scholarly journals Le Centre de collaboration nationale des méthodes et outils (CCNMO) : soutenir la prise de décisions fondée sur des données probantes en santé publique au Canada

2021 ◽  
Vol 47 (56) ◽  
pp. 320-325
Author(s):  
Heather Husson ◽  
Claire Howarth ◽  
Sarah Neil-Sztramko ◽  
Maureen Dobbins

Le Centre de collaboration nationale des méthodes et outils (CCNMO) fait partie d’un réseau de six centres de collaboration nationale en santé publique (CCN) créé en 2005 par le gouvernement fédéral à la suite de l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) afin de renforcer l’infrastructure de la santé publique au Canada. Le travail du CCNMO, qui vise à soutenir la prise de décisions fondée sur des données probantes dans le domaine de la santé publique au Canada, est accompli par l’organisation des données probantes dignes de confiance, le renforcement des compétences dans l’utilisation des données probantes, et l’accélération du changement dans la prise de décisions fondée sur des données probantes est décrit. La consultation permanente auprès de ses publics cibles garantit la pertinence du CCNMO et sa capacité à répondre à l’évolution des besoins en matière de santé publique. Cela s’est avéré particulièrement crucial lors de la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Le CCNMO a alors modifié la direction de ses activités pour soutenir l’intervention de la santé publique en effectuant des revues rapides sur les questions prioritaires identifiées par les décideurs, à l’échelle fédérale ou à l’échelle locale, ainsi qu’en créant et en maintenant un répertoire national de synthèses en cours ou terminées. Ces efforts, ainsi que le partenariat avec le COVID-19 Evidence Network to support Decision-Making (COVID-END), visaient à réduire les doublons, à accroître la coordination des efforts de synthèse et à aider les décideurs à utiliser les meilleures données probantes dont on dispose dans la prise de décisions. Les données tirées des statistiques du site Web illustrent le succès de ces initiatives au Canada et à l’étranger.

2021 ◽  
Vol 47 (1) ◽  
pp. 27-34
Author(s):  
Christine Gardhouse ◽  
Matt Hurst ◽  
Sujani Sivanantharajah ◽  
Nadia Ciampa

Contexte : Lors des enquêtes sur les éclosions de maladies d’origine alimentaire, la comparaison des fréquences des expositions aux aliments des cas avec celles d’une population témoin peut aider à déterminer les sources alimentaires suspectes. L’Agence de la santé publique du Canada (l’Agence) a mené un sondage en ligne entre février et avril 2015 afin de recueillir des données sur l’exposition aux aliments pendant sept jours à partir d’un échantillon de commodité. La période de l’étude a coïncidé avec un sondage téléphonique au hasard à l’échelle nationale sur l’exposition de la population. Un sous-ensemble de questions sur l’exposition aux aliments provenant du sondage téléphonique a été inclus au sondage en ligne. Objectif : Les objectifs du sondage en ligne étaient les suivants : 1) décrire la méthodologie du sondage, les répondants et le comportement de réponse; et 2) déterminer si la méthodologie en ligne est une solution de rechange aux sondages téléphoniques en comparant les expositions aux aliments. Méthodes : Le lien vers le sondage en ligne a été distribué par courrier électronique aux partenaires et aux employés de la santé publique, et a fait l’objet de promotion sur le site Web de l’Agence et dans les médias sociaux. Résultats : Au total, 2 100 sondages ont été réalisés. La majorité des répondants étaient des femmes, âgées de 30 à 39 ans, ayant un revenu et un niveau d’éducation élevés. La proportion de personnes ayant déclaré avoir consommé des produits alimentaires dans le cadre du sondage en ligne était généralement plus élevée que dans le sondage téléphonique, avec une différence moyenne de 6,0 % (IC à 95 % : 4,2, 7,8). Conclusion : Dans une enquête sur une éclosion, le biais de 6,0 % pourrait rendre plus difficile la détection d’une différence entre le cas et le témoin des expositions aux aliments. Néanmoins, compte tenu de la rapidité des réponses et des dépenses plus faibles des sondages en ligne ainsi que de l’échantillon volontaire, compétent et commode, un biais de 6,0 % est considéré comme suffisamment faible pour être acceptable pour les sondages futurs.


2013 ◽  
Vol 33 (4) ◽  
pp. 301-311
Author(s):  
AS Bienek ◽  
ME Gee ◽  
RP Nolan ◽  
J Kaczorowski ◽  
NR Campbell ◽  
...  

Introduction L'Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada – composante de l'hypertension (EPMCC-H) est une enquête téléphonique transversale de 20 minutes sur le diagnostic et la prise en charge de l'hypertension. L'échantillon de l'EPMCC-H, sélectionné à partir des répondants à l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2008, était composé de Canadiens (de 20 ans et plus) des dix provinces ayant déclaré avoir reçu un diagnostic d'hypertension. Méthodologie Le questionnaire a été élaboré au moyen de la technique Delphi et a fait l'objet d'un examen externe ainsi que de tests qualitatifs. Statistique Canada s'est chargé des stratégies d'échantillonnage, du recrutement, de la collecte et du traitement des données. Les proportions ont été pondérées afin de représenter la population canadienne et les intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été calculés au moyen de la méthode de rééchantillonnage bootstrap. Résultats Si on le compare à la population de l'ESCC ayant déclaré souffrir d'hypertension, l'échantillon de l'EPMCC-H (n = 6 142) est légèrement plus jeune (âge moyen des répondants à l'EPMCC-H : 61,2 ans, IC à 95 % : 60,8 à 61,6; âge moyen des répondants à l'ESCC : 62,2 ans, IC à 95 % : 61,8 à 62,5), comporte plus de détenteurs d'un diplôme d'études postsecondaires (EPMCC-H : 52,0 %, IC à 95 % : 49,7 % à 54,2 %; ESCC : 47,5 %, IC à 95 % : 46,1 % à 48,9 %) et moins de répondants prenant un médicament pour l'hypertension (EPMCC-H : 82,5 %, IC à 95 % : 80,9 % à 84,1 %; ESCC : 88,6 %, IC à 95 % : 87,7 % à 89,6 %). Conclusion Dans l'ensemble, l'EPMCC-H de 2009 est représentatif de sa population source et fournit des données nouvelles et exhaustives sur le diagnostic et la prise en charge de l'hypertension. L'enquête a été adaptée à d'autres maladies chroniques – diabète, asthme/maladie pulmonaire obstructive chronique et troubles neurologiques. Le questionnaire est accessible à partir du site Web de Statistique Canada; des résultats descriptifs ont été publiés par l'Agence de la santé publique du Canada.


Author(s):  
Amanda McIntyre ◽  
Aleksandra Zecevic ◽  
Laura Diachun

RÉSUMÉLe but de cette étude était d’explorer les influences auto-évaluatives parmi les personnes plus âgées en décidant de prendre ou non le vaccin contre la grippe saisonnière. Trente-et-un receveurs et six non-receveurs (âgés de 67–91 ans) ont participé à six groupes de discussion à London, Ontario. Les réunions des groupes de discussion ont duré environ 60 minutes, ont été enregistrées sur bande audio-magnetique et transcrites mot à mot. Les principaux animateurs de la prise du vaccin étaient les recommandations et la confiance dans les professionnels de la santé, et la croyance en l’efficacité du vaccin. Les principaux obstacles étaient la peur des réactions indésirables et la croyance en la capacité de résistance des personnes âgées. L’Agence de la santé publique du Canada et les membres de professions paramédicales devraient sensibiliser les personnes âgées à un diagnostic précis des symptômes de la grippe, l’efficacité des vaccins et les populations qui sont à risque de contracter la grippe. L’accent devrait être mis sur la correction des idées fausses au sujet des effets indésirables.


2021 ◽  
Vol 47 (10) ◽  
pp. 483-491
Author(s):  
Patrick O’Byrne ◽  
Alexandra Musten ◽  
Amanda Vandyk ◽  
Nikki Ho ◽  
Lauren Orser ◽  
...  

Contexte : L’Agence de la santé publique du Canada estime qu’environ 87 % des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Canada ont été diagnostiquées, ce qui est bien en deçà de l’objectif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida de faire diagnostiquer 95 % des personnes séropositives. La recherche a montré que l’auto-test du VIH peut aider à augmenter ces diagnostics, en particulier parmi les populations les plus touchées par le VIH. L’objectif de l’étude était de déterminer les résultats de l’adoption et du diagnostic associés à l’auto-test gratuit du VIH. Méthodes : Nous avons élaboré le premier programme d’auto-test du VIH gratuit en ligne au Canada et l’avons mis en œuvre à Ottawa. Ce projet a été réalisé en collaboration avec le site Web www.GetaKit.ca. Nous avions l’intention de recruter de 150 à 400 participants sur une période de 6 à 12 mois, en estimant que ce nombre donnerait de 0 à 1 résultats positifs (le taux de positivité prévu est de 0,08 %). Résultats : Entre le 20 juillet 2020 et le 1er avril 2021, 1 268 personnes ont consulté le site Web de GetaKit et vérifié leur admissibilité. Au total, 600 personnes étaient admissibles et 405 ont commandé une trousse de dépistage du VIH. Parmi ceux qui ont commandé une trousse, 399 ont rempli un questionnaire de référence. Dans l’ensemble, 71 % de ces participants étaient membres des groupes prioritaires de lutte contre le VIH. Pour ce qui est des résultats de test, 228 personnes ont déclaré des résultats de test, dont un était positif, soit un taux de positivité de 0,24 % au total et de 0,44 % des résultats déclarés. Ces taux dépassent ceux qui sont normalement observés à Ottawa. Conclusion : L’auto-test du VIH peut être efficacement mis en œuvre par l’accès à un site Web. Une telle intervention sera également utilisée par les personnes atteintes d’infections non diagnostiquées et il semble que cette utilisation se fasse à un taux supérieur à celui observé par les autres moyens de dépistage. L’auto-test du VIH pourrait donc aider le Canada à atteindre les cibles 95-95-95 des Nations Unies.


Author(s):  
Filipe Sales Nunes ◽  
Lucas Facco ◽  
Amanda Alves Fecury ◽  
Maria Helena Mendonça de Araújo ◽  
Euzébio de Oliveira ◽  
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L’hépatite virale est une maladie infectieuse qui attaque le foie, et ses agents causatous sont des virus. Cette étude vise à démontrer le nombre de cas confirmés d’hépatite virale au Brésil entre 2010 et 2015. Une recherche a été effectuée dans la base de données DATASUS sur le site Web (http://datasus.saude.gov.br/). L’hépatite représente un vaste problème de santé publique au Brésil. Chez les personnes infectées, une grande partie est composée de personnes de sexe masculin, et la baisse visible de la demande de services de santé est un facteur important pour cette constatation. Les hépatites B et C sont les plus courantes chez les hépatites virales et l’un des facteurs importants et contributifs du taux de virus de l’hépatite infecté est leur co-infection par le VIH. Des tests de laboratoire (immunoassay, tests moléculaires) devraient être effectués pour détecter les marqueurs et déterminer l’agent étiologique à l’origine de la pathologie.


2014 ◽  
Vol 198 (2) ◽  
pp. 365-368
Author(s):  
André Aurengo ◽  
André Aurengo ◽  
Alain Astier ◽  
Jean-Philippe Vuillez ◽  
Olivier Mundler ◽  
...  

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