variations saisonnières
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(FIVE YEARS 9)

H-INDEX

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(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
pp. 193-198
Author(s):  
Azdinia Zidane ◽  
Mourad Taherti ◽  
Leila Gadouche ◽  
Sarra Metlef ◽  
Adda Ababou

La reproduction contribue directement à la rentabilité des élevages et les performances associées sont synthétisées dans des indicateurs économiques centraux dans l’analyse des performances globales des systèmes d’élevages. L’activité sexuelle et ainsi les performances reproductives des brebis sont affectées par des facteurs environnementaux, en premier lieu la photopériode. La brebis Ouled Djellal, naturellement davantage désaisonnée que d’autres races ovines, est peu sensible au facteur photopériodique, parvenant ainsi à maintenir des cycles sexuels pendant la majeure partie de l’année et exprimant peu d’anoestrus saisonnier. Les performances reproductives de cette race n’étant que partiellement exploitées, la présente étude a visé à les caractériser dans la région de Chlef, Algérie. Elle a concerné 834 brebis Ouled Djellal réparties dans 20 exploitations localisées dans différentes communes avec 417 brebis pour chaque saison. Les brebis étaient âgées de trois à cinq ans, et soumises à la photopériode et aux températures naturelles. Les paramètres reproductifs analysés à l’automne et au printemps ont été les taux de fertilité, de fécondité, de prolificité, de productivité numérique et de mortalités. A l’exception des mortalités qui ont montré une différence non significative entre l’automne et le printemps, les résultats sur les autres paramètres de performance ont mis en évidence une différence très significative (p < 0,0001) entre les deux saisons. Malgré ces différences entre saisons, dont les origines sont discutées, les performances reproductives analysées ont été globalement encourageantes pour améliorer la rentabilité des élevages de cette race.


2020 ◽  
Vol 9 (1) ◽  
pp. 61-69 ◽  
Author(s):  
D. GUILLAUME

Juments et étalons présentent une phase de reproduction pendant les jours croissants ou longs, au printemps et en été. La majorité des juments n’ont pas d’ovulation en hiver. Ce rythme annuel de reproduction est synchronisé par les variations annuelles de la longueur du jour. Un éclairement artificiel de 14,5 h, débuté en hiver, avance la première ovulation annuelle des juments. Certaines des étapes de la transmission de l’information lumineuse ont été vérifiées chez les équidés. Le message lumineux est transformé en influx nerveux par des cellules spécialisées de la rétine. Cet influx, via le noyau supra-chiasmatique puis le ganglion cervical supérieur, agit sur la glande pinéale. Les pinéalocytes répondent à une stimulation noradrénergique en libérant la mélatonine. Cette hormone, sécrétée pendant la phase obscure, agit sur des récepteurs membranaires spécifiques. L’administration de mélatonine exogène sous forme d’implants sous-cutanés ou, dans certaines conditions, sous forme orale, supprime l’effet photostimulant d’un jour long. L’utilisation d’implants est actuellement à l’étude pour mettre au point un traitement de désaisonnement. La sécrétion des neurones à GnRH est ensuite régulée par des neuromédiateurs. La naloxone, antagoniste des opiacées endogènes, induit une décharge de GnRH suivie d’une libération de LH et de FSH chez la jument en inactivité. Les hormones thyroïdiennes ont probablement une action à ce niveau. L’alternance d’un mois de jours courts et d’un mois de jours longs qui permet, chez les petits ruminants mâles, d’abolir les variations saisonnières est, dans l’état actuel des travaux, inefficace chez l’étalon ou la jument. Pour avancer la date de la première ovulation annuelle, les éleveurs ne disposent actuellement que d’un traitement comportant 14,5 h d’éclairement par jour, commencé vers le solstice d’hiver et appliqué pendant 35 jours.


2020 ◽  
Vol 68 ◽  
pp. S43-S44
Author(s):  
S. Bamouni ◽  
D. Hémon ◽  
L. Faure ◽  
J. Clavel ◽  
S. Goujon

Author(s):  
Jean François Serratrice

Le Pont du Gard est un pont-aqueduc romain construit vers 50 après JC pour assurer le franchissement des gorges du Gardon par un aqueduc d’alimentation de la ville de Nîmes (France). Le pont-aqueduc et le pont routier attenant sont édifiés sur un entablement calcaire urgonien, karstifié et fracturé. Les ouvrages enjambent le lit mineur du Gardon par une voûte qui relie les piles VII et VIII. D’un point de vue géologique, ce chenal profond constitue une incision fracturée majeure dans ce paysage rocheux. Depuis près d’un siècle, les craintes d’une déstabilisation des flancs subverticaux de ce chenal ont motivé la mise en place de protections et de dispositifs de renforcement du massif rocheux. Un appareillage constitué par deux boulons instrumentés au moyen de capteurs extensométriques et une sonde de température a été mis en place dans l’appui rocheux de la pile VII et a fait l’objet d’un suivi pendant plusieurs années. Cette auscultation révèle des déformations de la roche qui évoluent avec le régime saisonnier des températures atmosphériques. Parmi les fluctuations journalières, des petits évènements semblent pouvoir être attribués à la variation de la température de l’eau pendant certaines crues du Gardon. Un calcul approximatif de ces variations saisonnières et momentanées a été effectué au moyen d’une formulation analytique. Un premier paragraphe présente une revue bibliographique des effets thermiques dans les massifs rocheux sous l’influence des conditions climatiques. Le paragraphe suivant est consacré à la présentation du site, de ses conditions environnementales et des travaux de renforcement. Les principales caractéristiques du dispositif d’auscultation sont présentées ensuite, puis les données recueillies. Une simulation des effets de la température est proposée enfin. Les résultats permettent d’expliquer effectivement l’ordre de grandeur des déformations observées dans la roche.


Author(s):  
M. Hadj SaÏd ◽  
F. Campana ◽  
U. Ordioni ◽  
R. Lan ◽  
C.M. Chossegros

Introduction : Certaines pathologies présentent des tendances saisonnières dans leur incidence et leur prévalence. Ces tendances s’expriment par l’intérêt affiché dans le nombre de recherches sur Internet pour ces pathologies selon les mois de l’année. Matériel et Méthodes : Les données des requêtes de Google Trends© ont été extraites de décembre 2007 à décembre 2017. Celles-ci ont été traitées et calculées par volume trimestriel de recherche correspondant à chacune des quatre saisons sur cette période de 10 ans. Les données ont été isolées pour la région géographique spécifique correspondant à la France pour les termes de recherche suivants : « alvéolite », « cellulite de la face », « alvéolite dentaire », « cellulite dentaire » et « abcès dentaire ». Le même procédé a été réalisé pour les régions géographiques correspondant aux USA et à l’Australie avec les termes de recherche « alveolitis », « facial cellulitis », « dental alveolitis », « dental cellulitis », « dental abcess ». Les effets saisonniers ont été calculés à l’aide de modèles de régression. Résultats : En France, le volume de recherche est le plus élevé en hiver. Les patients manifestent le plus faible intérêt de recherche pour les cellulites et abcès dentaires pendant l’été (p <0,05). Les variations saisonnières sont comparables aux EZtats-Unis (hémisphère nord) alors qu’en Australie (hémisphère sud), elles présentent une tendance inverse. Les tendances de recherche pour l’alvéolite sont stables durant l’année (p <0,05). Conclusion : Au regard des données des requêtes de Google Trends, les cellulites de la face semblent plus susceptibles de se produire pendant les mois d’hiver, contrairement aux alvéolites qui n’ont pas de tendance saisonnière.


NAAJ ◽  
2019 ◽  
pp. 132-144
Author(s):  
FRÉDÉRIC SAHA

Le climat soudano-sahélien règne sur la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Cette région présente le plus grand retard socioéconomique du pays (INS, 2015). La faible productivité du milieu et la forte croissance démographique sont entre autres les principaux facteurs explicatifs. Cette région se raccorde à la bande sahélienne du continent africain caractérisée par une longue saison sèche. Le contexte contemporain des changements climatiques est un défi supplémentaire pour les populations de cette zone. Cette contribution met en exergue les différents visages de l’incertitude climatique qui affecte essentiellement les précipitations dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Une analyse de l’incidence de cette incertitude sur les initiatives d’adaptation est ensuite livrée. Les investigations reposent sur une enquête de terrain menée dans les six départements que compte cette région. En outre, l’analyse des données pluviométriques permet de faire différentes observations. Il en ressort que les variations saisonnières et interannuelles des précipitations sont difficilement prévisibles. Même l’orientation du changement est variable d’une année à une autre, cela complique les initiatives d’adaptation aux risques dans cette zone.


2019 ◽  
Vol 36 ◽  
pp. A88-A89
Author(s):  
F. Yangui ◽  
H. Blibech ◽  
H. Rjab ◽  
N.E.H. Mbarek ◽  
M. Triki ◽  
...  

2019 ◽  
Vol 36 ◽  
pp. A156
Author(s):  
H. Cherif ◽  
B. Dhahri ◽  
A. Saidane ◽  
S. Abderrahmani ◽  
J. Ben Ammar ◽  
...  

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