consultation prénatale
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2021 ◽  
Vol 10 (02) ◽  
pp. 93-99
Author(s):  
Diarra Souleymane

Introduction : La consultation prénatale dispensée par les professionnels de santé qualifiés doit servir à l'identification des risques liés à la grossesse. Il s'agissait d'étudier les facteurs associés à la réalisation de moins de quatre consultations prénatales dans le district sanitaire de Bougouni. Méthodologie : L'étude était transversale et s'était déroulée entre octobre 2019 et novembre 2020. Elle concernait les femmes âgées de 15 à 49 ans en fin de consultations prénatales ou accouchées moins d'un mois dans un centre de santé. Les données étaient collectées par questionnaires, compilées, analysées par la méthode de régression logistique avec SPSS 21. Résultats : Au total 151 femmes ont été incluses dont 74,8% étaient rurales. Les femmes ayant effectué quatre consultations prénatales et plus représentaient 25,2%. L'âge moyen était 26,13 ± 6,10 ans. L'analyse multivariée montrait après ajustement une réduction significative du risque de faire moins de quatre visites prénatales lorsque la femme était fiancée (ORa=0,09 ; IC[0,01- 0,767]), connaissait la période de début (ORa=0,09 ;IC[0,04-0,22]) et le nombre de consultations prénatales à effectuer (ORa=0,05 ;IC[0,02-0,14]). Le risque était 9,7 fois plus élevé chez les femmes qui avaient évoqué le problème financier comparées à celles qui n'avaient pas après ajustement (ORa=9,71; IC[1,89-49,71]). Conclusion : Notre étude a révélé des associations significatives entre le statut matrimonial, la connaissance du début, du nombre de consultation prénatale, les problèmes financiers et la réalisation de moins de quatre consultations prénatales. Ces résultats suggèrent d'accorder une attention particulière à l'information, l'éducation des femmes sur la visite prénatale. Mots clés : Consultations prénatales, facteurs associés,Bougouni.  


2020 ◽  
Vol 15 (2) ◽  
pp. 8-10
Author(s):  
JML Tiama ◽  
A Konipo ◽  
P Dakouo ◽  
T Coulibaly ◽  
T Dena

Objectif : Rapporter un cas de toxoplasmose congénitale bilatérale responsable de malvoyance sévère irréversible tout en mettant un accent particulier sur le suivi régulier de la consultation prénatale seul moyen de prévention et de dépistage précoces. Observation : Il s'agissait d'une fille de 05 ans, amenée en consultation par sa mère pour comportement de malvoyance. L'examen ophtalmologique a trouvé une acuité visuelle de 1/10 à l'oeil droit (OD) et compte les doigts (CLD) à 4 m à l'oeil gauche (OG). Les annexes et le segment antérieur étaient sans particularités. Au fond d'oeil, on notait à l'OD 3 foyers choriorétiniens et un grand foyer (OG) ; tous cicatriciels. Les immunoglobulines (Ig) G étaient positives à 25 UI/ml. La choriorétinite toxoplasmique congénitale a été retenue et l'enfant fut adressée au service de basse vision. Conclusion : l'atteinte choriorétinienne est fréquente au cours de la toxoplasmaose congénitale. La localisation bilatérale bien que rare peut être responsable de cécité irréversible. Un suivi correct de la femme enceinte est indispensable pour le dépistage précoce.


2019 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 68-71
Author(s):  
Lala N'drainy SIDIBE ◽  
Oumar Coulibaly ◽  
Djeneba Konaté ◽  
Fatoumata Leonie Diakité ◽  
Hawa Diall ◽  
...  

Objectif : Etudier les aspects épidémio-cliniques et pronostics du tétanos néonatal (TNN) au CHU Gabriel Toure. Matériel et méthodes : Etude rétrospective, descriptive sur une période de deux ans. Ont été recueillies les données sociodémographiques, cliniques, thérapeutiques et l'issu de la maladie. Résultats : 13 nouveau-nés ont été inclus. 8 (61,5%) de nos mères n'étaient pas scolarisées, 6 (46,1 %) n'avaient pas fait de consultation prénatale, 6 (46,1%) n'étaient pas vaccinées contre le tétanos et étaient primipares. L'accouchement s'est effectué à domicile pour 3 mères (23,1%), le lieu était indéterminé chez 5 (38,5 %). La tranche d'âge 2-7 jours était la plus représentée à l'admission (61,5%) soit 8 patients. La porte d'entrée était principalement ombilicale (84,6 %) et concernait 11 nouveaux nés. Les soins étaient faits avec le beurre de karité chez 10 (76, 9%). Selon le score pronostic de Dakar, le tétanos était considéré comme sévère chez 7 (53,8 %). La létalité était (30,8 %) soit 3 décès. Conclusion : Le nombre de cas de TNN reste élevé, malgré la gratuité du VAT au Mali. Les mères non scolarisées sont plus à risque, la porte d'entrée ombilicale est la plus fréquente et la létalité forte.


2016 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 39-45
Author(s):  
I. S. Baldé ◽  
F. B. Diallo ◽  
M. H. Diallo ◽  
I. Sylla ◽  
E. M. Bah ◽  
...  

2015 ◽  
Vol 7 (3) ◽  
pp. 192-198
Author(s):  
I. S. Baldé ◽  
F. B. Diallo ◽  
M. H. Diallo ◽  
I. Sylla ◽  
E. M. Bah ◽  
...  

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 607-607
Author(s):  
A.-L. Sutter-Dallay

Le terme de « dépression » est communément associé à tout trouble de l’humeur de la période périnatale. Pourtant, les rares travaux étudiant les profils évolutifs des symptômes dépressifs depuis la grossesse jusqu’à plusieurs années post-partum suggèrent qu’il existerait différents type de trajectoires [1]. Les résultats des travaux issus de la cohorte bordelaise MATQUID qui seront présentés (597 patientes suivies depuis le dernier trimestre de la grossesse jusqu’aux 2 ans de l’enfant) suggèrent également l’existence de 4 profils différents pour la symptomatologie dépressive périnatale, en termes d’intensité et de facteurs de risque [2].Au-delà de la problématique sémiologique, l’accès aux soins de ces patientes reste une question d’actualité. Les différents plans de périnatalité français avaient, entre autres, pour objectifs d’améliorer l’accès aux soins de ces patientes, qui reste limité [3]. Une analyse des données concernant les mères de la cohorte Étude Longitudinale Française depuis l’Enfance (ELFE) ont montré que environ 12 % des femmes enceintes en France en 2011 déclaraient présenter des « difficultés psychologiques » et n’avaient pourtant qu’un accès limité aux soins psychiques (25,4 % de ces femmes déclarant des difficultés psychologiques rapportaient avoir bénéficié d’une consultation prénatale avec un spécialiste de la santé mentale, 10,6 % l’utilisation d’un traitement psychotrope, et 6,4 % les deux) [4].Les résultats de ces différents travaux soulignent la nécessité d’affiner la connaissance de la sémiologie des troubles dépressifs périnataux, pour permettre aux patientes d’accéder à des parcours de soins plus spécifiques.


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