scholarly journals A CASA ONDE COM ELA ESTAMOS – ESCRITA, TORÇÃO E VERTIGEM (OU SOBRE QUANDO O AUTOBIOGRÁFICO É ATO BIOGRÁFICO)

Author(s):  
Luciana Brandão Carreira

ResumoA aposta de que se trata nesse trabalho visa sustentar que a escrita cumpre funções diferentes, para diferentes sujeitos, em diferentes momentos. É nessa direção que acreditamos que Clarice Lispector fez de seu exercício de escriba o próprio manejo implicado no refazer de seu corpo, enlaçando-se, através do ato de escrever, pulsionalmente a uma língua. Essa perspectiva adotada a respeito da escrita nos permite destacar um importante aspecto a ela relacionado, pois julgamos que vida e obra são vertentes indissociáveis na produção de um estilo, não somente para um escritor, mas para todo artista.RésuméL’objectif de cet article est de maintenir que l’écriture remplit différentes fonctions pour différents sujets et à différentes époques. C’est dans cette direction que nous sommes convaincus que Clarice Lispector s’est confiée à l’exercice de scribe la manipulation même impliquée dans la refonte de son corps, s’entremêlant, à travers l’acte d’écriture, pulsionnément à une langue. Cette perspective de l’écriture nous permet de mettre en évidence un aspect important, car nous pensons que la vie et le travail sont des volets indissociables de la production d’un style, non seulement pour un écrivain, mais pour chaque artiste.

Author(s):  
Vincent Bodart ◽  
Thierry Bréchet ◽  
Jean Hindriks ◽  
Stéphane Nassaut ◽  
Marthe Nyssens ◽  
...  

Regards économiques a aujourd’hui 5 ans et 50 numéros ! Le comité de rédaction de la revue a décidé de fêter l’évènement en rassemblant, pour ce 50ème numéro, 5 articles dans lesquels des économistes de l’UCL livrent leur réflexion par rapport à un certain nombre d’enjeux économiques qu’ils estiment importants pour les années à venir et qui, de ce fait, attendent le prochain gouvernement fédéral. Cette initiative s’inscrit tout à fait dans le projet de Regards économiques, qui vise à impliquer davantage les économistes dans le débat public en posant leur regard sur des questions concrètes de politique économique et sociale. Les 5 articles rassemblés dans ce numéro “anniversaire” de Regards économiques constituent le fruit de cette réflexion. Le premier article, préparé par Vincent Bodart, s’intitule “Une politique budgétaire ambitieuse pour affronter le choc démographique”. Il plaide pour un renforcement significatif de la situation des finances publiques belges durant la prochaine législature. Il estime en effet qu’il est urgent, dans le but de pouvoir faire face au coût budgétaire du vieillissement, de relever le surplus primaire, lequel a fortement diminué sous le gouvernement sortant. Dans le deuxième article, Bruno Van der Linden se penche sur la “ Politique d’emploi : quelques enjeux fédéraux majeurs”. Il montre, notamment, qu’il existe des alternatives à la régionalisation des politiques d’emploi, qui combinent mieux l’objectif d’assurer les travailleurs contre le risque de chômage et la nécessité de responsabiliser les régions. La troisième article, préparé par Marie-Catherine Vermer, Stéphane Nassaut et Marthe Nyssens, s’intitule “Le titre-service, un état de la situation”. Alors que les titres-services semblent être un “succès” en termes de création d’emplois et de réduction du travail au noir, les auteurs interpellent les pouvoirs publics sur des enjeux importants comme ceux de l’évaluation du coût budgétaire net du système titre-service, de la pérennité financière et de la qualité des emplois créés. Le quatrième article, préparé par Thierry Bréchet, s’intéresse aux questions environnementales. Dans “L’environnement dans tous ses états”, l’auteur montre, d’après une analyse de différents indicateurs environnementaux, que la situation en Belgique est contrastée : alors que certains indicateurs sont au vert, d’autres sont au rouge. Jusqu’où alors poursuivre les évolutions positives et comment s’attaquer aux tendances négatives ? Enfin, dans le dernier article, qui porte sur le “Fédéralisme belge : la chimère des transferts et la fragmentation de la nation”, Jean Hindriks développe une série de raisons pour ne pas régionaliser trop vite davantage de compétences, en relativisant notamment le poids démesuré accordé aux transferts Nord-Sud dans le débat politique en Belgique. Nous sommes bien conscients que d’autres enjeux économiques que ceux abordés dans les articles qui viennent d’être présentés attendent le prochain gouvernement. Notre souci n’était pas d’être exhaustif ! Outre la difficulté de la tâche, notre ambition était plutôt d’apporter un point de vue sur des questions en lien avec nos préoccupations de recherche. Qu’il soit bien clair pour le lecteur que la démarche qui anime la réflexion des différents auteurs est de nature uniquement académique, sans prise de position partisane en faveur d’un programme politique en particulier. Nous pensons que les problématiques discutées ici devraient interpeller tous les décideurs politiques, quelle que soit leur couleur. Les points de vue présentés dans chacune des contributions n’engage toutefois que leurs auteurs.


Frontières ◽  
2008 ◽  
Vol 19 (2) ◽  
pp. 8-11
Author(s):  
Diane Laflamme
Keyword(s):  

Résumé Les objets de nos pensées nous fascinent. Il nous devient alors plus difficile d’observer le processus même qui nous permet de penser ainsi que le travail d’abstraction et de condensation qu’il requiert. Par ailleurs, l’expérience que nous faisons de notre capacité de penser se vit comme un besoin, qu’il s’agisse du besoin de penser ou de celui d’arrêter de penser! La mort peut parfois faire l’objet de nos pensées, penser à la mort ou penser la mort peut parfois être expérimenté comme un besoin ; mais, ultimement, ce qui fait que nous soyons en train de penser, c’est que nous sommes engagés sans réserve dans l’activité qui consiste à vivre.


1900 ◽  
Vol 31 (123) ◽  
pp. 132-133
Author(s):  
G. Moynier ◽  
E. Odier
Keyword(s):  

Après avoir, à plusieurs reprises dans ces derniers temps, attiré votre attention sur l'existence, au sud de l'Afrique, de sociétés nationales de la Croix-Rouge créées à notre insu et éveillé votre sympathie à leur égard, nous sommes appelés aujourd'hui à donner accès à l'une d'elles dans votre grande famille internationale, et nous pensons que vous vous en réjouirez comme nous.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 535-535
Author(s):  
O. Cottencin

En addictologie, nous sommes régulièrement confrontés au paradoxe d’aider des patients qui ne le demandent pas. En effet, un nombre important de patients nous consulte sous la contrainte. Qu’il s’agisse de celle d’un tiers (conjoint, médecin traitant, injonction thérapeutique) ou qu’il s’agisse de leur propre contrainte (se soigner pour sa santé, se soigner pour les autres, pour sa famille) la contrainte semble omniprésente et souvent vécue comme un obstacle insurmontable au changement. Certains même considèrent qu’il n’est pas possible d’obliger les patients à faire une thérapie. Pourtant, il est commun de travailler en psychiatrie avec des patients qui refusent des soins. En effet, les patients atteints de troubles ne leur permettant plus d’appréhender la réalité en sont l’exemple et sont régulièrement hospitalisés (ou soignés en ambulatoire) malgré leur impossibilité à donner leur consentement aux soins. Ainsi, nous sommes capables de penser qu’il est impossible de faire une thérapie sous contrainte, tout en s’appuyant sur une loi qui l’autorise… au risque de remettre en cause les concepts fondamentaux de toute thérapie : le travail avec la demande, la motivation, l’alliance thérapeutique, le libre arbitre, le principe de bienfaisance, le respect de l’autonomie de la personne, etc. En réalité, les thérapies sous contrainte peuvent être une chance pour l’individu mais elles prennent le risque de placer le thérapeute lui-même dans un double lien, désigné à la fois par le corps social (ou familial) autant comme un aidant que comme un outil de coercition. Nous pensons qu’en la circonstance, les thérapies brèves systémiques peuvent avoir un intérêt pour ces patients en raison de leur abord anthropologique qui semble permettre un renforcement de l’approche motivationnelle tout en intégrant le caractère obligé de la demande. Après un court rappel sur les évaluations des psychothérapies dans les addictions, nous expliciterons au moyen des concepts fondamentaux de la thérapie systémique brève comment un thérapeute peut se libérer de cette double contrainte et aider le patient à devenir acteur d’un changement qui lui a été le plus souvent imposé.


Chronos ◽  
2019 ◽  
Vol 38 ◽  
pp. 47-114
Author(s):  
Habib Ibrahim
Keyword(s):  

La bibliothèque du Sinaï nous a conservé le texte du Ménologe antiochien grâce à Siméon un originaire d’Antioche, économe du monastère du Sinaï qui en a commandité une copie en 1258. Ce ménologe a été recopié à plusieurs reprises au Sinaï, notamment pour l’Église des Syriens araméens du Monastère (14e s.). Nous pensons utile de présenter le contenu de ces manuscrits surtout que nous sommes en train d’éditer le ms. Sinaï ar. 423. Ce dernier est une copie abrégée du Ménologe dans laquelle le copiste a regroupé des lectures de tous les mois de l’année.


2020 ◽  
Vol 4 (1) ◽  
pp. 116-131
Author(s):  
Marie-Pierre Baron ◽  
Nathalie Murray ◽  
Étienne Perron
Keyword(s):  

Dans cet article, nous dressons des portraits rapides de nos pratiques de conseillers pédagogiques (CP) et abordons quelques-unes des perspectives et valeurs qui nous guident dans notre accompagnement des enseignants au primaire, secondaire et collégial. Également, nous revenons sur deux recherches collaboratives que nous avons initiées et auxquelles nous avons activement pris part afin d’en tirer quelques enseignements. Cet examen nous permet de mettre en évidence que nous sommes des CP collaboratifs informés, entre autres, par la recherche dans notre travail d’accompagnement. Également, nous soulignons le fait que nos expériences de recherche nous permettent d’affiner nos expertises du processus d’accompagnement.


1970 ◽  
Vol 3 (1) ◽  
pp. 73-87
Author(s):  
Ronald J. May

Pour tenter d'expliquer l'instabilité apparente des fédérations, nous avons fait porter cette étude sur deux aspects des systèmes fédéraux: la nature du processus de décision et la dynamique qui leur sont spécifiques. Ce faisant, nous nous sommes particulièrement intéressés aux effets qu'entraînent, pour de tels systèmes, des inégalités de « dimensions” entre les éléments qui les constituent.Nous considérons trois aspects du processus décisionnel: (a) l'intensité de son caractère fédéraliste; (b) la nature des inter-actions entre les deux niveaux du système; (c) compte-tenu de la densité démographique, des ressources et des revenus par unité de population, les conséquences qu'entraînent dans le système les inégalités entre ses éléments constitutifs.La dynamique propre au fédéralisme intervient dans ce processus d'une double manière: dans les effets de l'intégration économique; dans la tendance qu'ont les unités d'évoluer vers des normes nationales, par voie de compétition, d'émulation et de persuasion.Nous analysons enfin l'influence de l'inégalité des parties constituantes sur la stabilité des systèmes fédéraux: l'évolution de certaines fédérations contemporaines, de même que de récentes expériences de type fédéral, nous permettent de vérifier la validité de cette approche.D'une façon générale, cette démonstration nous permet de dégager les propositions suivantes: dans les fédérations où de grandes unités riches se trouvent confrontées à des unités pauvres et petites, le système fédéral peut se maintenir, mais il est probable qu'il évolue alors vers plus de centralisation, avec domination des plus grandes unités sur les autres; dans les cas extrêmes, ce fédéralisme peut être résorbé en un état unitaire; dans les fédérations où de petites unités riches s'opposent à de grandes unités pauvres, il existe une forte tendance à la séparation chez les petites unités.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S92-S92
Author(s):  
J.-P. Kornobis

On aurait tort de penser que rien n’est plus facile que de faire figurer ensemble dans un même triangle Freud, Lacan et Girard sous le prétexte que leur approche de la question du désir serait proche. Pourtant, nous tenterons de montrer qu’il n’en est rien car leurs théories s’opposent sur bien des points et rendent ce triangle impossible. À un moment où les neurosciences nous donnent les moyens d’échapper aux mythes, un savoir sur l’énigme du désir est-il encore « utile » ? Nous pensons que oui, ce savoir reste un enjeu important surtout pour celles et ceux qui s’intéressent à la santé mentale car il nourrit les compétences nécessaires à la pratique du soin. Le désir ne devrait-il pas être orienté vers le bonheur ? C’est en particulier ce qu’avaient compris les philosophes grecs qui en faisaient leur éthique, pourquoi conduit-il si facilement au malheur ? C’est à cause de la pulsion de mort nous répondent les psychanalystes ! Nous tenterons de montrer qu’en ajoutant à la question du désir celle bien réelle de l’appropriation mimétique conflictuelle, René Girard propose une alternative à la mythique pulsion de mort freudienne et invalide du même coup la conception lacanienne de l’inconscient freudien. Au terme de cette courte exposition de concepts théoriques qui semblent se montrer parfois trop proches et donc possiblement rivaux, nous verrons que le regard porté par Girard sur le monde permet d’actualiser les questions posées par Kant. Ces questions « éthiques » constituent pour les praticiens que nous sommes le fondement de notre savoir-être : 1. Que puis-je savoir ? 2. Que dois-je faire ? 3. Que m’est-il permis d’espérer ?


Keyword(s):  

Nous pensons vous être agréables en vous communiquant encore, avant la réunion de la Conférence de Genève, le projet de règlement intérieur que nous nous sommes engagés à présenter à vos délégués, dans la séance préparatoire qu'ils tiendront le premier septembre prochain, à 9 heures du matin. Nous joignons done ce document à ces lignes.


2001 ◽  
Vol 26 (4) ◽  
Author(s):  
James Wong

Abstract: Reality TV allows us to gaze at others. Some critics link such watching, along with the reliance on new communication technologies in contemporary culture, to Foucault's use of the panopticon metaphor in his analysis of modernity. Perhaps in watching we have become Big Brother ourselves. This paper argues that linking reality TV (and the idea of Big Brother) to Foucault's use of the panopticon metaphor is mistaken. For Foucault, surveillance is only half of the story in the metaphor. The other half is that we are the ones who are exercising power over ourselves. We are our own masters. The article sets out the implications of this reading of Foucault on recent debates in connection with the preoccupation with Big Brother in contemporary culture. Résumé : La « reality TV » nous permet de contempler les autres. Il existe des critiques qui associent un tel acte de regarder, ainsi qu'une dépendance à l'égard des nouvelles technologies de communication dans la culture contemporaine, avec la métaphore du panopticon employée par Foucault dans son analyse de la modernité. Peut-être que dans l'acte de regarder, nous devenons nous-mêmes « Big Brother ». Dans cet article, je soutiens que l'alliance entre la « reality TV » (et l'idée de « Big Brother ») et la métaphore panoptique de Foucault est mal fondée. Pour Foucault, la surveillance n'est qu'une moitié de la métaphore. L'autre moitié, c'est que nous exerçons du pouvoir sur nous-mêmes. Nous sommes nos propres maîtres. Pour conclure, je discute les implications de cette interprétation de Foucault pour de récents débats qui portent sur « Big Brother » dans la culture contemporaine.


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