L'année de l'ancienne Belgique. Mémoire sur les saisons, les mois, les semaines, les jours, les fêtes dans les temps antérieurs à l'introduction du christianisme en Belgique, avec l'indication et l'explication de différentes dates qui se trouvent dans les documents du moyen âge, et qui en partie sont encore usitées de nos jours

1844 ◽  
Vol 7 (7) ◽  
pp. 11-192
Author(s):  
Coremans
Keyword(s):  
2020 ◽  
Vol 23 (1) ◽  
pp. 27
Author(s):  
Manuel Riu

Après quelques considérations sur les diverses classifications qui peuvent être établies à propos des chemins, classification réalisée selon leurs caractéristiques, leur utilisation et leur propriété, nous trouvons ici pour nous orienter, une biblio­graphie plus approfondie que celle que l’on aurait pu imaginer, mais, en bien des aspects non définitive encore, principalement en ce qui concerne les analyses archéologiques du thème. En partant du réseau de voies romaines, utilisées et réparées pendant le Moyen-Age, on examine plus spécialement les documents concernant les routes principales et secondaires qui continuent à être utilisées, en s'arrêtant tout particulièrement sur les ponts de bois et de pierres construits pen­dant le Moyen-Age et plus spécialement ceus du XIeme siècle (les ponts romans) et ceux du XIVeme (les pont gothiques). On prête une attention encore plus particulière aux deux seuls qui aient été minutieusement mis à jour jusqu'ici, dans la vallée du Llobregat et qui permettent de connaître les caractéristiques et les époques de leur construction et de leurs réparations successives. Dans la conclusion il est fait référence aux barques et aux ponts des bateaux destinés à traverser les rivières principales telles le Sègre et l'Ebre. Le thème des chemins médiévaux catalans a été tour d'abord traité d'un point de vue régional, prospections et recherches directement sur le terrain sont encore nécessaires pour une connaissance plus approfondie.


Aries ◽  
2005 ◽  
Vol 5 (2) ◽  
pp. 200-224 ◽  
Author(s):  
Claire Fanger

Abstract La catoptromancie (divination par l'observation d'objets brillants) est une pratique abondamment attestée dans l'histoire, depuis l'Antiquité. Toutefois, les travaux académiques consacrés aux rituels de catoptromancie médiévaux sont encore assez rares. Cet article traite d'abord des prières et des rituels catoptromantiques pratiqués à l'aide d'un médium—toujours un enfant vierge—, lesquels se trouvent, notamment, dans deux manuels de nécromancie mediévale (Bodleian Library, University of Oxford, Rawl. D. 252, et le manuel publié par Richard Kieckhefer sous le titre Forbidden Rites). Après une analyse de l'idée de virginité, qui apparaît dans les mots des prières, l'article se concentre sur l'explication qu'un philosophe du XIIIe siècle, Guillaume d'Auvergne, fournit en matière d'utilisation d'enfants vierges au cours d'expériences catoptromantiques. Guillaume s'emploie longuement à réfuter la doctrine platonicienne selon laquelle la science n'est qu'une sorte de réminiscence; mais malgré son opposition à l'idée de “science-réminiscence”, il se montre naturellement favorable à la notion, également platonicienne, selon laquelle la pureté virginale peut, en principe, donner plus facilement accès aux régions de lumière appartenant à l'ordre du Créateur. Selon Guillaume, la lumière divine habite tout naturellement l'âme qui n'est pas encombrée et accablée de vices corporels; toutefois, il est pratiquement impossible à l'âme seule, sans l'assistance de Dieu, de franchir les frontières de ces régions. Ici, Guillaume fait allusion aux expériences d'ascèse infructueuses, auxquelles il s'est lui-même livré dans son adolescence. Bien évidemment, malgré l'opposition théologique à l'encontre de l'expérience théurgique, il existe une intéressante continuité entre la pratique et la théorie de la catoptromancie médiévale. En conclusion, l'article fait brièvement état de quelques autres continuités entre, d'une part, les formes de théurgie médiévale (notamment, dans les prières de l'ars notoria et dans celles de Jean de Morigny); et d'autre part, les conversations de John Dee avec les anges. Enfin, l'auteur présente une suggestion peut-être susceptible de résoudre “l'énigme Edward Kelly”.


Moreana ◽  
2003 ◽  
Vol 40 (Number 153- (1-2) ◽  
pp. 143-158
Author(s):  
Marie-Claire Phélippeau
Keyword(s):  

L’article a pour but de décrire l’œuvre de More : The Last Things, à l’occasion de sa première traduction en français. Il analyse les différentes caractéristiques du traité et en rattache la filiation au Moyen Age, par certains aspects, et à la Renaissance par certains autres. L’originalité de More est mise en évidence : elle réside à la fois dans la forte cohérence du discours, dans son éloquence avérée, ainsi que dans le caractère pastoral de l’œuvre.


Hawliyat ◽  
2018 ◽  
Vol 9 ◽  
pp. 69-79
Author(s):  
François Clément
Keyword(s):  

L'étude des sociétés anciennes n'est pas sans évoquer le travail du paléon- tologue. De même que celui-ci doit se contenter, pour comprendre ce qui fut un être vivant, d'ossernents la plupart du temps en désordre, l'historien ne dispose que de matériaux squelettiques, de la carcasse du passé. La recherche sur l'Islam médiéval n'y échappe pas. Annales et chroniques, géographies, listes bio-biblio- graphiques, aussi riches soient-elles, ne sont, pour l'essentiel, qu'une collection de dates, de toponymes, de distances, de filiations, le tout sous une forme suc- cincte et dans un état de conservation trop souvent fragmentaire. S'il s' agit sim- plement d'établir une chronologie, ou d'ébaucher une histoire des États, cela suffit sans doute. Quant à une histoire des vivants, c'est une autre affaire. Bien sûr, on entrevoit les gens, leurs habitudes, leurs gestes, grâce aux recueils de jurisprudence, aux manuels de bisba, à une notation ici ou là, au détour d'un récit, d'un poème, et l'on éprouve alors une satisfaction comparable à celle du fouilleur découvrant une empreinte de tégument ou la griffure d'une glissade. Ce n'est pas encore la vie, certes, mais on s'en approche. L'archéologie permet de faire quelques pas supplémentaires. Hélas, il faut dans tous les cas se rendre à l'évidence : aussi minutieuse soit l'enquête, on aboutit toujours à une maison vide.


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