scholarly journals Els camins catalans. Anàlisi arqueològica dels seus vestigis

2020 ◽  
Vol 23 (1) ◽  
pp. 27
Author(s):  
Manuel Riu

Après quelques considérations sur les diverses classifications qui peuvent être établies à propos des chemins, classification réalisée selon leurs caractéristiques, leur utilisation et leur propriété, nous trouvons ici pour nous orienter, une biblio­graphie plus approfondie que celle que l’on aurait pu imaginer, mais, en bien des aspects non définitive encore, principalement en ce qui concerne les analyses archéologiques du thème. En partant du réseau de voies romaines, utilisées et réparées pendant le Moyen-Age, on examine plus spécialement les documents concernant les routes principales et secondaires qui continuent à être utilisées, en s'arrêtant tout particulièrement sur les ponts de bois et de pierres construits pen­dant le Moyen-Age et plus spécialement ceus du XIeme siècle (les ponts romans) et ceux du XIVeme (les pont gothiques). On prête une attention encore plus particulière aux deux seuls qui aient été minutieusement mis à jour jusqu'ici, dans la vallée du Llobregat et qui permettent de connaître les caractéristiques et les époques de leur construction et de leurs réparations successives. Dans la conclusion il est fait référence aux barques et aux ponts des bateaux destinés à traverser les rivières principales telles le Sègre et l'Ebre. Le thème des chemins médiévaux catalans a été tour d'abord traité d'un point de vue régional, prospections et recherches directement sur le terrain sont encore nécessaires pour une connaissance plus approfondie.

2020 ◽  
Vol 25 (1) ◽  
pp. 295
Author(s):  
Jaume Aurell I Cardona ◽  
Alfons Puigarnau I Torelló

Ven le XV siècle, les commerçants furent réunis à Barcelone en tant que fort group social et èconomic. Nous analysons ic¡ une série de documents (principalment les testataments et les écrits matrirnoniaux) dans lesquels nous pouvons vérifier la présence de certains travaux d'art médiéval. Dans ces oeuvres nous trouvons une spéciale iconographie religiieuse qui reflète la mentalité particulière et la sensibilité aesthetiqueexprimées par le remarquablenombre de membre appartenant à ce group. Ces particularités nous permettent de décrire une originale "Culture Religieuse des Commerçants” vers le XVème siècle à Barcelone. Le fruit de ce type d'art religieux des commerçants, vient confirmer, une fois de plus, le trés fort symbolisme de la culture Médiévale et la profonde relation entre l'Art, l’Histoire et la Religion du Moyen âge en Catalogne.


Aries ◽  
2005 ◽  
Vol 5 (2) ◽  
pp. 200-224 ◽  
Author(s):  
Claire Fanger

Abstract La catoptromancie (divination par l'observation d'objets brillants) est une pratique abondamment attestée dans l'histoire, depuis l'Antiquité. Toutefois, les travaux académiques consacrés aux rituels de catoptromancie médiévaux sont encore assez rares. Cet article traite d'abord des prières et des rituels catoptromantiques pratiqués à l'aide d'un médium—toujours un enfant vierge—, lesquels se trouvent, notamment, dans deux manuels de nécromancie mediévale (Bodleian Library, University of Oxford, Rawl. D. 252, et le manuel publié par Richard Kieckhefer sous le titre Forbidden Rites). Après une analyse de l'idée de virginité, qui apparaît dans les mots des prières, l'article se concentre sur l'explication qu'un philosophe du XIIIe siècle, Guillaume d'Auvergne, fournit en matière d'utilisation d'enfants vierges au cours d'expériences catoptromantiques. Guillaume s'emploie longuement à réfuter la doctrine platonicienne selon laquelle la science n'est qu'une sorte de réminiscence; mais malgré son opposition à l'idée de “science-réminiscence”, il se montre naturellement favorable à la notion, également platonicienne, selon laquelle la pureté virginale peut, en principe, donner plus facilement accès aux régions de lumière appartenant à l'ordre du Créateur. Selon Guillaume, la lumière divine habite tout naturellement l'âme qui n'est pas encombrée et accablée de vices corporels; toutefois, il est pratiquement impossible à l'âme seule, sans l'assistance de Dieu, de franchir les frontières de ces régions. Ici, Guillaume fait allusion aux expériences d'ascèse infructueuses, auxquelles il s'est lui-même livré dans son adolescence. Bien évidemment, malgré l'opposition théologique à l'encontre de l'expérience théurgique, il existe une intéressante continuité entre la pratique et la théorie de la catoptromancie médiévale. En conclusion, l'article fait brièvement état de quelques autres continuités entre, d'une part, les formes de théurgie médiévale (notamment, dans les prières de l'ars notoria et dans celles de Jean de Morigny); et d'autre part, les conversations de John Dee avec les anges. Enfin, l'auteur présente une suggestion peut-être susceptible de résoudre “l'énigme Edward Kelly”.


Reinardus ◽  
2010 ◽  
Vol 22 ◽  
pp. 176-197
Author(s):  
Clara Wille
Keyword(s):  

‘Tigris’, en latin, désigne un animal rare et farouche, c’est le plus grand et le plus puissant des félins. Dans l’Antiquité, en Orient, c’était un présent qu’on offrait aux rois et aux princes. Les Romains l’ont introduit en Europe pour servir aux jeux de cirque, mais aussi pour en faire un animal domestique. Il est décrit par Pline et Solin, par exemple, mais ne fait pas partie du catalogue classique des animaux du Physiologus. Après la chute de l’Empire Romain, cet animal reste presque inconnu en Europe jusqu’au XVe siècle, mais entre–temps il s’est fait une réputation fabuleuse de bête sauvage et dangereuse. Dans la littérature, le terme ‘tigris’ devient sémantiquement vague et peut désigner divers animaux par allusion à leur couleur. De plus, issue de la tradition grecque et latine, l’histoire du nom de ce fauve est double. Il en résulte que nous trouvons, dans les bestiaires médiévaux, deux animaux au caractère féroce plus ou moins légendaires et exotiques. Enfin, au Moyen Age, dans l’iconographie, sa robe varie et est tantôt tachetée tantôt unie. Cet article se propose de suivre l’évolution des diverses représentations du tigre dans les textes et l’iconographie de la tradition latine.


Théologiques ◽  
2007 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 63-79 ◽  
Author(s):  
Solange Lefebvre

RÉSUMÉ La réflexion théologique est intriguée par le mot « laïcité » et les échos qu'il éveille : plus de cent ans après l'élaboration du projet de laïcité en France, qui rendait la raison souveraine et !'émancipait d'une autorité transcendante, nous nous trouvons toujours renvoyés, partout en Occident, d'une certaine manière, aux tensions historiques entre clercs et laïcs autour de la domination de la sphère spirituelle. Présentement, le phénomène de désinstitutionnalisation de la religion évoque ces tensions, c'est-à-dire que l'individualisation contemporaine de la croyance origine pour une part de la subjectivisation chrétienne laïque de l'expérience religieuse qui s'est affirmée surtout à partir du Moyen Age. La référence aux clercs n'a pas pour autant été éliminée, même si elle a muté, ce qui ressort dans les nouveaux rapports des modernes aux traditions, et plus spécifiquement aux institutions religieuses. Cette mutation renvoie à une révision fondamentale moderne de la dichotomie entre sacré et profane. Même s'il fut forgé pour exprimer tout autre chose au XIXe siècle, le mot « laïcité » revêt une prégnance théologique profonde.


Moreana ◽  
2003 ◽  
Vol 40 (Number 153- (1-2) ◽  
pp. 143-158
Author(s):  
Marie-Claire Phélippeau
Keyword(s):  

L’article a pour but de décrire l’œuvre de More : The Last Things, à l’occasion de sa première traduction en français. Il analyse les différentes caractéristiques du traité et en rattache la filiation au Moyen Age, par certains aspects, et à la Renaissance par certains autres. L’originalité de More est mise en évidence : elle réside à la fois dans la forte cohérence du discours, dans son éloquence avérée, ainsi que dans le caractère pastoral de l’œuvre.


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