Crises fébriles chez l’enfant : à propos d’une histoire familiale

Author(s):  
N. de Suremain ◽  
T. Lecarpentier ◽  
R. Guedj

Les crises fébriles (CF) sont les crises convulsives les plus fréquentes prises en charge dans les services d’urgence dans la population des moins de cinq ans. Elles sont une crise accompagnée de fièvre, sans infection du système nerveux central, se produisant chez les enfants entre six mois et cinq ans. Les critères utilisés et enseignés pour classer les crises en simples ou complexes n’ont pas la même signification en pratique clinique pour prendre la décision d’effectuer une ponction lombaire et/ou une imagerie cérébrale, et pour l’indication de la prescription d’un antiépileptique de recours ou de fond. Certains facteurs sont prédictifs de la récurrence fébrile, tandis que d’autres sont prédictifs d’une épilepsie. À partir de deux cas cliniques de CF complexes, nous proposons une démarche de prise en charge et de faire une revue des syndromes épileptiques survenant au décours des CF chez le jeune nourrisson.

2020 ◽  
Vol 10 (6) ◽  
pp. 391-397
Author(s):  
N. de Suremain ◽  
T. Lecarpentier ◽  
R. Guedj

Les crises fébriles (CF) sont les crises convulsives les plus fréquentes prises en charge dans les services d’urgence dans la population des moins de cinq ans. Elles sont une crise accompagnée de fièvre, sans infection du système nerveux central, se produisant chez les enfants entre six mois et cinq ans. Les critères utilisés et enseignés pour classer les crises en simples ou complexes n’ont pas la même signification en pratique clinique pour prendre la décision d’effectuer une ponction lombaire et/ou une imagerie cérébrale, et pour l’indication de la prescription d’un antiépileptique de recours ou de fond. Certains facteurs sont prédictifs de la récurrence fébrile, tandis que d’autres sont prédictifs d’une épilepsie. À partir de deux cas cliniques de CF complexes, nous proposons une démarche de prise en charge et de faire une revue des syndromes épileptiques survenant au décours des CF chez le jeune nourrisson.


2011 ◽  
Vol 167 (10) ◽  
pp. 721-728 ◽  
Author(s):  
A. Gonzalez-Aguilar ◽  
C. Houillier ◽  
C. Soussain ◽  
K. Hoang-Xuan

2019 ◽  
Vol 32 (3) ◽  
pp. 128-136
Author(s):  
B. Calvino

Très tôt dans l’histoire évolutive des vertébrés, la lignée des poissons téléostéens se sépare de celle dont dériveront plus tard les mammifères. Nous nous proposons de considérer ces deux lignées ayant divergé dès la base des vertébrés pour éclairer le rapport nociception–douleur. Les études phylogénétiques d’anatomie comparée ont montré que les structures du système nerveux central associées à la douleur sont absentes chez les Téléostéens (première partie). Des études neurophysiologiques ont introduit un doute sur la possibilité pour la truite de ressentir la douleur alors que cette espèce répond aux stimulations nociceptives (deuxième partie). D’où l’importance de faire la distinction entre la nociception et le concept de douleur.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 639-640 ◽  
Author(s):  
M. El Hadj Khalif ◽  
L. Gaha

L’approche socioculturelle en psychiatrie constitue un champ précieux d’investigation des pathologies mentales. Elle représente, au-delà d’un héritage important, un domaine en constant développement dont l’évolution est tributaire de son inscription dans un contexte intégrant plusieurs intervenants, médecins mais aussi anthropologues, ethnopsychiatres, et sociologues. En effet, l’abord transculturel se multiplie dans l’ensemble des recherches épidémiologiques et cliniques en psychiatrie et maintenant on lui assigne une place essentielle dans les classifications officielles.Nous nous proposons dans ce présent travail, d’étudier à travers une revue de la littérature et des travaux réalisés dans le service de psychiatrie de Monastir l’implication des aspects culturels en Tunisie dans la survenue des troubles psychiatriques.Au fil des échanges professionnels entre psychiatres tunisiens, il est apparu que la dimension culturelle infiltrait la pratique de la psychiatrie. Parmi les facteurs liés au patient et à son environnement, on trouve la migration (isolement, défaut de communication, problèmes linguistiques), le chômage, l’inaccessibilité aux soins, la tolérance des familles, le recours à la tradi-thérapie et la pensée magique dans l’explication des manifestations psychiatriques.Bien que la maladie mentale soit universelle, de nombreuses études transculturelles nationales et mêmes internationales ont montré des aspects différentiels et comparatifs des troubles mentaux suivant les différentes cultures. Cette divergence clinique a fait l’unanimité de la littérature quant à l’influence significative de la culture dans la survenue des troubles psychiatriques, mais n’ont pas encore, bien sûr, d’établir une relation de causalité.L’histoire, la littérature et notre pratique clinique quotidienne attestent que notre culture maghrébine peut influencer largement la forme, le contenu, l’ampleur des manifestations cliniques et le pronostic des troubles mentaux. L’ensemble de ces aspects culturels requiert une évaluation fine et systématisée par les thérapeutes psychiatres afin d’offrir une prise en charge globale, ciblée et s’intégrant dans un projet de soins personnalisé.


2018 ◽  
Vol 64 (3) ◽  
pp. 220
Author(s):  
H. Abdourafiq ◽  
M. Abdoun ◽  
A. Bentebaa ◽  
A. Aitelqadi ◽  
K. Aniba

2010 ◽  
Vol 204 (4) ◽  
pp. 321-331
Author(s):  
Giovanni de Marco ◽  
Geneviève Vens-Wagner ◽  
Monique le Guen ◽  
Armande Le Pellec ◽  
Tarak Driss

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 551-551
Author(s):  
P.-M. Llorca

L’hypothèse dopaminergique reste l’hypothèse mécanistique dominante de la schizophrénie, plus de 50 ans après sa formulation. On ignore toujours les causes de la dysrégulation dopaminergique, et certains patients ne répondent pas complètement aux traitements actuels. Il est donc nécessaire de réinterroger nos paradigmes concernant la sémiologie schizophrénique, ses mécanismes physiopathologiques et de nouvelles approches thérapeutiques. Sur un plan sémiologique, Bleuler plaçait l’atteinte des affects au premier rang des symptômes fondamentaux de la schizophrénie. L’intérêt s’est ensuite plutôt tourné vers les symptômes positifs et les troubles cognitifs. Nous proposons de présenter les travaux récents – utilisant notamment les paradigmes d’imagerie fonctionnelle – portant spécifiquement sur l’étude des émotions dans la schizophrénie. Nous évoquerons et mettrons en perspective différentes stratégies : études des cognitions sociales (reconnaissance des émotions), induction d’états émotionnels, capacité d’expression des émotions. Sur un plan biologique, des travaux récents suggèrent l’implication de perturbations de la vitamine D dans un grand nombre de troubles psychiatriques majeurs. La vitamine D exerce un rôle fondamental dans le développement et le fonctionnement du système nerveux central. Les patients souffrant de schizophrénie présentent plusieurs facteurs de risque de carence potentiels. Après avoir décrit les aspects physiopathologiques, nous présenterons les données sur le statut vitaminique dans cette population et les conséquences cliniques potentielles qui en découlent. Enfin, sur un plan thérapeutique, nous synthétiserons les données en faveur de l’implication d’une inflammation chronique du système nerveux central dans le déclenchement et le maintien d’une sémiologie schizophrénique. Nous présenterons les possibilités thérapeutiques qui peuvent potentiellement être proposées en adjonction des traitements classiques. Au cours de ces trois présentations nous aurons réinterrogé l’approche sémiologique, nos connaissances biologiques et les thérapeutiques innovantes que nous pouvons proposer aux patients souffrant de schizophrénie.


2021 ◽  
Vol 13 (3) ◽  
pp. 111-115
Author(s):  
C. Donner ◽  
A. Holoye

Les études à propos de la douleur fœtale et de ses conséquences font suite à celles menées à propos de la douleur néonatale et de sa prise en charge dans les années 1980. Les définitions classiques de la douleur ne peuvent pas être appliquées au foetus. La douleur fœtale est définie actuellement comme la réponse à une stimulation nociceptive. Les nocicepteurs sont largement présents au niveau cutané chez le foetus. La stimulation nociceptive ne veut pas dire que le foetus a la capacité de « ressentir ». Le foetus possède l’équipement nécessaire pour percevoir des stimulations nociceptives, la question est de savoir si ce système est opérationnel. La maturation du système nerveux central est un processus complexe et difficile à étudier. La pratique de gestes invasifs potentiellement douloureux pour le foetus a activé la recherche à propos de l’analgésie fœtale dès les années 1990. Différentes situations ont été identifiées comme potentiellement douloureuses pendant la période anténatale. Même si le foetus n’expérimente pas la douleur comme un être conscient, il manifeste une réponse adaptée au stress lors d’une stimulation nociceptive entraînant des modifications hémodynamiques et hormonales. Ces modifications, si elles surviennent à un stade critique du développement du SNC, pourraient entraîner des conséquences immédiates mais peut-être aussi à long terme. Les nouvelles techniques d’imagerie ouvrent des voies de recherche dans la précision du développement cérébral à chaque âge gestationnel mais aussi dans une approche fonctionnelle. La complexité du développement cérébral et la compréhension des conséquences de l’environnement foetal, les conséquences des différents stimuli dont la douleur, nécessitent une recherche transdisciplinaire.


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