scholarly journals "Per lo Pont d'Inca novament fahedor". Ruina y reconstrucción de un puente mallorquín (1465)

2020 ◽  
Vol 23 (1) ◽  
pp. 45
Author(s):  
María Barceló Crespí
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Parmi les constructions civiles d'intérêt public au Moyen-Age, il faur remar­quer d'une manière toute particulière les ponts. Ils jouent un rôle prédominant en tant qu'endroit clé dans le contexte des voies de communication. Une des principales voies de communication dans la Majorque du XVeme siècle était le chemin d'Inca qui reliait la ville à cette localité, la seconde de l'Ile en importance. Le fameux Pont d’Inca, sur le torrent Gros, était démoli depuis un certain temps ce qui provoquait des difficultés pour franchir la rivière. Après plusieurs tentatives, en 1465, on tente de trouver une solution au problème en adjudicant les travaux de réparation a l'un des maçons les plus prestigieux du moment: Guillem Vilasclar. Cette solution permettrait de surmonter les obstacles que provoquaient l'était du pone, tour a fait en ruine, problèmes qui se faisaient plus manifestes par temps de pluie, quand le torrent particulièrement forci, les passants ne pouvaient le franchir qu'au péril de leur vie et de celle de leurs bêtes. Grâce aux charges accordées entre Guillem Vilasclar et le Grand Conseil Général, nous connaissons les détails de la construction du nouveau pont, de même que ses dimensions, sa structure, sa forme, les matériaux utilisés, la durée des travaux et son prix, qui s'éleva a 51O livres.

Moreana ◽  
2003 ◽  
Vol 40 (Number 153- (1-2) ◽  
pp. 143-158
Author(s):  
Marie-Claire Phélippeau
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L’article a pour but de décrire l’œuvre de More : The Last Things, à l’occasion de sa première traduction en français. Il analyse les différentes caractéristiques du traité et en rattache la filiation au Moyen Age, par certains aspects, et à la Renaissance par certains autres. L’originalité de More est mise en évidence : elle réside à la fois dans la forte cohérence du discours, dans son éloquence avérée, ainsi que dans le caractère pastoral de l’œuvre.


Hawliyat ◽  
2018 ◽  
Vol 9 ◽  
pp. 69-79
Author(s):  
François Clément
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L'étude des sociétés anciennes n'est pas sans évoquer le travail du paléon- tologue. De même que celui-ci doit se contenter, pour comprendre ce qui fut un être vivant, d'ossernents la plupart du temps en désordre, l'historien ne dispose que de matériaux squelettiques, de la carcasse du passé. La recherche sur l'Islam médiéval n'y échappe pas. Annales et chroniques, géographies, listes bio-biblio- graphiques, aussi riches soient-elles, ne sont, pour l'essentiel, qu'une collection de dates, de toponymes, de distances, de filiations, le tout sous une forme suc- cincte et dans un état de conservation trop souvent fragmentaire. S'il s' agit sim- plement d'établir une chronologie, ou d'ébaucher une histoire des États, cela suffit sans doute. Quant à une histoire des vivants, c'est une autre affaire. Bien sûr, on entrevoit les gens, leurs habitudes, leurs gestes, grâce aux recueils de jurisprudence, aux manuels de bisba, à une notation ici ou là, au détour d'un récit, d'un poème, et l'on éprouve alors une satisfaction comparable à celle du fouilleur découvrant une empreinte de tégument ou la griffure d'une glissade. Ce n'est pas encore la vie, certes, mais on s'en approche. L'archéologie permet de faire quelques pas supplémentaires. Hélas, il faut dans tous les cas se rendre à l'évidence : aussi minutieuse soit l'enquête, on aboutit toujours à une maison vide.


1919 ◽  
Vol 34 (2) ◽  
pp. 190-207 ◽  
Author(s):  
Georges Dottin
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