virus de l’immunodéficience humaine
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(FIVE YEARS 1)

HYBRIDA ◽  
2021 ◽  
pp. 141
Author(s):  
Caroline Benedetto

Dans son témoignage autobiographique intitulé In the Shadow of the American Dream (1998), l’artiste pluridisciplinaire américain David Wojnarowicz narre son combat contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) qui l’emporta à l’âge de 37 ans. De quelle façon la narration s’organise-t-elle dans le journal intime de l’auteur ? Par quelles modalités scripturales ce dernier parvient-il à rendre compte d’une expérience épidémique à la fois individuelle et collective ? En mettant en perspective le texte avec d’autres ouvrages contemporains, aussi bien anglophones que francophones, l’auteure de cet article examine premièrement le caractère fragmentaire et discontinu du récit. Puis, elle analyse les choix lexicaux et métaphoriques par lesquels Wojnarowicz parvient non seulement à mettre en mots son expérience de la maladie, mais aussi à rendre visible toute une communauté d’êtres militants qui luttent pour exister et faire valoir leurs droits.


2021 ◽  
Vol 47 (10) ◽  
pp. 483-491
Author(s):  
Patrick O’Byrne ◽  
Alexandra Musten ◽  
Amanda Vandyk ◽  
Nikki Ho ◽  
Lauren Orser ◽  
...  

Contexte : L’Agence de la santé publique du Canada estime qu’environ 87 % des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Canada ont été diagnostiquées, ce qui est bien en deçà de l’objectif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida de faire diagnostiquer 95 % des personnes séropositives. La recherche a montré que l’auto-test du VIH peut aider à augmenter ces diagnostics, en particulier parmi les populations les plus touchées par le VIH. L’objectif de l’étude était de déterminer les résultats de l’adoption et du diagnostic associés à l’auto-test gratuit du VIH. Méthodes : Nous avons élaboré le premier programme d’auto-test du VIH gratuit en ligne au Canada et l’avons mis en œuvre à Ottawa. Ce projet a été réalisé en collaboration avec le site Web www.GetaKit.ca. Nous avions l’intention de recruter de 150 à 400 participants sur une période de 6 à 12 mois, en estimant que ce nombre donnerait de 0 à 1 résultats positifs (le taux de positivité prévu est de 0,08 %). Résultats : Entre le 20 juillet 2020 et le 1er avril 2021, 1 268 personnes ont consulté le site Web de GetaKit et vérifié leur admissibilité. Au total, 600 personnes étaient admissibles et 405 ont commandé une trousse de dépistage du VIH. Parmi ceux qui ont commandé une trousse, 399 ont rempli un questionnaire de référence. Dans l’ensemble, 71 % de ces participants étaient membres des groupes prioritaires de lutte contre le VIH. Pour ce qui est des résultats de test, 228 personnes ont déclaré des résultats de test, dont un était positif, soit un taux de positivité de 0,24 % au total et de 0,44 % des résultats déclarés. Ces taux dépassent ceux qui sont normalement observés à Ottawa. Conclusion : L’auto-test du VIH peut être efficacement mis en œuvre par l’accès à un site Web. Une telle intervention sera également utilisée par les personnes atteintes d’infections non diagnostiquées et il semble que cette utilisation se fasse à un taux supérieur à celui observé par les autres moyens de dépistage. L’auto-test du VIH pourrait donc aider le Canada à atteindre les cibles 95-95-95 des Nations Unies.


2021 ◽  
Vol 47 (56) ◽  
pp. 275-283
Author(s):  
Nashira Popovic ◽  
Qiuying Yang ◽  
Chris Archibald

Contexte : Le Canada a approuvé les objectifs mondiaux du Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le Sida visant à mettre fin à l’épidémie du syndrome d’immunodéficience acquise (sida), notamment en réduisant à zéro les nouvelles infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) d’ici à 2030. Compte tenu de l’efficacité de la prophylaxie pré-exposition (PPrE) pour prévenir les nouvelles infections, il est important de mesurer et de rendre compte de l’utilisation de la PPrE afin de contribuer à la planification des programmes et des politiques de prévention du VIH. Méthodes : Les estimations annuelles des personnes utilisant de la PPrE au Canada ont été générées pour la période de 2014 à 2018 à partir de l’ensemble de données géographiques de surveillance des ordonnances d’IQVIA. On a utilisé un algorithme pour distinguer les utilisateurs de fumarate de ténofovir disoproxil/emtricitabine (TDF/FTC) pour la PPrE de ceux qui l’utilisent dans le cadre d’un traitement ou de la prophylaxie post-exposition. Nous fournissons le nombre estimé de personnes qui utilisent la PPrE dans huit provinces canadiennes par sexe, groupe d’âge, spécialité du médecin prescripteur et type de paiement. Résultats : Le nombre estimé d’utilisateurs de PPrE a augmenté de façon spectaculaire au cours de la période d’étude de cinq ans : il est multiplié par 21, passant de 460 en 2014 à 9 657 en 2018. La prévalence estimée de la PPrE était de 416 utilisateurs par million de personnes dans les huit provinces en 2018. Presque tous les utilisateurs de PPrE étaient des hommes. L’utilisation a augmenté chez les deux sexes, mais l’augmentation a été plus importante chez les hommes (par 23 fois) que chez les femmes (par 5 fois). L’utilisation a augmenté dans toutes les provinces, bien qu’il y ait des différences entre les provinces relativement à la prévalence de l’utilisation, à la répartition par âge et aux types de médecins prescripteurs. Conclusion : L’utilisation de la PPrE au Canada a augmenté entre 2014 et 2018, ce qui témoigne d’une meilleure connaissance et d’une plus grande adhésion à son utilisation pour prévenir la transmission du VIH. Elle est toutefois inégale en fonction de l’âge, du sexe et de la géographie. Puisque les nouvelles infections au VIH continuent de se produire au Canada, il sera important d’affiner l’utilisation de la PPrE, car les populations à risque plus élevé d’infection au VIH doivent se voir offrir la PPrE dans le cadre de soins de santé sexuelle complets.


2021 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 6-8
Author(s):  
AK Doumbia ◽  
P Togo ◽  
O Coulibaly ◽  
A Dembele ◽  
B Kane ◽  
...  

La cryptococcose neuroméningée (CNM)  est une mycose cosmopolite grave, affectant généralement les sujets ayant un déficit de l’immunité cellulaire surtout les séropositifs au virus de l'immunodéficience humaine (VIH).Nous rapportons l’observation d’un cas chez une fille de 7 ans, admise pour altération de l’état général, trouble de la conscience (Glasgow à 8/15), syndrome méningé (raideur de la nuque, signe de Kernig et de Brudzinski) et tétraplégie prédominant à gauche. La tomodensitométrie (TDM) cérébrale avait mis en évidence une dilatation de l’ensemble des cavités ventriculaires avec hypodensité périventriculaire cérébrale.La ponction lombaire (PL) avait ramené un liquide cérébrospinal (LCS) clair. L’analyse du LCS avait permis de retrouver une méningite pléiocytaire, hyperprotéinorachique, hypoglycorachique et un Cryptococcusneoformans. Un traitement antifungique associant amphotéricine B et fluconazole avait été instauré.La patiente avait aussi subit un drainage chirurgical de l’hydrocéphalie. Après 12 semaines d’hospitalisation, le décès était survenu dans un contexte d’altération de l’état général, de convulsions à répétition et de coma profond. La cryptococcose neuroméningée pose un sérieux problème de diagnostic et de traitement chez l’enfant immunocompétent à cause de l’insuffisance des moyens d’investigation et de traitement.


2021 ◽  
Vol 47 (1) ◽  
pp. 43-55
Author(s):  
Jill Tarasuk ◽  
Meghan Sullivan ◽  
Donna Bush ◽  
Christian Hui ◽  
Melissa Morris ◽  
...  

Contexte : L’enquête Track auprès des utilisateurs de drogues injectables a permis de recueillir des données dans quatorze sites sentinelles au Canada (2017 à 2019). Ces résultats décrivent la prévalence du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), de l’hépatite C et des comportements à risque associés à ceux-ci chez les participants autochtones. Méthodes : Des informations sur les caractéristiques sociodémographiques, les déterminants sociaux de la santé, le recours aux services de prévention et au dépistage, la consommation de drogues, les comportements à risque, ainsi que le dépistage, les soins et le traitement du VIH et de l’hépatite C ont été recueillies par l’entremise de questionnaires administrés par un intervieweur. Les échantillons biologiques ont été analysés pour y détecter la présence d’anticorps anti-VIH et anti-hépatite C et l’acide ribonucléique (ARN) de l’hépatite C. Les statistiques descriptives ont été calculées et examinées par un groupe consultatif dirigé par des autochtones, selon l’approche à double perspective (Two-Eyed Seeing). Résultats : Parmi les 2 383 participants, 997 étaient des autochtones (82,9 % étaient des membres des Premières Nations, 14,9 % étaient des Métis et 2,2 % étaient des Inuits). Plus de la moitié (54,5 %) étaient des hommes cisgenres et l’âge moyen était de 38,9 ans. Une grande proportion (84,0 %) des participants ont déclaré que leur santé mentale était de « passable excellente ». Une forte proportion d’entre eux ont été victimes de stigmatisation et de discrimination (90,2 %) ainsi que de violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques durant l’enfance (87,5 %) ou de la part d’un partenaire sexuel (78,6 %). Un pourcentage élevé d’entre eux ont déclaré utiliser un programme de distribution de seringues (90,5 %) et avoir été dépisté pour le VIH (87,9 %) et l’hépatite C (87,8 %). La prévalence du VIH était de 15,4 % (78,2 % d’entre eux avaient connaissance de leur statut infectieux) et 36,4 % d’entre eux étaient séropositifs pour l’ARN de l’hépatite C (49,4 % d’entre eux avaient connaissance de leur statut infectieux). Conclusion : L’enquête a révélé des taux élevés de VIH et d’hépatite C. Elle a également révélé des défis liés à l’accès et au maintien des soins et des traitements liés au VIH et à l’hépatite C. Ces renseignements éclairent les stratégies de réduction des méfaits, y compris la nécessité d’accroître la sensibilisation à la prophylaxie d’une manière culturellement pertinente.


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