sciences naturelles
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Author(s):  
Maude Roy-Vallières

Les rétractations d’articles sont le dernier recours de la science pour assurer sa crédibilité. Cette étude souhaite identifier les raisons qui poussent les chercheurs à investiguer les rétractations dans leur champ de recherche. Pour ce faire, une revue de littérature et une analyse qualitative de celle-ci sont menées. Les résultats montrent que 70 % des études sur les rétractations ont été menées dans le domaine des sciences naturelles et médicales. Huit raisons de s’y intéresser sont identifiées, les plus fréquentes étant l’impact négatif sur la recherche et la pratique, la haute médiatisation des cas de fraude et le nombre annuel élevé de publications. Les résultats contribuent à justifier la prévalence de ces études en sciences naturelles et médicales, mais soulèvent la nécessité de réaliser des études supplémentaires et d’établir des bases de données compréhensives dans les autres champs de recherche pour assurer la qualité de la recherche scientifique.


Author(s):  
Silvia Falconieri

Dès la deuxième moitié du xixe siècle, les juristes spécialistes du droit colonial semblent fort sensibles à l’intégration des savoirs extra-juridiques, émanant du milieu des sciences naturelles et sociales, dans leurs discours et pratiques. Cette attitude se manifeste de manière d’autant plus évidente dans la définition des rapports juridiques entre français et indigènes, lorsqu’il s’agit d’encadrer des cas hybrides ou limites. Comment les spécialistes du droit d’outre-mer sélectionnent-ils et utilisent-ils ces connaissances dans la pratique quotidienne du droit ? De quelle manière se construit-il le dialogue entre les juristes et les autres savants ? Quels sont les enjeux de l’usage de ces savoirs ? Cet article aborde ces problématiques, en se concentrant sur la mobilisation des études des orientalistes et de l’anthropologie physique dans la construction des catégories d’« étrangers assimilés aux indigènes » et de « métis ».


2021 ◽  
pp. 1-3
Author(s):  
Geoffrey G.E. Scudder

Abstract Type material (treated as syntypes) of Oxycarenus breddini Bergroth, 1905 has been found in the Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique in Brussels, Belgium. A lectotype has been designated, and so the neotype is redundant.


2021 ◽  
Vol 2 (1) ◽  
pp. 01-31
Author(s):  
Denis Bertrand

Après avoir rappelé la généalogie théorique de la sémiotique, entre linguistique, anthropologie et phénoménologie, nous souhaitons mettre en évidence les propriétés de la sémiotique post-greimassienne en montrant que la « signification en acte », son objet, implique simultanément la saisie des formants, leur structuration, leur énonciation, leur mise en perspective, leurs implications dans le champ social et leurs enjeux anthropologiques. Nous nous appuyons sur deux exemples, l’un textuel, l’autre lexical. Le premier aura pour objet une lecture sémiotique transversale d’un texte de Victor Hugo, « L’archipel de la Manche », prologue de son roman Les Travailleurs de la mer (1866, éd. de 1883) : nous montrons comment la grande trame pluri-disciplinaire des sciences naturelles, humaines et sociales prend corps dans ce texte travers une poétique et une politique de l’énonciation, discipline première et ultime. Le second exemple a pour objet l’actant collectif à travers la saisie du pronom « nous », entre inclusion et exclusion. Nous prenons alors appui sur le texte ultime de Paolo Fabbri (à paraître), « Les identités collectives », pour interroger les nombreuses voies de passage entre la forme langagière et les politiques de l’altérité qu’elle induit. Cette conférence est donnée en hommage à ce grand sémioticien italien, disparu le 2 juin 2020. 


Phronesis ◽  
2021 ◽  
Vol 10 (2-3) ◽  
pp. 24
Author(s):  
Geneviève Therriault ◽  
Isabelle Vivegnis ◽  
Émilie Morin ◽  
Patrick Charland ◽  
Anderson Araújo-Oliveira
Keyword(s):  

Semiotica ◽  
2020 ◽  
Vol 2020 (234) ◽  
pp. 45-58
Author(s):  
Waldir Beividas

Résumé La théorie sémiotique s’est développée comme une théorie de la production du sens et de sa manifestation dans les diverses pratiques humaines. Dernièrement, elle est demandée à rendre compte de l’émergence du sens, de sa nature. Pour la philosophie merleaupontienne ce point d’origine est donné dans la perception, comme le premier sol où le sens se fait. La perception détient la primauté de la construction du monde signifiant pour l’homme. Dans les sciences naturelles, les neurosciences pointent vers le cerveau, en particulier l’équipement neuronal que nous avons en tant qu’hommes, comme le siège de la construction du sens. Notre connaissance du monde vient d’une « neuroception », un néologisme inévitable pour lui donner un air de famille avec celui de la « per-ception ». Devant ces deux positions théoriques, nous pouvons en sémiologie et linguistique offrir et défendre l’hypothèse que notre connaissance du monde est péremptoirement générée dans les mailles des langages. Une opération de sémioception, basée sur l’acte sémiologique arbitraire des langages, commande la perception humaine elle-même, avec antécédence. Ce n’est pas le cerveau qui « fait de l’esprit », c’est plutôt le langage qui « fait le cerveau » humain.


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