division du travail
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(FIVE YEARS 16)

H-INDEX

10
(FIVE YEARS 1)

Population ◽  
2021 ◽  
Vol Vol. 76 (1) ◽  
pp. 155-191
Author(s):  
Lamia Kandil ◽  
Hélène Périvier ◽  
Camille Richou
Keyword(s):  

2020 ◽  
Vol 16 (3) ◽  
pp. 90-111
Author(s):  
Bruno Leclercq

En revenant « aux sources (naturelles) du sens », les Principia Semiotica du Groupe µ jettent un solide pavé dans la mare de toute une tradition sémiologique qui, partant des textes linguistiques (puis visuels), avait plutôt insisté sur la grande inventivité et la grande diversité culturelle des systèmes de signes. En soulignant la dimension résolument naturelle et motivée de la sémiose, le Groupe µ s’en prend frontalement à un certain « axiome de conventionalité » dominant dans la sémiologie contemporaine, notamment dans son paradigme structuraliste. Par le même geste, le Groupe µ s’en prend aussi en droite ligne à une épistémologie d’« idéalisme linguistique (ou plus généralement symbolique) », qui s’est imposée dans la seconde moitié du XXème siècle sous l’influence d’un certain « tournant linguistique » et qui a vu, dans les catégorisations conventionnelles, la source de toute sémiose mais aussi de toute production de connaissance. Par son attention aux sources perceptuelles de la sémiose la plus originaire, le Groupe µ réhabilite tout à la fois une certaine épistémologie réaliste, qui estime que le monde est déjà organisé avant sa structuration dans telle ou telle langue et qu’il motive même cette structuration, et une certaine épistémologie empiriste, qui voit dans l’expérience sensible le lieu de cette motivation et dès lors la source première de la sémiose et de la connaissance. En insistant sur la continuité des processus cognitifs naturels qui régissent cette sémiose avec d’autres dispositifs matériels présents dans le monde animal ou même vivant, la sémiogénétique s’avère aussi solidaire d’une épistémologie plus naturaliste et matérialiste que culturaliste et « glossocentriste ». Reste toutefois que les étapes ultérieures de la sémiose (avec la fonction de renvoi propre à la sémiose indirecte ou l’interprétation propre à la sémiose consciente) rendent, pour le Groupe µ, toute sa place à une sémiose intersubjective plus arbitraire et culturellement dépendante. À partir de nos propres travaux sur la déférence sémantique, nous montrons cependant que la division du travail linguistique, qui garantit cette intersubjectivité du sens, n’implique pas forcément la conventionalité qu’on lui associe généralement, mais qu’elle peut elle aussi, pour certains signes au moins, être liée à une épistémologie réaliste qui s’attache à la motivation naturelle plutôt qu’à l’arbitraire conventionnel de la sémiose.   


2020 ◽  
Vol 24 (1) ◽  
pp. 187-191
Author(s):  
Jing Zhang

*Full article is in FrenchEnglish abstract: This literature review presents seven major works on Durkheim written by leading Chinese researchers and published during the last 10 years. Some of them try to analyse Durkheim’s views in order to understand contemporary Chinese society, by questioning what Durkheim teaches us about moral education, or by examining his conception of the nation. Others are more in the nature of scholarly commentary on his theory, whether by examining notions of anomie, the division of labour, suicide or a moral science.French abstract: Cette revue de littérature présente sept principales publications (écrites par des chercheurs parmi les plus reconnus) consacrées à l’oeuvre de Durkheim en Chine et parues durant les dix dernières années. Certaines d’entre elles s’essayent à analyser l’actualité de Durkheim pour comprendre la société chinoise contemporaine, en interrogeant ce que Durkheim nous apprend à propos de l’éducation morale, ou encore en examinant sa conception de la nation. D’autres relèvent plus du commentaire érudit de sa théorie, que ce soit en se penchant sur la notion d’anomie, de division du travail, sur le suicide ou encore la science morale.


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