scholarly journals Le rôle des fibres alimentaires et des prébiotiques dans le régime en pédiatrie

2020 ◽  
Vol 25 (4) ◽  
pp. 264-264
Author(s):  
Dana Boctor

Abstract Les fibres alimentaires résistent à la digestion et à l’absorption. Les prébiotiques sont des fibres alimentaires fermentescibles (qui peuvent fermenter) qui sont bénéfiques pour la santé grâce à leurs effets sur la composition et l’activité du microbiome. La consommation de fibres alimentaires confère toute une série de bienfaits physiologiques. Les enfants encouragés à manger des aliments riches en fibres apprennent à adopter un régime à forte teneur en nutriments. L’introduction de sources variées de fibres alimentaires chez les jeunes enfants contribue à cristalliser leurs futurs choix alimentaires et à diversifier leur microbiote intestinal. Une faible consommation de fibres est reliée à une plus forte prévalence de constipation et d’obésité.

2007 ◽  
Vol 42 ◽  
pp. 28-36
Author(s):  
P GERARD ◽  
A BERNALIERDONADILLE

2020 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 80-87
Author(s):  
R. Enaud ◽  
C. Tétard ◽  
T. Lamireau

Même si la physiopathologie des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) fait encore l’objet de nombreuses études, il est admis qu’elle implique une interaction inadaptée entre le microbiote intestinal et le système immunitaire digestif. L’incidence croissante des MICI durant les dernières décennies, en lien avec l’occidentalisation du mode de vie, souligne le rôle des facteurs environnementaux dans cette interaction. Ces facteurs seraient notamment impliqués dans les perturbations du microbiote intestinal ou dysbioses, maintenant bien décrites dans les MICI. Parmi ces facteurs, l’alimentation suscite beaucoup d’intérêt. Symbole de nos changements de mode de vie, elle a un impact bien démontré sur la composition du microbiote, dès la naissance puis tout au long de la vie. Des études épidémiologiques ont permis de montrer des associations entre l’alimentation et le risque de survenue de MICI. Certains de ces liens ont également pu être mis en évidence chez l’animal ou en culture cellulaire, renforçant l’hypothèse d’une relation étroite entre l’alimentation, le microbiote et l’inflammation intestinale. L’alimentation bénéficie également d’une attention croissante ces dernières années dans la prise en charge des MICI. Au-delà de l’utilisation de la nutrition entérale exclusive dans la maladie de Crohn pédiatrique, dont l’efficacité est maintenant bien démontrée, de nouvelles approches émergent. Parmi elles, des régimes d’exclusion spécifiques pourraient constituer les prochaines avancées majeures dans la prise en charge de MICI au cours des prochaines années.


2018 ◽  
Vol 16 (S1) ◽  
pp. S273-S283
Author(s):  
Z. Mami-Soualem ◽  
N. Brixi ◽  
C. Beghdad ◽  
M. Belarbi

Le changement des habitudes alimentaires au cours de ces dernières années a abouti à l’apparition des maladies dites de civilisation, parmi elles le diabète sucré. Des approches diétothérapeutiques privilégient la consommation des produits céréaliers sous la forme la plus complète possible. Ce travail a pour but de tester l’efficacité des régimes expérimentaux préparés à base des grains complets des deux céréales, le sorgho (Sorghum bicolor L.) et le seigle (Secale cereale L.), sur la correction de l’hyperglycémie et des marqueurs du stress oxydant associés au diabète chez le rat mâle Wistar. Les résultats montrent que les rats diabétiques, soumis au régime seigle pendant quatre semaines, présentent une diminution significative de la glycémie qui atteint les 53,95 % à la fin de l’expérimentation, ce qui fait que leur taux en glycémie se rapproche de celui des normoglycémiques. Le sorgho blanc présente, d’une part, une diminution significative de la peroxydation lipidique intracellulaire et, d’autre part, une augmentation de l’activité de la glutathion peroxydase, la glutathion réductase ainsi que la vitamine C. Ces approches méthodologiques peuvent, en améliorant la connaissance de l’importance des céréales (fibres alimentaires solubles et des polyphénols) dans l’évolution du diabète, aboutir à des recommandations et à une éducation nutritionnelle du diabétique.


2021 ◽  
Vol 60 (604) ◽  
pp. 36-40
Author(s):  
Marie Corblin ◽  
Catherine Fagnere ◽  
Françoise Marre-Fournier

2021 ◽  
Vol 51 (5) ◽  
pp. S9
Author(s):  
N. Benech ◽  
B. Levast ◽  
C. Gasc ◽  
E. Senneville ◽  
D. Boutoille ◽  
...  

2021 ◽  
Author(s):  
N. Menadi ◽  
S. Meziani ◽  
M. Zairi ◽  
S. Bouazza ◽  
A. Demmouche ◽  
...  

Objectif : Le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité du son de blé dur riche en fibres alimentaires chez des patients adultes souffrant du syndrome de l’intestin irritable (SII). Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, incluant 40 patients soumis à un régime riche en son de blé (30 g/j). L’évaluation portait sur les critères cliniques (poids, nombre et consistance des selles) et l’évolution des différents symptômes : constipation, diarrhée, douleurs et ballonnements. Résultats : Quarante patients ont été inclus (15 femmes et 25 hommes). L’âge moyen est de 45,35 ± 4,3 ans, 94,90 % vivaient en famille. Une consommation de 30 g/j de son de blé riche en fibres (43,5 % MS) a entraîné une augmentation très significative du poids des selles (200, 13 ± 24,23 vs 73,80 ± 15,96 g) [p < 0,001], de leur fréquence (1,80 ± 0,12 vs 1,07 ± 0,13 g) [p < 0,001] et une modification très significative de la consistance des selles dures des sujets constipés (p < 0,001). Une régularisation du transit intestinal : constipation (5 vs 70 %) et une amélioration des symptômes associés au transit digestif : douleurs (6,5 vs 60 %) et ballonnements (4,6 vs 45 %). Conclusion : Cette étude démontre l’efficacité du son de blé dans le traitement du syndrome de l’intestin irritable.


2018 ◽  
Vol 32 (4) ◽  
pp. 331-332
Author(s):  
V. Partula ◽  
S. Mondot ◽  
M. Torres ◽  
E. Kesse-Guyot ◽  
M. Deschasaux ◽  
...  

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