Queering up the mother with Michel Tremblay and Xavier Dolan

2018 ◽  
Vol 43 (3-4) ◽  
pp. 353-372
Author(s):  
Loïc Bourdeau
Keyword(s):  
2006 ◽  
Vol 17 (3) ◽  
pp. 495-509
Author(s):  
Eva-Marie Kröller

Résumé Diffìcile à classer dans les genres traditionnels, une oeuvre comme les Chroniques du Plateau Mont-Royal gagne à être considérée comme une fiction encyclopédique, au sens que donnent à ce terme des critiques comme Northrop Frye, Mikhaïl Bakhtine, Edward Mendelson et Hilary Clark, le caractère encyclopédique de l'oeuvre de Michel Tremblay sera ici mis en lumière par une comparaison avec les Cronache di poveri amanti (Chronique des pauvres amantsj de Vasco Pratolini, un classique de la littérature néo-réaliste italienne. Le présent article montre que l'encyclopédisme de Tremblay, comme celui de Pratolini, explore l'identité nationale et met en place un discours démocratique. Ces observations permettent de nuancer l'affirmation selon laquelle la relation entre les cultures québécoise et italienne repose sur le partage de valeurs conservatrices.


2007 ◽  
Vol 43 (1) ◽  
pp. 83-100
Author(s):  
Mathilde Dargnat

Dans cet article, je discute les principaux procédés graphiques utilisés par Michel Tremblay pour rendre compte des particularités orales de langue de ses personnages, en me concentrant sur cinq pièces. Je m’intéresse plus précisément aux procédés graphiques qui permettent une « mise en texte » des caractéristiques communicationnelles de l’oralité et de ses variations. Ces éléments sont de trois ordres, en rapport avec le dispositif discursif particulier de la littérature et du genre dramatique. Je me concentre sur les éléments graphiques qui relèvent de l’échange personnage-personnage. Dans les textes choisis, ces éléments sont souvent associés à une « déraison graphique » (Christin en référence à Goody), c’est-à-dire à une certaine iconicité du langage, mais cette déraison est toute relative. Les « néographies phonétisantes » (Anis) en constituent un exemple majeur. Ces formes, qui sont détournées de l’orthographe pour rendre compte de phénomènes oraux comme le débit ou la variation phonétique, résultent plus d’une négociation avec les contraintes du code écrit, que de leur remise en cause radicale. La plupart des dramaturges qui usent de ce procédé n’inventent pas une nouvelle langue ni de nouveaux graphèmes, ils essaient de rendre compte de la variété linguistique des personnages qu’ils créent, ils bricolent des profils langagiers crédibles pour stigmatiser une classe sociale ou simplement différencier les personnages entre eux.


2006 ◽  
Vol 26 (1) ◽  
pp. 18-39
Author(s):  
Jacques Cardinal
Keyword(s):  

Résumé L'immonde apparaît chez Tremblay comme violence qui détruit le lien à l'autre et à la communauté. Un théâtre de l'exorcisme se dresse alors afin de conjurer cette violence qui nie l'ordre instauré par la parole. L'analyse porte ici sur cette dimension symbolique par laquelle la parole est le lieu de la reconnaissance du sujet.


Author(s):  
Yves Jubinville

Texte du répertoire, oeuvre classique, chef-d’oeuvre ou repère culturel. La terminologie utilisée pour parler de l’oeuvre-phare de Michel Tremblay, Les Belles-Soeurs, n’a cessé de s’élargir. Elle témoignerait de la pluralité de ses significations et des usages multiples dont l’oeuvre a été l’objet dans les champs esthétique (théâtral), social et culturel. Cette réalité plaide en faveur d’un modèle d’interprétation qui ne soit pas limité à celui que pratique habituellement l’historien du théâtre. Car au-delà de l’oeuvre littéraire et dramatique, Les Belles-Soeurs représente un objet dense et complexe qui commande en effet une enquête capable de prendre en compte le phénomène dans sa globalité. À la fois texte de théâtre, événement scénique, culturel et politique, fait social et fait de langage, la pièce de Tremblay, considérée sous l’angle des échos qu’elle produit dans la trame des événements et des discours qui façonnent la société québécoise, correspond parfaitement à la définition du « lieu de mémoire » développée par Pierre Nora. Cet article jette les bases d’une enquête envisagée dans la suite des travaux devant conduire à une édition critique des Belles-Soeurs. La théorie des « lieux de mémoire » y est discutée à la lumière des enjeux spécifiques au contexte québécois dans le but de saisir la pièce de Tremblay au croisement de plusieurs domaines discursifs et de régimes de temporalité.


2021 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 189-208
Author(s):  
Rachel Killick

Our identity is formed in large part by the way we see others and the way others, in their turn, see us. This is true both of Québec and of Édouard, one of the principal characters of the fictionalised Montréal universe of Michel Tremblay. A representative of the pre-1970s socio-economic inequality of French-Canadians, Édouard is further marginalised by his homosexuality. In his transvestite persona as the Duchesse de Langeais, a revised version of a Balzacian heroine, he undertakes a mocking critique of the injustices of his society from the ‘external’ point of view of this supposed French aristocrat before seizing the opportunity of an actual visit to France, hoping to find there a freer and more equitable society. But the Old World turns out to be unwelcoming and antiquated, making Édouard more aware of the hitherto unperceived advantages of his life in Montréal. Returning home, his only option is to resume his role as a provocative duchess, preparing the ground for the advent in 1976 of a modern Québec, a francophone society of the New World, internationally recognised for its openness of mind and its cultural dynamism.


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