scholarly journals Actes de Colloque International 2020-Vision scientifique multidisciplinaire au service du développement et de la recherche

2021 ◽  
Vol 3 ◽  
pp. 1-274
Author(s):  
RAKOTOMAVO Andriamparany ◽  

Cher(e)s lecteur(rice)s de REVUT Scientific Journal, Nous voici revenus, en train de lire le présent Volume 3 de RSJ, un numéro consacré à la publication des « Actes du Colloque International de Toamasina du 15 au 18 décembre 2020 ». Ayant vu la participation physique et virtuelle de près de 300 scientifiques de nationalités différentes (sept), la première édition du Colloque de Toamasina a pu mobiliser 26 institutions de recherche et/ou d’enseignement supérieur nationales et internationales. Plusieurs disciplines scientifiques y ont été représentées, à savoir les sciences humaines, techniques, médicales et exactes. La complémentarité entre les disciplines, tout comme l’aspect transversal de la science ont été mis en exergue à travers les différentes présentations effectuées par les communicant(e)s. Des actions ou pistes de recherche ont pu être avancées, démontrant la pertinence d’une vision scientifique multidimensionnelle en termes de recherche et de développement durable. Le présent Volume est le fruit d’un travail sans relâche de l’équipe CRSCP (Coordination de la Revue Scientifique et du Conseil des Professeurs – Université de Toamasina), malgré les conditions de travail difficiles liées entre autres à la Covid-19. L’introduction et la conclusion de ce Volume ont été rédigées par mes deux collaborateurs Dr Djistera Angelo et Dr Feno Pierre Caroline à qui j’adresse mes remerciements pour leur forte implication. La confection technique, le layout, l’édition et la mise en ligne du présent document ont été assurés par les membres de l’équipe technique de RSJ, à savoir Mesdames et Messieurs Rasoazoro A.A., Rasolontiavina N.E., Gauthier N.E. et Maurice Z.K., que je remercie également. Un grand merci à toutes les personnes morales et physiques qui ont apporté leur soutien technique, financier, logistique et/ou organisationnel lors de cet évènement scientifique de décembre 2020. Tous mes remerciements aux partenaires techniques et financiers de REVUT & Colloque 2020, à toute l’équipe de l’Université de Toamasina, aux membres des deux Comités Scientifique et d’Organisation, ainsi qu’à tou(te)s les participant(e)s. Prof. Dr Rakotomavo Andriamparany Editor in Chief – REVUT & Colloque 2020 Coordinateur de la Revue Scientifique & du Conseil des Professeurs (CRSCP) - Université de Toamasina

2021 ◽  
Vol 22 (1) ◽  
pp. 33-42
Author(s):  
Marie Cauli ◽  
Dominique Pestiaux ◽  
Jean-François Denef ◽  
Bernard Millette

Contexte et problématique : Le concept de responsabilité sociale en santé (RSS) prend une importance majeure au moment où les systèmes de santé, comme la société en général, vivent un bouleversement inédit sous l’effet d’une pandémie qui remet au centre de nos préoccupations un nécessaire changement de paradigme. Objectif : Cet article offre une courte rétrospective de ce concept en repartant de l’origine et de l’évolution du concept de RS dans l’entreprise, et réinterroge sous l’éclairage des sciences humaines (philosophie, anthropologie, sociologie) la notion de la responsabilité en tant que telle, mais aussi au sein de l’exercice professionnel en santé. Exégèse : Comment intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans la pratique médicale au quotidien sans accabler le professionnel de santé du poids d’une responsabilité déjà prégnante ? Plusieurs hypothèses conditionnent ce processus, parmi lesquelles l’instauration d’une pensée systémique, qui rend seule possible une action transformative, un engagement porté sur les valeurs, une co-gestion de l’ensemble des acteurs de santé avec les parties prenantes. Ces hypothèses dessinent les contours d’une définition élargie de la RSS.


Author(s):  
Carole Jousseins ◽  
Jocelyn Fagon ◽  
Julien Belvèze ◽  
Gérard Servière

Les Réseaux d’élevage sont un dispositif dédié au développe­ment de l’élevage herbivore. Fruit de l’histoire du développe­ment agricole français, ils sont présents sur l’ensemble du ter­ritoire national et s’organisent localement. L’originalité de ce dispositif provient de sa nature partenariale entre des éleveurs, les chambres d’agriculture et l’Institut de l’élevage, de sa prise en compte de la diversité des régions d’élevage et de l’étude des systèmes d’élevage à travers l’approche globale. L’objec­tif n’est pas d’être exhaustif mais d’être représentatif de l’éle­vage herbivore à travers le choix des systèmes étudiés, d’en mesurer les évolutions, de créer et de diffuser des références à partir du suivi de 1900 fermes réalisé par 210 agents des chambres d’agriculture, encadré par 35 animateurs de l’Insti­tut de l’élevage, et financé et appuyé par les pouvoirs publics et la profession agricole. Les valorisations régionales et natio­nales des Réseaux s’adressent à différents publics : aux éle­veurs, aux conseillers, aux enseignants (pour le conseil ou la formation), aux individus ou aux collectifs, et aux décideurs locaux et nationaux afin de mieux comprendre les systèmes d’élevage, et de mesurer l’impact de nouvelles politiques agri­coles et d’orienter leur modalité d’application. Le rôle des Réseaux s’illustre également dans leur capacité à se mobiliser sur des thématiques émergentes. Les aspects viabilité, compé­titivité, conditions de travail ou encore enjeux environnemen­taux étaient inclus dans les champs d’étude du dispositif bien avant que le concept de développement durable ne devienne un centre d’intérêt. Les Réseaux en tant que dispositif partena­rial sont parfois complexes à gérer et paraissent coûteux, mais c’est ce partenariat fort qui leur apporte la reconnaissance en tant que ressource clé et qui leur donne leur légitimité. La diversité des productions agricoles et l’hétérogénéité des sys­tèmes d’exploitation favorisent les innovations et permettent l’adaptation de l’agriculture française aux nouveaux enjeux. Les Réseaux d’élevage permettent non seulement d’observer ces évolutions mais également de les catalyser, de les accom­pagner et de les diffuser.


Author(s):  
Clémentine Gozlan

Cet article montre que le développement de nouveaux dispositifs pour favoriser l’intégration professionnelle des doctorants s’inscrit dans des conditions politiques, institutionnelles et scientifiques. Nous abordons l’évolution du rôle et de la place du doctorant « de biais », telle qu’elle se donne à lire dans les discours et les réformes menées par les acteurs qui orientent les politiques scientifiques depuis les années 1990 en France. La diversité des situations des doctorants en sciences humaines et sociales en France nous invite à appréhender leurs conditions de travail et leurs orientations professionnelles comme tributaires de facteurs sociaux – tels que l’ouverture de leur discipline au marché et à la société civile, le degré de division du travail et les modes de production du savoir dominant, dont la forme et l’importance varient selon les disciplines. Le sort hétérogène des doctorants peut alors être considéré comme un révélateur de l’organisation du travail scientifique en France.  


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