dépistage du vih
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2021 ◽  
Vol 47 (10) ◽  
pp. 483-491
Author(s):  
Patrick O’Byrne ◽  
Alexandra Musten ◽  
Amanda Vandyk ◽  
Nikki Ho ◽  
Lauren Orser ◽  
...  

Contexte : L’Agence de la santé publique du Canada estime qu’environ 87 % des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Canada ont été diagnostiquées, ce qui est bien en deçà de l’objectif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida de faire diagnostiquer 95 % des personnes séropositives. La recherche a montré que l’auto-test du VIH peut aider à augmenter ces diagnostics, en particulier parmi les populations les plus touchées par le VIH. L’objectif de l’étude était de déterminer les résultats de l’adoption et du diagnostic associés à l’auto-test gratuit du VIH. Méthodes : Nous avons élaboré le premier programme d’auto-test du VIH gratuit en ligne au Canada et l’avons mis en œuvre à Ottawa. Ce projet a été réalisé en collaboration avec le site Web www.GetaKit.ca. Nous avions l’intention de recruter de 150 à 400 participants sur une période de 6 à 12 mois, en estimant que ce nombre donnerait de 0 à 1 résultats positifs (le taux de positivité prévu est de 0,08 %). Résultats : Entre le 20 juillet 2020 et le 1er avril 2021, 1 268 personnes ont consulté le site Web de GetaKit et vérifié leur admissibilité. Au total, 600 personnes étaient admissibles et 405 ont commandé une trousse de dépistage du VIH. Parmi ceux qui ont commandé une trousse, 399 ont rempli un questionnaire de référence. Dans l’ensemble, 71 % de ces participants étaient membres des groupes prioritaires de lutte contre le VIH. Pour ce qui est des résultats de test, 228 personnes ont déclaré des résultats de test, dont un était positif, soit un taux de positivité de 0,24 % au total et de 0,44 % des résultats déclarés. Ces taux dépassent ceux qui sont normalement observés à Ottawa. Conclusion : L’auto-test du VIH peut être efficacement mis en œuvre par l’accès à un site Web. Une telle intervention sera également utilisée par les personnes atteintes d’infections non diagnostiquées et il semble que cette utilisation se fasse à un taux supérieur à celui observé par les autres moyens de dépistage. L’auto-test du VIH pourrait donc aider le Canada à atteindre les cibles 95-95-95 des Nations Unies.


2021 ◽  
Vol 51 (5) ◽  
pp. S126
Author(s):  
C. Lions ◽  
I. Poizot-Martin ◽  
H. Laroche ◽  
M. Mora ◽  
C. Berenger ◽  
...  
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 47 (2) ◽  
pp. 117-138
Author(s):  
Claudie Laprise ◽  
Clara Bolster-Foucault

Contexte : Le dépistage du VIH est un pilier central de l'approche du Canada en matière de prévention et de traitement des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et un processus essentiel pour atteindre la première des cibles 90-90-90 du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Malgré les progrès réalisés vers l'atteinte de cet objectif, de nombreux Canadiens ne connaissent toujours pas leur état sérologique et les taux de dépistage varient d'une population et d'une province ou d'un territoire à l'autre. Il est essentiel de comprendre les facteurs menant au dépistage du VIH pour améliorer l'accès au dépistage du VIH et atteindre les personnes qui ne connaissent pas encore leur séropositivité. Objectif : Examiner les obstacles et les facteurs favorables au dépistage du VIH dans les populations clés et les provinces et territoires au Canada. Méthodes : Un examen systématique d'études mixtes publiées de 2009 à 2019 dans la littérature grise et dans la littérature révisée par les pairs a été réalisé, ce qui a permis d'identifier les études quantitatives et qualitatives sur les obstacles et les facteurs favorables au dépistage du VIH au Canada. Les études ont été sélectionnées aux fins de l'examen et les obstacles et facteurs favorables retrouvés ont été extraits. La qualité des études retenues a été évaluée et les résultats ont été résumés. Résultats : Nous avons recensé 43 études pertinentes. L'examen a fait ressortir des obstacles communs dans les populations clés et les provinces et territoires, notamment les difficultés d'accès aux services de dépistage, la peur et la stigmatisation entourant le VIH, la perception d'un faible risque, le manque de confidentialité pour les patients et le manque de ressources pour le dépistage. Des pratiques novatrices qui pourraient faciliter le dépistage du VIH ont été identifiées, comme de nouveaux lieux de dépistage (soins dentaires, pharmacies, unités mobiles, services d'urgence), de nouvelles modalités (dépistage buccal, counseling par les pairs) et des interventions et approches personnalisées en fonction du sexe, du genre et de l'âge. Les populations clés sont également confrontées à des obstacles socioculturels, structurels et législatifs particuliers qui défavorisent le dépistage du VIH. De nombreuses études ont fait ressortir la nécessité d'offrir une vaste gamme d'options de dépistage et d'intégrer les tests dans les pratiques de soins de santé de routine. Conclusion : Les efforts visant à améliorer l'accès au dépistage du VIH devraient tenir compte des obstacles et des facteurs favorables au dépistage au niveau de l'individu, des fournisseurs de soins de santé et des politiques. Ils devraient également mettre l'accent sur l'accessibilité, l'inclusivité, la commodité et la confidentialité des services de dépistage. Par ailleurs, les services de dépistage doivent être adaptés aux besoins et contextes particuliers des populations clés.


Author(s):  
Myriam Taouqi ◽  
Marianne Veyri ◽  
Sylvie Brégigeon ◽  
Michèle Pibarot ◽  
Caroline Solas ◽  
...  
Keyword(s):  

Author(s):  
Aniela dela Cruz ◽  
San Patten ◽  
Inusa Abdulmalik ◽  
Jean Harrowing ◽  
Marc Hall ◽  
...  

Contexte Dans cette étude pilote à méthodes mixtes, nous avons examiné les recoupements entre la politique canadienne actuelle en matière d’immigration, le dépistage obligatoire du VIH effectué pendant l’examen médical aux fins de l’immigration (EMI) et la stigmatisation effective et intériorisée liée aux immigrants d’Afrique subsaharienne séropositifs qui vivent dans une province de l’Ouest canadien. Nous mettons l’accent sur les résultats qualitatifs obtenus dans le cadre de cette étude. Méthodologie À l’aide de l’Internalized HIV Stigma Scale (IHSS), nous avons recueilli des données auprès de huit immigrants d’Afrique subsaharienne infectés par le VIH vivant dans une province de l’Ouest canadien. Nous avons ensuite réalisé des entrevues semi-dirigées auprès de sept de ces huit participants. Compte tenu du petit échantillon, les données des entrevues ont été synthétisées en utilisant une analyse descriptive. Les données qualitatives ont été examinées au moyen d’une analyse comparative constante. Résultats L’analyse des données qualitatives a permis de dégager les thèmes principaux suivants : détresse émotionnelle liée au VIH pendant l’EMI, expériences variées relativement au processus de dépistage du VIH pendant l’EMI et manque de cohérence en matière de mise en relation avec les soins médicaux, le soutien psychosocial et la participation à la cascade de soins contre le VIH. Conclusion Les résultats de cette étude pilote ne sont pas généralisables à l’ensemble de la population d’immigrants vivant avec le VIH au Canada. Cependant, nous avons constaté que les expériences de stigmatisation intériorisée et effective liées au VIH pendant l’EMI peuvent avoir des répercussions sur la participation à long terme à la cascade de soins contre le VIH au cours du processus de migration et d’établissement au Canada. Il est souhaitable de réaliser d’autres études auprès de cette population afin d’examiner les recoupements entre le dépistage obligatoire du VIH (actuellement effectué pendant le processus d’immigration), la migration, l’établissement au Canada, la culture, la stigmatisation et la participation à la cascade de soins contre le VIH.


2020 ◽  
Vol 32 (1) ◽  
pp. 103
Author(s):  
Brou Alexis Kouadio ◽  
Séverine Carillon ◽  
Anne Bekelynck ◽  
Adjoa Nelly Assoumou Assi ◽  
Christine Danel ◽  
...  

2019 ◽  
Vol 49 (4) ◽  
pp. S115
Author(s):  
I. Poizot-Martin ◽  
M. Taouqi ◽  
M. Veyri ◽  
S. Brégigeon ◽  
M. Pibarot ◽  
...  
Keyword(s):  

2019 ◽  
Vol 13 (1) ◽  
pp. 34-40
Author(s):  
SO Traoré ◽  
B Berthé ◽  
I Konaté ◽  
D Camara ◽  
A Samaké ◽  
...  

Objectifs : Evaluer l'impact du counseling  pour le dépistage VIH en salle de travail chez les patientes n'ayant  pas bénéficié de cette activité lors des CPN. Méthodes et matériels : L'étude s'est déroulée  au CSRéf  de la commune v de Bamako du 1er janvier  au 31décembre 2014. L'échantillonnage était systématique, portait  sur toutes les parturientes admises en salle de travail avec une dilatation cervicale à 4cm ou plus et dans le post- partum immédiat avec un âge gestationnel ≥ 28SA ou un poids fœtal ≥1000g. Le test par bandelette a été  utilisé après consentement éclairé des patientes .La confirmation a été faite avec l'immunocomb II  VIH1 et 2 Bi spot. Résultats :L'étude a rapporté que 4,34% (380) des parturientes n'ont pas fait le dépistage VIH lors du suivi prénatal. En salle d'accouchement, ces 380 parturientes ont bénéficié toutes d'un conseil dépistage volontaire au VIH. Nous avons enregistré  11 cas de refus. Sur les 369 parturientes ayant fait le test, 37 étaient positifs au VIH soit 10%. L'âge moyen était de 27ans  ±07 ; non instruite (58,9%) vivant dans un régime polygamique (65,9) ; un suivi prénatal fait (95,12%) ; 93% suivi  dans les structures citées  PTME. Les antirétroviraux ont été  administrés à toutes les mères et aux nouveau- nés vivants. Conclusion : Au regard de la fréquence élevée (10%) des cas positifs dans notre étude, il est nécessaire de poursuivre les activités de Conseil et Dépistage Volontaire en salle d'accouchement pour permettre à l'ensemble des femmes enceintes qui accouchent dans nos structures sanitaires de bénéficier des interventions de la PTME


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