Haro sur le poncif ! Baudelaire, Silvestre, Goncourt et la peinture du lieu commun
Avant qu’il ne qualifi e un tour de phrase banal, une idée éculée ou préfabriquée,le poncif tire son origine des arts visuels. Il s’agit, techniquement, d’unmoyen de transfert. Cet article se propose de revenir aux origines proprementvisuelles du poncif et de voir comment, au xixe siècle, la critique d’art en a faitusage. À partir de la défi nition du Salon de 1846 de Charles Baudelaire, on observeracomment cette exaspération à l’égard du trop connu a été mise en oeuvre parle critique d’art, contemporain et ami de Baudelaire, Théophile Silvestre, et lesfrères Goncourt, dans Manette Salomon.
2002 ◽
Vol 57
(6)
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pp. 1521-1557
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1994 ◽
Vol 47
(1)
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pp. 21-31
2010 ◽
Vol 65
(3)
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pp. 713-742
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