organisation sociale
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Caderno CRH ◽  
2021 ◽  
Vol 34 ◽  
pp. 021005
Author(s):  
Luciano Martínez Valle

<p>Este artículo analiza las modalidades recientes de proletarización de los trabajadores rurales de los agronegocios de flores y brócoli en la provincia de Cotopaxi, en la sierra del Ecuador. Se trata de un territorio rural donde la modernización capitalista no requiere de la expropiación total del recurso tierra; por lo mismo, utiliza tanto a trabajadores sin tierra ubicados en la parte baja como a campesinos indígenas que todavía disponen de parcelas ubicadas en la parte alta. Para esto, se indagan las estrategias desplegadas por los empresarios<br />para conservar su dominación en el campo social y que buscan la reproducción de relaciones clientelares, así como el cambio de habitus entre los asalariados de este territorio. Se examinan también las limitaciones de los asalariados rurales en el ámbito organizativo frente a flexibilización del mercado laboral. Este trabajo se basa en investigaciones realizadas desde el año 2012 hasta la actualidad en las cuales se utilizaron encuestas a familias rurales y entrevista a actores clave del territorio.</p><p><strong>A ESPECIFICIDADE DOS RECENTES PROCESSOS DE PROLETARIZAÇÃO NA SERRA EQUATORIANA</strong></p><p>Este artigo analisa as recentes modalidades de proletarização de trabalhadores rurais na agroindústria de flores e de brócolis que atuam na província de Cotopaxi, no altiplano equatoriano. Este é um território rural onde a modernização capitalista não exige a expropriação total dos recursos da terra, por isso utiliza tanto os trabalhadores sem-terra localizados na parte baixa como os camponeses indígenas, que ainda têm parcelas de terras localizadas na parte alta do território. As estratégias implementadas pelos empresários para preservar seu domínio no campo social são investigadas em relação à reprodução das relações de clientela, bem como à mudança do habitus entre os trabalhadores assalariados desse território. Também examina as limitações dos<br />trabalhadores rurais no campo organizacional e a atual implementação de políticas públicas que conduzem a uma flexibilização do mercado de trabalho. Este trabalho baseia-se em pesquisas realizadas desde 2012 até o presente, utilizando sondagens às famílias rurais e entrevistas com atores-chave no território.</p><p>Palavras-chave: Proletarização. Agronegócio. Campo Social. Flexibilização. Organização social.</p><p><strong>THE SPECIFICITY OF RECENT PROLETARIANIZATION PROCESSES IN ECUADORIAN HIGHLANDS</strong><br /><br />This article analyzes there cent modalities of proletarianization of rural workers in flower and broccoli agribusinesses in the province of Cotopaxi in the Ecuadorian highlands. This is a rural territory where capitalist modernization does not require the total expropriation of land resources. Therefore, it<br />uses both landless workers located in the lowerpart, as well as indigenous peasants who still have plots located in the upper part. The strategies deployed<br />by the businessmen to preserve their domination in the social field are being investigated, and they are seeking there production of clientelist relations, as<br />well as the change of habitus among the workers of this territory. It also examines the limitations of rural workers in the organizational field and<br />the current deployment of public policies that lead to a flexibilization of the labor market. This work is based on research conducted from 2012 to the present, using surveys of rural families and interviews with key actors in the territory.</p><p>Keywords: Proletarianization. Agribusiness. Social Field. Flexibilization. Social Organization</p><p><strong>LA SPÉCIFITÉ DES RÉCENTS PROCESSUS DE PROLÉTARISATION DANS LES HAUTS PLATEAUX ÉQUATORIENS</strong><br /><br />Cet article analyse les récentes modalités de prolétarisation des travailleurs ruraux dans les entreprises agroalimentaires de fleurs et de brocolis dans la province de Cotopaxi, sur les hauts plateaux équatoriens. C’est un territoire rural où la modernisation capitaliste n’exige pas l’expropriation totale des ressources foncières. Elle utilise donc à la fois des travailleurs sans terre situés dans la partie basse, ainsi que des paysans indigènes qui ont encore des parcelles situées dans la partie haute. Les stratégies déployées par les hommes d’affaires<br />pour préserver leur domination dans le domaine social son tétudiées, et elles visent la reproduction des relations de clientèle, ainsi que le changement<br />d’habituschez les salariés de ce territoire. On y examine également les limites des travailleurs ruraux dans le domaine organisationnel et le déploiement<br />actuel des politiques publiques qui conduisent à une flexibilisation du marché du travail. Cet article s’appuie sur des recherches menées depuis 2012, à partir d’enquêtes auprès des familles rurales et d’entretiens avec les acteurs clés du territoire.</p><p>Mots-Cles: Prolétarisation. Entrepriseagricole. Champ Social. Flexibilisation. Organisation sociale.</p>


Author(s):  
Claire Vachet

Dans La solution scientifique de la question sociale, résumés et fragments de l’organisation du bonheur, le militant anarchiste individualiste Paraf-Javal expose sa vision du changement social. Face à une société capitaliste et autoritaire qu’il considère malade, l’anarchiste propose une nouvelle organisation sociale épurée de ses perversions et qui serait alors la garante du bonheur collectif. Ce changement repose sur le « transformisme universel », lequel suppose la satisfaction des besoins naturels par la pratique des mouvements bons ainsi qu’une circulation correcte de la « substance universelle ». L’anarchiste affirme alors que le bonheur ne peut advenir sans une application scrupuleuse des lois de la nature et qu’il correspond à l’anarchie, c’est-à-dire à la disparition du droit positif et au règne du droit naturel.


2021 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 128
Author(s):  
Lassané Yaméogo

FR. S’appuyant sur une enquête qualitative menée dans les médias à capitaux publics au Burkina Faso en 2019, cet article analyse les interrelations entre genre et technologie, et conforte le postulat que les métiers techniques sont construits ou représentés autour d’une organisation sociale sexuée. D’une part, les rapports entre les journalistes et les techniciens des deux sexes sont disputés et construits autour des notions de « centre » représenté par les journalistes, vus comme l’instance la plus importante et de « périphérie » incarnée par les techniciens, considérés comme des ouvriers ou des agents de soutien des journalistes. Ces rivalités de reconnaissance sociale et professionnelle entre les deux groupes professionnels s’accentuent davantage quand les journalistes s’autoproclament techniciens, affirmant être désormais capables d’exercer les métiers techniques grâce aux facilités que leur offre le numérique. D’autre part, des stéréotypes liés au sexe caractérisent les relations professionnelles, participant à une sous-représentation des femmes techniciennes ou à une masculinisation du métier. La recherche montre, en outre, que le travail de la technicienne est sous-valorisé au sein du microcosme professionnel ou du champ médiatique et hyper valorisé par la société extra-journalistique. Dans l’imaginaire du monde intra-médiatique qui est aussi celui des techniciens, la capacité de la femme à exercer des métiers techniques est relativisée ou réfutée. Mais, lorsque les femmes s’illustrent par le travail, la combattivité, l’affirmation de soi, elles sont représentées par les hommes comme des « hommes » donnant à voir une forme d’égalisation des rapports professionnels entre les techniciens et les techniciennes. L’article révèle, par ailleurs, des formes de résistances, de la part des femmes techniciennes, à cette dévalorisation professionnelle. A contrario, les encouragements et les félicitations qu’elles reçoivent du monde non-journalistique représentent pour elles des sources d’inspiration, d’affirmation de soi et d’engagement plus prononcé dans le métier. Enfin, l’article montre que, dans les métiers techniques, le progrès technologique est source de rupture générationnelle féminine.    ***   EN. This paper analyzes the interrelationships between gender and technology (based on qualitative research of public-funded media in Burkina Faso in 2019) and confirms that the constitution and representation of technical professions are rooted in a gender-based social organization. On the one hand, the relationship between journalists and technicians of both sexes are defined and built around the notions of a “center” represented by journalists (considered the most important aspect of the media structure), and a “periphery” incarnated by technicians (considered supporting agents of journalists). The rivalry for social and professional recognition between the two groups escalates when journalists proclaim themselves technicians, claiming to be able to exercise technical professions thanks to the ease offered by digital technology. On the other hand, gender stereotypes characterize professional relationships, contributing to an under-representation of women technicians and to a masculinization of the profession. The research shows, moreover, that the work of the female technician is undervalued within the professional microcosm and in the media field and overvalued by extra-journalistic society. In the imaginary of the realm of intra-media, which is also that of technicians, women's ability to exercise technical professions is relativized or denied. But, when women distinguish themselves through work, combativeness or assertiveness, they are represented by men as “men” as a way of equalizing professional relationships between male technicians and female technicians. This paper also reveals forms of resistance on the part of female technicians to this professional devaluation. On the other hand, the encouragement and congratulations they receive from the non-journalistic world represent sources of inspiration, self-assertion and a clearer commitment to the profession. Finally, the article shows that, in the technical professions, technological progress is a source of female generational rupture.   ***   PT. Com base em uma pesquisa qualitativa realizada na mídia pública em Burkina Faso em 2019, este artigo analisa as inter-relações entre gênero e tecnologia e apóia o postulado de que as profissões técnicas são construídas ou representadas em torno de uma organização social de gênero. Por um lado, as relações entre jornalistas e técnicos de ambos os sexos são disputadas e construídas em torno das noções de “centro” representadas pelos jornalistas, vistos como a instância mais importante, e de “periferia” encarnadas pelos técnicos, considerados agentes de apoio de jornalistas. Essas rivalidades por reconhecimento social e profissional entre os dois grupos profissionais se acentuam ainda mais quando jornalistas se proclamam técnicos, afirmando poder exercer profissões técnicas graças às facilidades oferecidas pela tecnologia digital. Por outro lado, os estereótipos de gênero caracterizam as relações profissionais, contribuindo para uma sub-representação das técnicas mulheres ou para uma masculinização da profissão. A pesquisa mostra, além disso, que o trabalho da mulher técnica é subvalorizado dentro do microcosmo profissional ou do campo da mídia e hipervalorizado pela sociedade extrajornalística. No imaginário do mundo intra-midiático, que é também o dos técnicos, a capacidade das mulheres de exercer profissões técnicas é relativizada ou refutada. Mas, quando as mulheres se distinguem por meio do trabalho, da combatividade, da assertividade, são representadas pelos homens como "homens", mostrando uma forma de equalização das relações profissionais entre técnicos e técnicas. O artigo também revela formas de resistência, por parte das técnicas, a essa desvalorização profissional. Por outro lado, o incentivo e as felicitações que recebem do mundo não jornalístico representam para elas fontes de inspiração, autoafirmação e compromisso mais nítido com a profissão. Por fim, o artigo mostra que, nas profissões técnicas, o progresso tecnológico é uma fonte de ruptura geracional feminina.   ***


2020 ◽  
Vol 50 (1) ◽  
pp. 69
Author(s):  
Alessandro Mancuso ◽  
Anne-Hélène Kerbiriou
Keyword(s):  

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