Prise en charge des mucites orales chez les enfants cancéreux : Recommandations de bonnes pratiques en 2015

2015 ◽  
Vol 7 (4) ◽  
pp. 206-212
Author(s):  
A. El Bousaadani ◽  
L. Eljahd ◽  
A. Benzaouia ◽  
L. Belfaquir ◽  
R. Abada ◽  
...  
Author(s):  
A. Chauvin ◽  
C. Massoubre ◽  
C. Gil-Jardine ◽  
R. Sicot ◽  
P. Le Conte ◽  
...  

De nombreux patients consultant aux urgences souffrent de pathologies psychiatriques préexistantes ou ont une symptomatologie évocatrice d’une pathologie psychiatrique. En effet, les troubles psychiatriques touchent un adulte sur quatre, et 75%des affections psychiatriques débutent avant l’âge de 25 ans. Le parcours de soins d’un patient adulte à présentation psychiatrique dans les structures d’urgences concerne de multiples intervenants. La complexité inhérente à ces patients complexes ainsi qu’à l’interdisciplinarité induite dans la prise en charge impose un cadre de prise en charge clair et consensuel. Des experts de la psychiatrie, de la gérontopsychiatrie et de la médecine d’urgence se sont réunis pour émettre ces recommandations de bonnes pratiques. Le choix de présenter des recommandations de bonnes pratiques et non des recommandations formalisées d’experts a été fait devant l’insuffisance de littérature de fort niveau de preuve dans certaines thématiques et de l’existence de controverses. À travers ces recommandations de bonnes pratiques cliniques, ils se sont attachés à décrire la prise en charge de ses patients aussi bien en préqu’en intrahospitalier. Les objectifs de ces recommandations sont de présenter les éléments indispensables à l’organisation du parcours de soins de ces patients, la gestion de l’agitation ainsi que la prise en charge pharmacologique ou non. Une partie spécifique est consacrée aux aspects réglementaires.


2014 ◽  
Vol 43 (3) ◽  
pp. 252-262 ◽  
Author(s):  
Sylvie Rostaing-Rigattieri ◽  
Julien Guerin

2011 ◽  
Vol 72 (4) ◽  
pp. H1-H26 ◽  
Author(s):  
L. Leenhardt ◽  
F. Borson-Chazot ◽  
M. Calzada ◽  
B. Carnaille ◽  
A. Charrié ◽  
...  

2017 ◽  
Vol 88 (4) ◽  
pp. 367-375
Author(s):  
Emmanuel Racy ◽  
Elvire Le Norcy

Introduction : La consultation d'annonce est une des périodes clefs dans la réalisation d'un protocole orthodontique et chirurgical. Cette consultation doit non seulement comprendre un diagnostic clinique esthétique et orthodontique, mais également une analyse fine de la psychologie du patient et de sa famille avant de proposer un plan de traitement. La médecine intégrative, évolution récente de la médecine dans le cadre de la relation médecin-malade, a démontré l'impact sur la guérison du relationnel soignant-soigné. Matériels et méthodes : Que ce soit pour l'observance du traitement, la gestion du stress pré- et post-opératoire ou plus simplement l'acceptation de la chirurgie dans le plan de traitement, la collecte d'informations préalables sur le psychisme du patient et son intégration à la décision finale font maintenant partie des bonnes pratiques. La tenue parfaite d'un dossier systématisé montrant que le patient a été considéré dans sa globalité, et non pas seulement par le diagnostic de sa dysmorphose, est un élément déterminant de la qualité de la prise en charge.


2020 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 1001-1013
Author(s):  
Ramatoulaye Fall ◽  
Mady Cisse ◽  
Fallou Sarr ◽  
Catherine Brabet ◽  
Eliasse Dieme

La non maîtrise ou l’ignorance des bonnes pratiques de stockage ou de conservation conduit souvent à des pertes des récoltes en Afrique. Ces dernières peuvent entrainer l’insécurité alimentaire qui est toujours une réalité en Afrique. Ceci illustre que les pratiques culturales et surtout la conservation post-récolte des céréales principaux aliments de base des populations, demeurent un problème majeur en Afrique. Une enquête a été réalisée au Sénégal dans les régions de Tambacounda et de Thiès pour étudier les pratiques culturales des producteurs de sorgho et caractériser la gestion post-récolte dans les zones de production. L’étude a été réalisée auprès de 384 producteurs de sorgho issus de 44 villages. Les zones ont été choisies suivant leur niveau de production et de pluviométrie. La taille de l’échantillon a été déterminée en utilisant l’approximation normale de la loi binomiale. Les résultats ont montré que dans chacune des régions, la proportion d’agriculteur masculin est de 97% et les ethnies dominantes sont les sérères (86%) à Thiès, les peuls et les wolofs (47% et 21%) à Tambacounda. Les semences provenaient principalement de la récolte précédente (10 à 76%) des cas et des distributeurs d’intrants agricoles (2 à 65%). Ces taux diffèrent suivant la région. Les variétés certifiées sont cultivées par 70% des producteurs à Thiès. Les variétés traditionnelles sont utilisées par 98% de ceux de Tambacounda. Cette étude a aussi révélé que les paysans utilisent différents types de séchage à la maison ou aux champs. Parmi eux 79% stockent leur récolte dans des cases, 14% dans des magasins communautaires ,7% dans des greniers sous forme de panicules ou de grains représentant respectivement 22 et 75%. Ces méthodes de prise en charge post-récolte du sorgho diffèrent selon la zone et sont dans certains cas inadéquates. Elles peuvent favoriser la déperdition post-récolte du sorgho et sa contamination par les moisissures, d’où l’intérêt de bien former les acteurs de cette filière.Mots clés : Culture, stockage, céréale, enquête, variété.   English Title: Cultural practices and post-harvest management of sorghum in Senegal Failure to master or ignore good storage or conservation practices often leads to crop loss or spoilage of food in Africa. These can lead to food insecurity and threaten food safety. As a result, cultivation practices and especially the post-harvest conservation of cereals, the main staple food of the populations, remain a major problem in West Africa. A survey was carried out in Senegal in the regions of Tambacounda and Thies to study the cultural practices of sorghum producers and characterize post-harvest management in the production areas. The study was carried out with 384 sorghum producers from 44 villages. The zones were chosen according to their level of production and rainfall. The sample size was determined using the normal binomial approximation. The results showed that in each of the regions, the proportion of male farmers is 97%, and the dominant ethnic groups are the Serer (86%) in Thies, the Peul and the Wolof (47% and 21%) in Tambacounda. The seeds came mainly from the previous harvest (10 to 76%) of the cases, and from agricultural input distributors (2 to 65%). These rates differ by region. The certified varieties are cultivated by 70% of the producers in Thies. The traditional varieties are used by 98% of those of Tambacounda. This study also revealed that farmers use different types of drying at home or in the fields. Among them, 79% store their harvest in huts, 14% in community stores, 7% in granaries in the form of panicles or grains, representing 22 and 75% respectively. These post-harvest management methods for sorghum differ by area and are in some cases inadequate. They can encourage the post-harvest loss of sorghum and its contamination by molds, hence the importance of properly training the players in this sector.Keywords: Crop, storage, cereal, survey, variety.


2021 ◽  
Author(s):  
D. Annequin

Les médicaments de la douleur font l’objet de craintes souvent majeures. Le protoxyde d’azote associé à 50 % d’oxygène (MEOPA) est le produit de référence pour la douleur provoquée par les soins en pédiatrie. Le mésusage des cartouches de protoxyde d’azote pur à visée récréative peut avoir des effets indésirables majeurs lors d’expositions très prolongées ; il ne doit pas être confondu avec le MEOPA à usage médical dont le rapport bénéfice/risque est très rassurant. L’usage massif des opiacés essentiellement aux États-Unis pour des douleurs chroniques a donné lieu à une catastrophe sanitaire. Ces produits demeurent les produits de référence pour traiter les douleurs aiguës et intenses, et le risque de mésusage y est exceptionnel quand ils sont utilisés sur des durées courtes avec un suivi clinique. En revanche, un risque réel existe lors de l’utilisation prolongée de ces médicaments dans la douleur chronique non cancéreuse ; cette dernière nécessite une véritable prise en charge pluridisciplinaire permettant d’éviter au maximum les médicaments antalgiques. En France, la peur de l’utilisation des AINS est ancienne et en grande partie infondée. Elle s’est exprimée récemment par des avis officiels erronés recommandant d’éviter l’ibuprofène lors de la première vague de la SARS-CoV-2. Le paracétamol a au contraire en France une image de sécurité surévaluée auprès des médecins et du public. Nos connaissances sur les risques liés aux médicaments de la douleur se sont enrichies ces dernières années. Si la vigilance des professionnels doit être continue, elle ne doit pas se transformer en suspicion. Les bonnes pratiques doivent être mieux diffusées notamment sur la prise en charge de la douleur chronique. L’amplification par les médias et les réseaux sociaux qui ne soulignent que les effets indésirables, voire les décès, occultent tous les bénéfices majeurs apportés par ces produits qui restent dans la grande majorité des cas des produits de référence. À l’inverse, les conséquences dramatiques (sanitaires et humaines) peuvent encore s’observer massivement dans les pays pauvres qui n’ont quasiment aucun accès aux médicaments de la douleur.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document