taux de parasitisme
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Author(s):  
Besmer Régis Ahissou ◽  
Wendnéyidé Mathieu Sawadogo ◽  
Schémaéza Bonzi ◽  
Hugues Baimey ◽  
Irénée Somda ◽  
...  

La chenille légionnaire d'automne Spodoptera frugiperda (Lepidoptera: Noctuidae) est un ravageur vorace qui se nourrit principalement de céréales et autres cultures d'importance économique. Originaire d'Amérique, elle a récemment envahi les pays d'Afrique sub-saharienne où elle menace actuellement la sécurité alimentaire. Les connaissances sur ses ennemis naturels en Afrique sont limitées. Dans cette étude, nous avons cherché à identifier les arthropodes, les champignons et les nématodes entomopathogènes qui contrôlent naturellement ce ravageur au Burkina Faso. Des échantillonnages d'insectes, y compris des larves et des masses d'œufs, ont été réalisés dans 47 champs de maïs d'octobre 2019 à novembre 2020. Une vingtaine d'espèces de parasitoïdes, de prédateurs et de champignons entomopathogènes associés à la chenille légionnaire d'automne ont été identifiées. Le taux de parasitisme global était de 10,5 %. Les nématodes (Mermithidae) étaient les parasites les plus fréquents (73,2% des larves parasitées). Les parasitoïdes identifiés comprenaient des Hyménoptères [Coccygidium luteum (Brullé), Chelonus bifoveolatus (Szépligeti)] et des Diptères (Drino sp.). Les prédateurs comprenaient des Areneae et des insectes appartenant aux familles suivantes : Carabidae (Calleida sp.), Coccinellidae [Cheilomenes sulphurea (Olivier)], Forficulidae [Diaperasticus erythrocephalus (Olivier), Forficula senegalensis (Serville)], Formicidae [Pheidole megacephala (Fabricius) et autres], Mantidae, Pentatomidae et Reduviidae (Rhynocoris sp.). Les prédateurs les plus abondants étaient les Forficulidae (51%), Formicidae (15%) et Coccinellidae (13%). Nous préconisons le développement de la lutte biologique de conservation, car cette approche peut être simple et rentable pour contrôler ce ravageur.


2020 ◽  
Vol 16 (40) ◽  
Author(s):  
Jérôme T. Yaméogo ◽  
Rabiatou Ya Sadia Ouattara ◽  
Boalidioa Tankoano ◽  
Mipro Hien ◽  
Paulin Ouoba

Les parcs agroforestiers occupent des superficies non négligeables au Burkina Faso. Mais, du fait de la pression foncière, ils subissent des formes d’exploitation qui menacent leur existence dans le moyen terme. Pour une gestion durable des parcs agroforestiers, leur connaissance sur le plan floristique s’impose. C’est ainsi qu’une étude floristique a été menée dans les parcs agroforestiers des forêts classées de Dindéresso et de Kuinima à l’Ouest du Burkina Faso. L’objectif est de contribuer à une meilleure gestion du peuplement ligneux des parcs agroforestiers. Pour ce faire, un inventaire forestier dans des placettes circulaires de 900 m² a été réalisé en vue d’établir la liste floristique, la diversité spécifique et d’apprécier l’état de la régénération et l’état sanitaire des peuplements ligneux. Au total, 27 espèces ligneuses réparties en 14 familles et 27 genres dans les parcs agroforestiers de Dindéresso et 27 espèces ligneuses réparties en 12 familles et 26 genres dans les parcs agroforestiers de Kuinima ont été inventoriées. La diversité spécifique de Shannon-Weaver est faible avec 1,80 bit pour les parcs agroforestiers de Dindéresso et 1,33 bit pour ceux de Kuinima. La régénération est beaucoup plus marquée par l’espèce Vitellaria paradoxa Gaertn.f. suivie de Anacardium occidentaleL. [cult.]. Les taux de régénération sont de l’ordre de 54,12% et 9,41% pour Dindéresso puis 35,64% et 26,60% pour Kuinima respectivement, pour Vitellaria paradoxa et Anacardium occidentale. L’appréciation de l’état sanitaire révèle que 49,85% des pieds de Vitellaria paradoxa inventoriés dans la forêt classée de Kuinima sont parasités. Par contre dans la forêt classée de Dindéresso, le taux de parasitisme des pieds de Vitellaria paradoxa est de 13,37%. Au regard de ces taux de parasitisme, il est plus que nécessaire de développer des stratégies de lutte contre ces plantes parasites. À court et moyen termes si rien n’est fait, ces parasites affecteront considérablement les capacités de cette espèce agroforestière à fournir des biens et services.


2005 ◽  
Vol 76 (3) ◽  
pp. 115-122 ◽  
Author(s):  
J.-P. Nénon

Dans le sud du Québec, Megarhyssa atrata vole de mai à septembre avec un pic nettement marqué durant la première quinzaine de juin; les mâles apparaissent dès le 19 mai, les femelles sont rencontrées jusqu'au 9 septembre. Durant l'été 1992, M. atrata a représenté 50% du peuplement constitué par trois espèces de Megarhyssa sympatriques et inféodées au même hôte, Tremex columba, en développement dans l'orme américain (Ulmus americana). Par contre, M. atrata représentait 60 % de la population totale de femelles des trois espèces. Le taux de parasitisme estimé sur 107 individus-hôtes observés était de 57,9 %. M. atrata se développe en ectoparasitoïde et son cycle, qui est probablement de 2 ans, comprend quatre stades larvaires. M. atrata apparaît comme un élément de régulation des populations de Tremex columba et pourrait être un agent de lutte biologique en foresterie. Ces données sur l'écobiologie de M. atrata sont les premières pour le Canada.


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