Diabetaction – Programme d’exercices pour personnes diabétiques de type 2 ou à risque : effets sur la pratique d’activités physiques, la condition physique, la qualité de vie et différents paramètres de santé

2008 ◽  
Vol 33 (6) ◽  
pp. 1259-1260
Author(s):  
Marie-Eve Mathieu

S’inscrivant dans le cadre de la Stratégie canadienne sur le diabète de Santé Canada, le projet Diabetaction vise à réduire les risques liés à la sédentarité chez les personnes diabétiques de type 2 ou à risque de développer la maladie. Ce programme d’initiation à l’activité physique a été développé à partir des lignes directrices d’organismes reconnus, des connaissances et résultats de la littérature scientifique, des résultats obtenus lors de groupes de discussion effectués avec la population cible et de l’expertise de l’équipe multidisciplinaire impliquée. Le premier article de la thèse vise à expliquer en quoi consiste le programme Diabetaction et comment il est en lien avec les résultats des groupes de discussion et les recommandations en activité physique pour les personnes diabétiques. Les résultats obtenus lors de l’évaluation du programme en milieu universitaire et de son implantation dans des milieux cliniques de la communauté font pour leur part l’objet des articles 2, 3 et 4. Notons tout d’abord que l’étude préliminaire réalisée en milieu universitaire a démontré que les sujets ayant pris part à au moins 50 % des séances de groupe ont amélioré plusieurs paramètres : niveau d’activités physiques, puissance aérobie, force de préhension, masse corporelle, circonférence de taille, épaisseur des plis cutanés, lipoprotéines de haute densité, fréquence cardiaque et pression artérielle systolique au repos (deuxième article). Certains de ces changements ont contribué à la diminution de la prévalence du syndrome métabolique post-intervention. Dans le troisième article, nous avons rapporté que plusieurs paramètres de la qualité de vie furent aussi significativement améliorés après le programme Diabetaction et que ces changements étaient principalement associés aux modifications de la puissance aérobie, de la force de préhension, de la masse corporelle et des plis cutanés. Finalement, dans le quatrième article, les participants ayant pris part au programme dans les milieux cliniques étaient plus actifs après l’intervention tout en ayant amélioré certains paramètres de la condition physique, du contrôle hémodynamique et de la qualité de vie. Cependant, la plupart de ces changements ont aussi été documentés dans le groupe témoin. Ces résultats soulèvent des questions quant à l’effet du programme et ce, bien que les participants à ce dernier aient rapporté une grande appréciation face à celui-ci, qu’ils aient perçu des améliorations de plusieurs facteurs qu’ils jugeaient importants et qu’ils aient maintenu plusieurs acquis jusqu’à 6 mois après l’intervention.

ONCOLOGIE ◽  
2015 ◽  
Vol 17 (1-2) ◽  
pp. 39-46 ◽  
Author(s):  
C. Villaron ◽  
T. Marqueste ◽  
F. Eisinger ◽  
M. -A. Cappiello ◽  
P. Therme ◽  
...  

2017 ◽  
Vol 1 (3) ◽  
Author(s):  
Leila Houti ◽  
Imane Hamani Medjaoui ◽  
Hadjira Ouhaibi Djellouli ◽  
Sara-Aicha Lardjam-Hetraf ◽  
Sounnia Mediene Benchekor

Introduction - Les maladies cardiovasculaires qui sont liées aux changements apparus dans le mode de vie, constituent la première cause de mortalité dans le monde. En parallèle, il apparait que ces maladies sont associées à des déterminants socioculturels et qu’il existe des gradients de risque en fonction du niveau socio-économique. D’autre part, le risque est inégal dans les deux sexes. L’objectif de ce travail est d’évaluer la santé cardiovasculaire des femmes oranaises.Matériels et méthodes - Une étude transversale a été menée entre 2007 et 2009, sur un échantillon de 787 sujets, dont 409 femmes, âgés de 30 à 64 ans. Les sujets, tirés au sort au hasard dans la liste des assurés résidant dans la ville d’Oran, ont participé à une enquête clinique, anthropométrique et biologique. La santé cardiovasculaire a été évaluée sur les facteurs de risque suivants : obésité corporelle et abdominale, diabète, hypertension artérielle, augmentation des graisses du sang et syndrome métabolique défini selon le critère NCEP-ATPII. Résultats - Il apparait que 44% des femmes n’ont pas de niveau d’éducation ou sont de niveau primaire, et que 62% d’entre elles n’exercent pas d’activité professionnelle. Au total, 79% d’entre elles ont une activité physique quotidienne faible voire nulle, 32,5% sont obèses, 19,6% sont hypertendues et 9,7% sont diabétiques. Il apparait finalement que 25,9% des femmes présentent un risque de maladies cardio-vasculaires. Ce risque est multiplié par 2 chez les femmes sans emploi. Les femmes ayant un niveau d’éducation élevé (universitaire ou professionnel) sont mieux protégées.


Author(s):  
Justin J. Lang ◽  
Richard Larouche ◽  
Mark S. Tremblay

Introduction Cette étude a porté sur la relation entre la condition physique et divers indicateurs de santé physique et psychosociale au sein d’un échantillon représentatif de la population nationale d’enfants et de jeunes canadiens de 6 à 17 ans. Méthodologie Nous avons procédé à l’analyse des données secondaires de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (cycles 1 et 2; 2007-2011). Nous avons utilisé comme mesures de la condition physique la capacité cardiorespiratoire (CCR; Physitest aérobie canadien modifié), la force (force de préhension), la flexibilité (flexibilité du tronc) et l’endurance musculaire (redressements assis partiels) et comme indicateurs de la santé physique des biomarqueurs mesurés directement (cholestérol total et LHD [lipoprotéines de haute densité], protéine C réactive, glucose et hémoglobine glyquée [HbA1c]) ainsi que des mesures de l’adiposité, de la fréquence cardiaque au repos et de la pression artérielle. La santé psychosociale a été évaluée au moyen du Questionnaire sur les points forts et difficultés (Strengths and Difficulties Questionnaire). Des régressions linéaires multiples ont permis de définir l’association entre les variables stratifiées selon les groupes d’âge et le sexe. Résultats L’analyse a porté sur 3 800 enfants et jeunes (48,9 % de filles). La CCR a été associée favorablement et de manière significative avec la plupart des indicateurs de santé physique chez les participants des deux sexes. Par comparaison avec la CCR, un nombre inférieur d’associations favorables significatives a été observé pour la flexibilité et l’endurance musculaire dans les différents groupes d’âge et selon le sexe. La force a été associée à une adiposité supérieure chez les deux sexes, de même qu’à une fréquence cardiaque inférieure chez les enfants de sexe masculin (β = −1,9; IC à 95 % : −2,9 à −1,0) et chez les jeunes filles (β = −2,0; IC à 95 % : −2,7 à −1,2). Peu d’associations favorables significatives ont pu être relevées entre les mesures de la condition physique et la santé psychosociale dans cet échantillon d’enfants et de jeunes. Conclusion D’après ces résultats, la condition physique, et tout particulièrement la CCR, constitue un indicateur important de la santé physique chez les enfants et les jeunes canadiens de 6 à 17 ans.


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