mariage mixte
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2020 ◽  
Vol 30 ◽  
pp. 67-82
Author(s):  
Robert Brym ◽  
Rhonda Lenton

Drawing on secondary literature, this paper first identifies trends in Jewish religious intermarriage in Canada—including variation over time, gender, age and community size. It then critically examines results from the 2018 Survey of Jews in Canada to explore factors associated with intermarriage. Binary logistic regression demonstrates that intermarriage is significantly and independently associated with residing in cities other than Montreal and Toronto, relative youth, male gender, having little Jewish secondary socialization outside the family and having both parents born in Canada. The statistically positive effect of having intermarried parents on children’s likelihood of intermarriage falls if children attend full-time Jewish school and summer camp with Jewish content. The effect disappears if at least one parent is an immigrant. These findings imply that the rising rate of intermarriage can be significantly mitigated if the Jewish community finds the means to increase the proportion of children who undergo intensive Jewish secondary socialization and the proportion of immigrants in the Jewish community. The paper concludes by discussing policies that could facilitate this outcome.   En s’appuyant sur la littérature secondaire, cet article identifie d’abord les tendances des mariages interreligieux juifs au Canada, y compris les variations dans le temps, le sexe, l’âge et la taille des communautés. Il examine ensuite de manière critique les résultats de l’enquête de 2018 sur les Juifs au Canada afin d’étudier les facteurs associés aux mariages mixtes. La régression logistique binaire démontre que les mariages mixtes sont associés de manière significative et indépendante à la résidence dans des villes autres que Montréal et Toronto, à la jeunesse relative, au sexe masculin, à une faible socialisation secondaire juive en dehors de la famille et au fait que les deux parents sont nés au Canada. L’effet statistiquement positif du fait d’avoir des parents mariés à des non-Juifs sur la probabilité de mariage mixte diminue si les enfants fréquentent une école juive à temps plein et un camp d’été à contenu juif. L’effet disparait si au moins un des parents est un immigrant. Ces résultats impliquent que le taux croissant de mariages mixtes peut être considérablement atténué si la communauté juive trouve les moyens d’augmenter la proportion d’enfants qui poursuivent une socialisation secondaire juive intensive et la proportion d’immigrants dans la communauté juive. L’article conclut en discutant des politiques qui pourraient faciliter ce résultat.


2017 ◽  
Vol 4 ◽  
pp. 13-49
Author(s):  
Roger Bernard

Roger Bernard reprend le thème des enjeux de l’exogamie comme facteur d’assimilation de la population française au Canada. Il puise une fois de plus dans les données de l’enquête nationale « Vision d’avenir », qu’il dirigea en 1990, et, pour comprendre l’évolution de la langue de communication qu’ils utilisent avec leurs parents, il sonde les enfants des 680 familles exogames francophones retenues, à trois moments distincts – à six ans, à treize ans et à la fin de l’adolescence. Ses conclusions, qui valident ses travaux antérieurs – en particulier la légère supériorité de la mère francophone sur le père francophone à maintenir le français en situation d’exogamie –, confirment que l’anglicisation des échanges est à l’oeuvre, que le choix de la langue de communication dépend de celle des parents – surtout en présence d’un parent anglophone dont l’unilinguisme prescrit l’usage de l’anglais – et aussi de l’âge des enfants dont la période critique se situe entre six et treize ans. Bien que l’endogamie demeure l’association conjugale dominante, le phénomène de l’exogamie, ou mariage mixte, connaît un accroissement important depuis les années 1950 en milieu minoritaire où il est devenu un puissant instrument de l’assimilation linguistique des Canadiens français.


2017 ◽  
pp. 111-120
Author(s):  
Madeleine Dreyfus
Keyword(s):  

2016 ◽  
Vol 48 (2) ◽  
pp. 131-153
Author(s):  
Fabien Deshayes
Keyword(s):  

Cet article narre un mariage mixte dans des familles pauvres, entre une femme française âgée de 60 ans et un homme algérien âgé de 44 ans, qui se sont connus quelques mois avant cette union. Des préparatifs à la cérémonie en passant par les conséquences de cette alliance sur le groupe familial, nous suivons chronologiquement les épreuves administratives que doit traverser le couple ainsi que les jugements des proches sur cet événement. En recueillant la parole des divers protagonistes concernés par ce mariage, ce texte souligne les bouleversements qu’il provoque. Cette union a des effets sur les équilibres antérieurs et modifie sensiblement la place des hébergés qui vivent dans l’appartement du couple ainsi que celle des proches. Ceux qu’il s’agissait d’épauler hier reculent dans la hiérarchie et se voient contraints d’envisager de nouvelles protections. Avec cette union, c’est tout le paysage des liens interpersonnels qui se recompose. L’étude ethnographique du mariage permet de lever le voile sur l’ampleur des liens d’interdépendance qui caractérisent les milieux pauvres, que ce soit par l’intermédiaire de transferts économiques, d’hébergements ou par tout un ensemble de services rendus.


2005 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. 59-82 ◽  
Author(s):  
Monica Heller ◽  
Laurette Lévy
Keyword(s):  

L'objectif de cet article est d'explorer les liens entre féminité et ethnicité par le biais de l'étude approfondie des pratiques et idéologies linguistiques de deux femmes francoontariennes mariées à des anglophones. Le mariage mixte est considéré comme un lieu de rencontre privilégié où le pouvoir des conjoints en tant qu'homme et femme confronte le pouvoir des anglophones et des francophones. C'est à travers les pratiques linguistiques que l'on peut découvrir les stratégies que les femmes adoptent pour composer avec leurs conditions de vie, pour puiser dans leurs ressources linguistiques afin de jouir des possibilités qui leur sont offertes. Nous examinerons les conséquences des stratégies adoptées par ces deux femmes pour leur francophonie et pour les rôles qu'elles occupent en tant que femme, c'est-à-dire l'impact de ces stratégies dans le rapport existant entre féminité et ethnicité dans leur vie.


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