scholarly journals Troubles du sommeil de l’adolescent associés à un absentéisme scolaire : le pédopsychiatre est souvent déterminant pour une prise en charge efficace en consultation de somnologie

L Encéphale ◽  
2019 ◽  
Vol 45 (1) ◽  
pp. 82-89
Author(s):  
F. Bat-Pitault ◽  
M. Viorrain ◽  
D. Da Fonseca ◽  
I. Charvin ◽  
A. Guignard-Perret ◽  
...  
2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S82-S82
Author(s):  
I. Poirot

Le recours aux benzodiazépines à visée hypnotique est fréquent dans la prise en charge des plaintes d’insomnie chronique, notamment en médecine générale. L’ANSM estime que 4,2 millions de français a utilisé une benzodiazépine à visée hypnotique en France en 2012 et souligne l’augmentation de leur utilisation dans cette indication chez les femmes de plus de 65 ans (18 % des femmes de cette tranche d’âge). La littérature internationale actuelle est à charge : troubles cognitifs, somnolence, dépendance, chutes… Oubliant les effets thérapeutiques recherchés de ce type de traitement en tant qu’« antidouleur psychique » puissant. Si on peut s’interroger sur l’intérêt des benzodiazépines dans le long terme pour la prise en charge des troubles du sommeil, notre expérience montre qu’elles constituent une alternative de court terme dans le cadre d’une souffrance psychique certaine. Dès lors, quelle place peuvent-elles avoir dans la prise en charge de l’insomnie ? Quelles sont les préconisations actuelles de leur utilisation ? Quelles alternatives peut-on proposer pour améliorer la prise en charge des troubles du sommeil et éviter leur recours abusif ?


2015 ◽  
Vol 12 (3) ◽  
pp. 123-129
Author(s):  
S.L. Hartley ◽  
F. Aussert ◽  
V. Londe ◽  
S. Dagneaux ◽  
S. Royant-Parola

2009 ◽  
Vol 65 (4) ◽  
pp. 273-277
Author(s):  
S. Royant-Parola ◽  
A. de Mascarel ◽  
P. Escourrou

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 583-583
Author(s):  
I. Poirot

Les insomnies chroniques constituent un véritable problème de santé publique pour lequel la réponse thérapeutique la plus répandue consiste en la prescription d’hypnotiques. Selon les recommandations actuelles de l’HAS cependant, la prise en charge repose sur le diagnostic étiologique des insomnies. Les insomnies primaires (psychophysiologiques, idiopathiques, ou paradoxales) sont rares. On retrouve souvent des causes organiques générales (pathologies neurologiques, endocrinologiques, cardiologiques…), ou spécifiques du sommeil (syndromes d’apnée du sommeil, syndrome de jambes sans repos, syndromes de mouvements périodiques du sommeil…). La plupart du temps, les insomnies sont secondaires de pathologies psychiatriques (troubles anxieux, dépressifs…). L’association de diverses pathologies est possible et se doit d’être recherchée. En effet, si le traitement repose avant tout sur les thérapies cognitivo-comportementales, le traitement de la ou des causes d’insomnie est indispensable. Omettre la prise en charge de la cause d’insomnie est une garantie d’échec thérapeutique. Les troubles du sommeil se situent au centre d’une prise en charge multidisciplinaire spécifique (aspect psychopathologique, somatique, somnologique).


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 583-583
Author(s):  
S. Royant-Parola

Insomnie, hallucinations, hyperactivité… Le quotidien des psychiatres. Au travers de ces 3 symptômes des psychiatres spécialistes du sommeil abordent la complexité des diagnostics évoqués. Quand parle-t-on d’insomnie complexe ou rebelle ? Que cache-t-elle ? Comment l’explorer ? Découverte au travers d’un cas clinique interactif pour vous aider à mettre en place une prise en charge efficiente.Pour les hallucinations, quel rapport avec le sommeil ? Quand sont-elles normales ? Que deviennent-elles avec l’âge et la pathologie ? Les hallucinations particulières du sujet âgé et celles de la narcolepsie seront précisées.Pour l’hyperactivité, une meilleure connaissance du Trouble Déficit de l’Attention Hyperactivité (TDA/H), trouble le plus fréquents en psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, a montré que ce trouble retentit de façon significative sur le fonctionnement scolaire, relationnel et familial de l’enfant. Le TDA/H persiste à l’adolescence et à l’âge adulte dans près de 60 % des cas. Les troubles du sommeil sont présents chez près de 25 à 50 % des patients TDA/H et nécessitent une évaluation et une prise en charge spécifique. Le défaut de prise en charge adaptée de cette pathologie peut avoir des conséquences sévères sur la vie entière des sujets. Ainsi le TDA/H nécessite la mise en place de stratégies relatives au parcours de soin des patients et à la prévention précoce du trouble en population générale.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 584-584
Author(s):  
M. Lecendreux

Le Trouble Déficit de l’Attention Hyperactivité (TDA/H) est l’un des troubles les plus fréquents en psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent. Sa prévalence en population française a récemment été estimée entre 3 % et 5 % chez l’enfant d’âge scolaire. Il est établi que ce trouble retentit de façon significative sur le fonctionnement scolaire, relationnel et familial de l’enfant. Le TDA/H persiste à l’adolescence et à l’âge adulte dans près de 60 % des cas. Les études à long terme montrent que par rapport à des groupes contrôles, les sujets TDA/H abandonnent davantage l’école, accèdent moins aux études supérieures, perdent plus facilement leur travail, commettent plus d’actes antisociaux et ont un risque plus élevé d’usage de tabac ou d’abus d’alcool. Les troubles du sommeil sont présents chez près de 25 à 50 % des patients TDA/H et nécessitent une évaluation et une prise en charge spécifique. Le défaut de prise en charge adaptée de cette pathologie peut avoir des conséquences sévères sur la vie entière des sujets. Ainsi le TDA/H nécessite la mise en place de stratégies relatives au parcours de soin des patients et à la prévention précoce du trouble en population générale.


2021 ◽  
Vol 60 (2) ◽  
pp. 148-154
Author(s):  
Sophie Dugué ◽  
Barbara Tourniaire

Lorsque la douleur persiste ou se répète, elle impacte tous les domaines de vie de l’enfant ou de l’adolescent, entraînant des retentissements sur les capacités fonctionnelles et relationnelles de l’enfant que ce soit dans la vie familiale ou sociale. Elle s’accompagne souvent de troubles du sommeil, de troubles anxieux, dépressifs ou de manifestations psychopathologiques induites ou associées pouvant renforcer l’expérience douloureuse. Dans ces situations, mais aussi lorsque la douleur résiste aux traitements habituels, cela renforce le cercle vicieux de la douleur chronique. Alors une évaluation globale de la situation, selon le modèle biopsychosocial est indispensable, afin de proposer un projet thérapeutique personnalisé et adapté. Lorsque les impacts de cette douleur qui persiste, se répète ou résiste aux traitements, sont trop importants, l’enfant doit être adressé en consultation dans une Structure Douleur Chronique (SDC) pour bénéficier d’une prise en charge par une équipe multiprofessionnelle et multidisciplinaire qui sera en lien avec les professionnels de santé de proximité (médecin ou pédiatre traitant, psychologue, kinésithérapeute, médecine scolaire...). Après une synthèse des principales caractéristiques disponibles dans la littérature concernant les douleurs chroniques de l’enfant, nous verrons comment s’est développée depuis les années 1990 la prise en charge des douleurs chroniques de l’enfant en France et comment s’organise le parcours de soin à l’heure actuelle.


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