La dépression du post-partum chez la primipare : prévalence, facteurs de risque et liens avec la douleur de l’accouchement

Author(s):  
L. Aribi ◽  
M. Chakroun ◽  
S. Ellouze ◽  
N. Halouani ◽  
J. Aloulou
2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S34-S34
Author(s):  
M. Balès ◽  
S. Barandon ◽  
E. Pambrun ◽  
M. Melchior ◽  
N. Glangeaud-Freudenthal ◽  
...  

La plupart des travaux ne considèrent pas les interrelations potentielles entre les différents facteurs de risque reconnus de troubles émotionnels maternels périnataux. L’Étude Longitudinale Française depuis l’Enfance (ELFE) a permis d’interroger l1 643 mères sur leur santé mentale périnatale (contrat ANR-DSSA, 2012). Les facteurs influençant indépendamment l’existence de difficultés psychologiques durant la grossesse et l’accès aux mesures de dépistage et de prévention anténatales (entretien prénatal précoce [EPP] ; préparation à la naissance et à la parentalité [PNP]) ont été étudiés par des régressions multivariées. Des analyses en équations structurelles ont ensuite permis de tester les relations directes et indirectes entre 9 groupes de facteurs de risque (niveau socioéconomique, soutien anténatal, soutien postnatal, accompagnement à la parentalité, complications obstétricales, facteurs psychologiques maternels, santé physique du bébé, comportements maternels envers le bébé et capacités d’autorégulation du bébé) et l’intensité des symptômes dépressifs postnataux évalués par l’Edingburgh Postnatal Depression Scale , selon un modèle multifactoriel inspiré du modèle théorique de Milgrom et al. . Douze pour cent des femmes rapportaient des difficultés psychologiques anténatales (plus fréquentes en cas de niveau économique bas, consommation d’alcool/tabac, grossesse non planifiée, déclaration tardive, multiparité, grossesse compliquée) . Les femmes primipares, nées en France, de niveau éducatif élevé, en situation d’emploi, ou déclarant des difficultés psychologiques avaient plus souvent bénéficié de l’EPP et de la PNP . Les mères jeunes, bénéficiant de la CMU, ambivalentes quant à leur grossesse, ayant moins de 7 visites prénatales et des complications obstétricales suivaient, elles, moins fréquemment une PNP . Enfin, le soutien anténatal et les capacités d’autorégulation du bébé avaient des effets directs sur l’intensité de la symptomatologie dépressive à 2 mois post-partum, et le niveau socioéconomique, les problèmes de santé du bébé et la compréhension maternelle des pleurs avaient eux des effets indirects. L’impact prépondérant de facteurs anténatals et liés au bébé orientent vers des pistes originales de recherche et d’adaptation de la prévention des difficultés psychologiques périnatales maternelles au population socioéconomiquement vulnérables.


2017 ◽  
Vol 45 (10) ◽  
pp. 528-534 ◽  
Author(s):  
R. Cherif ◽  
I. Feki ◽  
H. Gassara ◽  
I. Baati ◽  
R. Sellami ◽  
...  

2007 ◽  
Vol 144 (3) ◽  
pp. 197-202 ◽  
Author(s):  
N. Pirro ◽  
B. Sastre ◽  
I. Sielezneff

Author(s):  
Mehdi Kehila ◽  
Khaoula Magdoud ◽  
Omar Touhami ◽  
Hassine Saber Abouda ◽  
Sara Jeridi ◽  
...  

Author(s):  
Cuong Nguyen-Kien ◽  
Christian Hanzen

Au total, 353 vêlages et périodes post-partum de 302 vaches de race croisée Holstein x Lai Sind (H x LS), élevées dans 35 élevages familiaux dans le district Cu Chi à Hô Chi Minh-Ville au Vietnam, ont été observés pour analyser les facteurs de risque de rétention placentaire, de dystocie et d’endométrite clinique. Les vaches ont été examinées par échographie et par vaginoscopie entre le 21e jour post-partum et la première insé­mination (109 jours en moyenne). Les primipares ont eu 1,7 fois plus de risque de dystocie que les multipares (respective­ment 29,9 % vs 20,4 % ; p < 0,05). La fréquence de dysto­cie a été six fois plus élevée en 2014 (40,6 %) qu’en 2013 (10,1 %) (odds ratio [OR] = 6,08 ; p < 0,001). Cette fréquence a également été plus élevée pendant la saison des pluies (30,4 %) que pendant la saison sèche (17,0 %) (OR = 2,14 ; p < 0,01). La fréquence de rétention placentaire a été plus éle­vée (p < 0,01) en 2014 (21,8 %) qu’en 2013 (11,7 %). L’en­dométrite clinique post-partum a été significativement plus présente en 2014 (28,6 %) qu’en 2013 (11,7 %) (OR = 3,03 ; p = 0,001), et pendant la saison des pluies (28,8 %) que pen­dant la saison sèche (9,7 %) (OR = 3,78 ; p < 0,001). La dys­tocie et la rétention placentaire ont multiplié respectivement par 2,8 (p = 0,003) et 4,7 (p = 0,001) le risque d’endométrite clinique.


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