage des produits de vapotage chez les jeunes. L’accessibilité géographique aux lieux de vente de ces produits serait l’un de ces facteurs. Notre étude a été entreprise afin de dresser un portrait de la distribution spatiale des commerces spécialisés dans la vente de produits de vapotage autour des écoles secondaires et des collèges et cégeps au Québec. Méthodologie Nous avons calculé l’accessibilité aux commerces pour rendre compte de l’exposition géographique. Nous avons effectué des analyses pour dresser un portrait de la situation au Québec et pour repérer les associations entre des caractéristiques des lieux d’enseignement et l’accessibilité géographique aux commerces spécialisés. Résultats Nous avons identifié 299 points de vente spécialisés en produits de vapotage. Les établissements d’enseignement collégial sont plus proches d’un point de vente spécialisé en produits de vapotage (distance médiane : 1,2 km) que les établissements d’enseignement secondaire (distance médiane : 2,3 km). Les collèges privés de grande taille et situés en milieu urbain sont plus proches d’un commerce spécialisé. Les écoles secondaires privées de moyenne ou de grande taille situées en milieu urbain et en milieu plus favorisé sont également plus proches d’un commerce spécialisé. Conclusion Cette étude constitue une étape dans le développement des connaissances en matière de localisation des commerces de produits de vapotage et d’accessibilité géographique des jeunes à ces commerces. Il sera important d’examiner l’accessibilité géographique des jeunes aux commerces non spécialisés qui vendent aussi des cigarettes électroniques, puis les relations potentielles entre accessibilité géographique et utilisation des produits de vapotage par les jeunes.


2017 ◽  
Vol 17 (05) ◽  
Author(s):  
Rainer Martin Kaelin ◽  
Jürg Barben ◽  
Macé M. Schuurmans

Author(s):  
K. D. Volesky ◽  
A. Maki ◽  
C. Scherf ◽  
L. M. Watson ◽  
E. Cassol ◽  
...  

Introduction Bien que l’utilisation de la cigarette électronique (« vapotage ») soit en hausse au Canada, peu d’efforts ont été consacrés à la description des utilisateurs de cigarettes électroniques (« vapoteurs »). C’est dans ce contexte que nous avons mené une étude à Ottawa (Canada) afin de décrire les perceptions qu’ont les utilisateurs de cigarettes électroniques des avantages, des dangers et des risques de ces dernières. Nous avons également recueilli de l’information pour savoir pourquoi, comment et où ils utilisent la cigarette électronique ainsi que sur les effets secondaires. Méthodologie Un sondage en ligne de 24 questions a été soumis à des personnes ayant acheté des cigarettes électroniques ou des fournitures connexes dans l’un des 17 commerces de cigarettes électroniques à Ottawa. On a caractérisé les répondants au moyen d’analyses descriptives, puis nous avons appliqué des modèles de régression logistique pour évaluer la relation entre ces caractéristiques et la perception par les répondants des dangers de la cigarette électronique. Résultats L’âge moyen des 242 répondants était de 38,1 ans (plage : 16 à 70 ans) et, de ce nombre, 66 % étaient des hommes. Près de la totalité (97,9 %) des répondants avaient fumé 100 cigarettes ou plus au cours de leur vie. Plus de 80 % des répondants ont indiqué que la volonté d’arrêter de fumer constituait l’une des principales raisons de recourir à la cigarette électronique, et 60 % ont mentionné qu’ils avaient l’intention de cesser l’utilisation de la cigarette électronique un jour. Environ 40 % des répondants ont fait état d’effets secondaires au cours des 2 heures suivant l’utilisation des cigarettes électroniques. Les répondants ayant signalé n’avoir ressenti aucun des effets secondaires énumérés étaient environ 3,2 fois plus nombreux à ne percevoir aucun danger dans la cigarette électronique que les personnes ayant signalé des effets secondaires (rapport de cotes = 3,17; intervalle de confiance à 95 % : 1,75 à 5,73). Conclusion D’après nos constatations, la majorité des utilisateurs de cigarettes électroniques ont recours à ces dernières pour réduire ou cesser leur consommation de tabac et ils les perçoivent comme inoffensives. Étant donné que nous avons utilisé un échantillonnage de commodité, le lecteur doit faire preuve de prudence dans la généralisation de nos constatations à tous les utilisateurs de cigarettes électroniques au Canada.


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