aire de répartition
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2021 ◽  
Vol 349 ◽  
pp. 25-39
Author(s):  
Hassan ENNOUNI ◽  
Abdelouahab SAHLI ◽  
Mohammed ATER

Alnus glutinosa (L.) Gaertn. (Betulaceae) est une espèce clé dans certaines formations alluviales et riveraines du continent européen. Au Maroc, elle se trouve en limite méridionale de son aire de distribution où elle est représentée par des formations relictes dans les zones refuges où elle a migré pendant les phases glaciaires du Pléistocène. Malgré sa grande valeur patrimoniale, il y a très peu de données sur son aire de répartition et l’état des peuplements. Ce travail a permis de localiser et cartographier les principaux peuplements dans la zone d’occurrence de cette espèce dans le Rif au nord du Maroc. La typologie des peuplements a été réalisée dans douze sites de référence en déterminant leurs principales caractéristiques telles que la nature du régime forestier, la composition, la taille, le recouvrement et la densité. Les caractéristiques dendrométriques ont permis de renseigner la structure et la dynamique des peuplements. Les résultats obtenus constituent un apport important de données quantitatives géoréférencées sur la répartition actuelle et la dynamique des peuplements d’A. glutinosa au Maroc. Étant donné l’état de conservation des peuplements, la dégradation de l’habitat et la faible régénération, cette espèce peut être considérée comme menacée et doit bénéficier de mesures urgentes de protection.


Naturae ◽  
2021 ◽  
Author(s):  
Melody LIM ◽  
Frédéric BLANC ◽  
Johan MICHAUX ◽  
Lise-Marie PIGNEUR ◽  
François GILLET ◽  
...  

Espèce protégée et en régression sur l’ensemble de son aire de répartition, le Desman des Pyrénées Galemys pyrenaicus (É. Geoffroy Saint-Hilaire, 1811) reste une espèce mal connue malgré les programmes d’actions en faveur de sa conservation mis en œuvre en France depuis 2010. Le manque de connaissance sur la densité des populations et les déplacements des individus nous ont poussés à réaliser une étude de suivi de six populations de Desman répartie sur six sites pyrénéens connus pour abriter l’espèce. La méthode retenue pour cette étude a été l’analyse génétique des fèces nécessitant un protocole non invasif et moins coûteux que les captures ou les suivis par radiopistage. Certaines crottes ont permis de contacter des individus à plusieurs reprises et d’analyser leurs déplacements. L’individualisation des crottes a également permis d’estimer une densité minimale d’individus sur 1,5 km de cours d’eau prospecté réparti sur 3 km, ou encore sur des portions plus restreintes de 250 mètres. Ainsi, les résultats confirment la mobilité du Desman mais aussi son caractère nomade et non territorial. Un des sites n’a cependant pas pu rentrer dans l’analyse des données, car soumis à une pollution menant à la disparition de l’espèce pendant quelques années. Les analyses génétiques ont montré l’efficacité des prospections avec des résultats positifs au Desman pour chaque échantillon prélevé supposé appartenir à l’espèce. Cependant, ils confirment aussi la difficulté de détectabilité de l’espèce malgré sa présence et la nécessité de la prendre en compte, même si elle semble absente à un instant donné sur un site, notamment dans les projets d’aménagement de cours d’eau, afin de respecter la continuité écologique nécessaire à ses déplacements et aux mélanges génétiques des populations.


Naturae ◽  
2021 ◽  
Author(s):  
Ophélie LASNE ◽  
Julien RYELANDT ◽  
Michal HORSÁK ◽  
Veronika HORSÁKOVÁ

Le Vertigo septentrional (Vertigo geyeri Lindholm, 1925) est un Mollusque millimétrique inscrit à l’annexe II de la Directive Habitat-Faune-Flore. La Franche-Comté, qui constitue la limite occidentale de son aire de répartition continentale, abrite le principal bastion de cette espèce au niveau national, ce qui lui confère des responsabilités particulièrement élevées pour le maintien de cette espèce en France. Dans le cadre d’un stage de deuxième année de master, une étude a été conduite afin de caractériser l’habitat et les exigences écologiques du Vertigo geyeri en Franche-Comté, par l’analyse des cortèges botaniques et malacologiques associés, ainsi que les composantes environnementales clés pour cette espèce. Ainsi, 32 sites ont été échantillonnés en 2016 et 2018 dans le Massif jurassien, sur lesquels un relevé malacologique utilisant la méthode du wet sieving a été effectué, en complément d’un relevé botanique phytosociologique comprenant les trachéophytes et les bryophytes. La connaissance de la distribution du Vertigo geyeri dans le Massif jurassien a pu être améliorée, avec à ce jour 62 stations connues en Franche-Comté. Suite à cette étude, nous pouvons estimer que Vertigo geyeri est associé aux tourbières basses neutroclines minétrophes à trèfle d’eau et amblystégiacées (Caricenion lasiocarpae), avec comme espèces structurantes Menyanthes trifoliata L. et Scorpidium cossonii Hedenä. Ces zones humides sont généralement ouvertes, situées au sein de réseaux hydrologiques importants avec une végétation éparse et un sol constamment humide et limité en nutriments.


Naturae ◽  
2020 ◽  
Author(s):  
Pierre CLARTÉ ◽  
François PINET ◽  
Frank D'AMICO

La Cistude d’Europe Emys orbicularis (Linnaeus, 1758) est une tortue d’eau douce menacée sur toute son aire de répartition. Le site Natura 2000 « Grande Brenne » qui fait l’objet de l’étude se situe au centre de la France dans le département de l’Indre (Région Centre-Val de Loire) au sein du Parc naturel régional de la Brenne, territoire propice à l’espèce qui y vit en métapopulations occupant des chaines d’étangs. L’objectif de l’étude est de quantifier en quoi les habitats de landes, forêt, prairies et les cultures créent des contextes paysagers favorisant, ou non, l’occupation des étangs ou/et certaines dynamiques de transition. L’étude d’échelle macro-écologique choisie se base sur les modèles dynamiques de MacKenzie pour rechercher l’existence d’une relation entre les grands types d’habitats terrestres présents sur le site et la dynamique d’occupation de l’espèce. Un échantillon représentatif de 61 étangs suivis durant sept années est prospecté cinq fois par saison afin d’obtenir un ensemble d’histoires de détection. Le paysage à proximité des sites est caractérisé par quatre variables. Les résultats montrent que la présence de landes et de forêts dans le paysage avoisinant les étangs semble favoriser l’occupation de la Cistude. Un scénario de colonisation entre 2011 et 2017 de la périphérie sud du site est suggéré. L’étude permet d’envisager des interactions entre l’occupation de l’espèce et les habitats terrestres présents sur le site. Elle montre aussi qu’il est essentiel de considérer non seulement l’écosystème étang dans la gestion de la Cistude d’Europe, mais également l’ensemble des habitats nécessaires au déroulement du cycle de l’espèce.


2018 ◽  
Vol 337 ◽  
pp. 3
Author(s):  
Khellaf Rabhi ◽  
Amel Akli ◽  
Ahlem Djouhri ◽  
Nassima Yahi ◽  
Salem Boudedja ◽  
...  

L’étude a été menée sur trois plantations de cèdre de l’Atlas réalisées au Djurdjura, et quatre autres dans l’Atlas blidéen, en Algérie. Celles-ci se caractérisent par un contraste écologique et par des différences liées aux méthodes de préparation et de mise en place de chaque plantation. L’objectif était de comparer, en mettant en évidence l’influence de ces conditions, la croissance en hauteur, en diamètre et radiale de ces plantations, avec quelques cédraies naturelles et artificielles d’Algérie, du Maroc et de France. L’analyse descriptive des paramètres dendrométriques a confirmé les potentialités productives du cèdre de l’Atlas et sa faculté à coloniser les zones de montagne. Cette constatation découle du taux de réussite exceptionnel déduit des inventaires. En effet, quelle que soit la plantation, le taux de réussite dépasse 80 %. L’accroissement radial annuel atteint 5,6 mm. À 34 ans, le diamètre moyen avoisine 40 cm et la hauteur dominante 16 m. Bien que les parties préservées des plantations soient une réussite, les volumes initialement reboisés sont réduits de moitié en raison du pacage. Les résultats montrent l’effet positif des cépées de chêne vert sur la reprise et la croissance des jeunes plants, ainsi que l’importance des travaux préparatifs visant à stabiliser les terrains en forte pente et à améliorer le comportement hydrique du sol (banquettes et terrasses). Bien que le cèdre croisse de manière satisfaisante en zones sèches, il apparaît plus productif en dehors de son aire de répartition naturelle, par exemple en Bretagne. Cette essence pourrait constituer une espèce d’avenir pour les reboisements et l’amélioration des peuplements en Algérie, en raison de son adaptation aux conditions de milieu difficiles (sécheresse) et de sa productivité.


2018 ◽  
Vol 142 (2) ◽  
pp. 47-54
Author(s):  
Jean-François Rail

Dans l’aire de coordination du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, on compte 27 sites abritant des colonies actives d’oiseaux marins. Cette communauté compterait plus de 23 000 couples nicheurs appartenant à 8 espèces, dont 4 laridés et 3 alcidés, en plus du cormoran à aigrettes (Phalacrocorax auritus). Le goéland argenté (Larus argentatus) et le cormoran à aigrettes, de par leur abondance et leur répartition, sont sans doute les deux espèces les plus représentatives de l’aire d’étude. Quatre espèces sont tout près de la limite amont de leur aire de répartition dans le Saint-Laurent. Les effectifs de la plupart des espèces ont fluctué passablement depuis le milieu des années 1970, mais apparaissent maintenant relativement stables. Deux tendances plus récentes apparaissent cependant : la multiplication rapide du guillemot marmette (Uria aalge) et le déclin du guillemot à miroir (Cepphus grylle) jusqu’à un niveau très bas. Des recommandations sont émises pour la conservation et la gestion de cette communauté.


2017 ◽  
Vol 141 (2) ◽  
pp. 42-52 ◽  
Author(s):  
Michel Savard ◽  
Majella Larochelle ◽  
Jean-Marie Perron

La pêche d’une naïade de la cordulie tricoteuse (Odonata : Corduliidae : Somatochlora filosa), le 7 septembre 2016 à Sainte-Catherine-de-Hatley, en Estrie, au Québec, représente une première mention de l’espèce au Canada. Fort méconnu, l’habitat de reproduction de cette espèce est rapporté pour la deuxième fois en Amérique du Nord. La découverte inattendue de cette population relique, isolée de 575 km au nord de son aire de répartition connue, soulève un questionnement sur la composition originelle de l’odonatofaune de la sous-zone de la forêt décidue du Québec, la plus perturbée depuis la colonisation et l’exploitation du territoire par les humains pour ses ressources naturelles. De plus, la cordulie linéaire (S. linearis) est ramenée dans la liste des espèces d’odonates du Québec, sur la base de l’authentification du spécimen capturé en 1877 par l’abbé Léon Provancher. Trois autres espèces rhéophiles de cordulies pourraient habiter les sources et les ruisseaux forestiers du sud de la province.


2017 ◽  
Vol 141 (2) ◽  
pp. 53-60
Author(s):  
Alexandre Anctil ◽  
Hilde Marie Johansen ◽  
Junior A. Tremblay

Le moucherolle à côtés olive (Contopus cooperi) a subi un important déclin depuis la fin des années 1960. La mise en place de mesures visant à favoriser son rétablissement est par contre limitée par notre manque de connaissances sur l’écologie de la nidification de l’espèce. L’objectif de cette étude était d’acquérir des connaissances sur le succès et l’habitat de nidification du moucherolle à côtés olive dans un paysage sous aménagement forestier de la forêt boréale de l’Est. Au cours des étés 2015 et 2016, 38 sites occupés par au moins 1 moucherolle à cotés olive ont été répertoriés et un total de 13 nids, tous dans des épinettes noires (Picea mariana) vivantes, ont été trouvés. Le succès de nidification a été évalué à 53,8 %, la prédation, potentiellement par le mésangeai du Canada (Perisoreus canadensis), et les conditions météorologiques adverses étant les 2 causes d’échec les plus probables. À l’échelle du paysage, les moucherolles à côtés olive ont sélectionné les peuplements mixtes, les bordures forestières et les coupes récentes. Notre étude aura permis d’obtenir d’importantes informations sur l’écologie de la nidification du moucherolle à côtés olive dans l’est de son aire de répartition.


2016 ◽  
Vol 130 (3) ◽  
pp. 216
Author(s):  
Louis Lazure ◽  
Patrick Paré ◽  
Nathalie Tessier ◽  
Patrice Bourgault ◽  
Geneviève Dubois ◽  
...  

New records of the Southern Flying Squirrel (Glaucomys volans) in Quebec expand its known range in the province 150 km east to the appalachian foothills and farther west than previously assumed. We obtained individuals through live trapping, trapper collaboration, and opportunistic discoveries. Species identification was confirmed with morphological traits and molecular analysis. individuals were smaller in the eastern part of the province in terms of mass, total length, and tail length. Some live captures also seem to corroborate the fact that Southern Flying Squirrels are mainly associated with mature hardwood forests.De nouvelles mentions du petit polatouche (Glaucomys volans) au Québec permettent d’étendre son aire de répartition connue jusqu’à 150 km à l’est dans les contreforts des appalaches et plus à l’ouest que présumé. Les spécimens ont été obtenus via des captures vivantes, la collaboration des trappeurs et des découvertes opportunistes. L’identification de l’espèce a été confirmée sur des bases morphologiques et moléculaires. Les individus étaient plus petits dans l’est de la province en considérant la masse, la longueur totale et celle de la queue. Les quelques captures d’animaux vivants semblent corroborer que le petit polatouche est davantage associé, au niveau de l’habitat, aux peuplements de feuillus matures.


2015 ◽  
Vol 139 (2) ◽  
pp. 42-47
Author(s):  
Christian Fortin ◽  
Benoit Caron

Dans le cadre d’une étude d’impact environnemental et social, un inventaire de micromammifères a été réalisé, en août 2014, à l’extrémité nordique de la péninsule d’Ungava, au Nunavik. Trois espèces ont été capturées à l’aide de pièges-trappes, soit le lemming d’Ungava (Discrostonyx hudsonius), le campagnol des champs (Microtus pennsylvanicus) et le campagnol-lemming boréal (Synaptomys borealis). Les spécimens de campagnol-lemming boréal représentent les mentions publiées les plus nordiques pour cette espèce au Québec. La précédente mention la plus septentrionale était située à 311 km de la mention la plus nordique de la présente étude.


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