AIOL. Chanson de geste (XIIe–XIIIe siècles). Traduction par Jean-Marie Ardouin d’après l’édition du manuscrit unique BnF fr. 25516. Paris : Honoré Champion, 2019 (= « Traductions des classiques du Moyen Âge », 104). 563 pp.

2020 ◽  
Vol 47 (1-2) ◽  
pp. 3-8
Author(s):  
Antoine Calvet
Mediaevistik ◽  
2020 ◽  
Vol 32 (1) ◽  
pp. 405-406
Author(s):  
Jean-Claude Vallecalle

La chanson de geste française de Gui de Bourgogne est un poème fort original, dont il nous reste deux manuscrits complets, conservés à Tours et à Londres, et deux fragments conservés à Darmstadt et à Sées (Normandie, France). Toutes ces versions avaient déjà été transcrites, mais dans des publications anciennes (1858) ou confidentielles, qui restaient peu accessibles. L’ouvrage de F. E. Denis et W. W. Kibler offre enfin une édition complète de l’ensemble de ces textes: ceux de Tours (4296 vers) et de Londres (4597 vers) présentés en regard, et accompagnés, en annexe, par la publication des deux fragments. L’ensemble est complété par une bibliographie, un index des noms propres et un glossaire consacré surtout à des termes dont l’emploi ou la graphie pourraient être problématiques, et appuyé principalement sur les dictionnaires de Godefroy et de Greimas. Sans doute celui de Tobler-Lommatzsch aurait-il pu quelquefois être utile, et lever par exemple l’hésitation sur une “définition conjecturale” (p. 425, note L2203), en confirmant le sens de grual: “s. gruier: Jagdvogel: zur Jagd auf Kraniche abgerichtet.”


Linguistica ◽  
2019 ◽  
Vol 58 (1) ◽  
pp. 9-21
Author(s):  
Montserrat Planelles Iváñez

La guerre fait partie de l’univers socioculturel du Moyen Âge. Nous nous proposons de parcourir La Chanson de Roland pour étudier le lexique propre à la guerre. Notre analyse se limitera au vocabulaire de la guerre dans cette chanson de geste et ne portera que sur des éléments significatifs autour de trois grands concepts : le guerrier (guerrier, chevalier, cheval, escuier, armer), l’équipement et les armes (armeüre, haubert, escu, espée, javelot, oriflamme, enseigne, baniere) et l’armée (ost, armée, conestablie, cumpaignie, semondre, soldeiers, concorde, front, rereguarde, bataille, meslée). Notre objectif est d’observer ce champ sémantique du point de vue lexicologique, avec une démarche diachronique. En conséquence, nous présenterons les familles morphologiques et sémantiques des unités lexicales les plus représentatives en étudiant leur étymologie ainsi que leur évolution sémantique et leur survivance.


Moreana ◽  
2003 ◽  
Vol 40 (Number 153- (1-2) ◽  
pp. 143-158
Author(s):  
Marie-Claire Phélippeau
Keyword(s):  

L’article a pour but de décrire l’œuvre de More : The Last Things, à l’occasion de sa première traduction en français. Il analyse les différentes caractéristiques du traité et en rattache la filiation au Moyen Age, par certains aspects, et à la Renaissance par certains autres. L’originalité de More est mise en évidence : elle réside à la fois dans la forte cohérence du discours, dans son éloquence avérée, ainsi que dans le caractère pastoral de l’œuvre.


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