scholarly journals Orbital abscess complicating pansinusitis. A case report

2018 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. 87-90
Author(s):  
Amine Hamma ◽  

Les infections orbitaires sont des pathologies assez rares, compliquant le plus souvent une sinusite préexistante. Du fait de leur siège, elles peuvent engager le pronostic visuel voire vital par extension au sinus caverneux ou aux autres structures intracrâniennes. Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 72 ans, qui au décours d’un épisode d’acidocétose a présenté une tuméfaction palpébrale gauche assez douloureuse. L’examen ophtalmologique retrouve une baisse de l’acuité visuelle à gauche associée à une exophtalmie, une ophtalmoplégie, un chemosis et une légère hyperhémie conjonctivale. L’imagerie médicale affirme la présence d’un abcès orbitaire gauche compliquant une pansinusite et imposant une prise en charge en milieu hospitalier. Une sinusite négligée ou insuffisamment traitée peut virer vers un tableau clinique dramatique et se compliquer d’un abcès orbitaire surtout en cas de participation de plusieurs sinus chez un sujet taré et mal équilibré. Un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique énergique et multidisciplinaire sont indispensables pour contrer l’infection et éviter sa propagation aux structures de voisinage.

2020 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 206-207
Author(s):  
Nora Righi ◽  
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Merim Debbabi ◽  
Souad Hamoud ◽  
Mounir Sadelaoud ◽  
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Le SRAS-CoV-2 du syndrome respiratoire aigu sévère, virus nouvellement émergeant, découvert en chine (Wuhan) a mené à une pandémie actuelle de maladie a coronavirus 2019 (Covid-19). Plus de 1.700.000 de cas en Afrique avec 1.400.000 de guérisons associés et 41000 de décès. 55,630 cas en Algérie avec 1,897 de décès (OMS 27 octobre 2020). Le SARS-Cov 2 peut infecter plusieurs systèmes y compris les voies urinaires ; cependant, la présence d’ARN viral n’était pas nécessairement prédictive des symptômes cliniques urinaires. L’objectif de cet article est de montrer que la Covid-19 peut être révélée par une symptomatologie urinaire haute, ce qui a été retrouvé pour la première fois chez un patient âgé de 56 ans, tabagique, ayant comme antécédents une anosmie et une agueusie remontant au mois de juin, consultait pour un tableau d’infection urinaire haute avec une leucocyturie aseptique, un bilan rénal perturbé. Devant la persistance de la fièvre et l’apparition des signes respiratoires, une sérologie Covid-19 lui a été pratiquée revenant négative, une PCR nasopharyngée positive et la PCR urinaire 3 jours après la mise en route du l’hydroxychloroquine était négative. Devant l’aggravation des lésions pulmonaires le malade est décédé dans un tableau d’insuffisance respiratoire aigüe. En conclusion, devant toute symptomatologie fébrile d’apparition aigue en cette période de pandémie, le praticien doit toujours avoir le réflexe de pratiquer une PCR nasopharyngée à la recherche du virus afin d’optimiser la prise en charge et d’éviter L’apparition des formes graves


Author(s):  
Redha Lakehal ◽  
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Soumaya Bendjaballah ◽  
Farid Aimer ◽  
Chourouk Rakouk ◽  
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Introduction : Les tumeurs cardiaques primitives sont bénignes dans 75 % des cas et dominées par le myxome qui est le plus souvent situé dans l’oreillette gauche. Le terme de myxome biatrial regroupe les cas où plusieurs myxomes situés dans les deux oreillettes possèdent chacun un pied d'implantation qui lui est propre. Les myxomes biatriaux représentent environ 3,5 % de l'ensemble des myxomes ; ce sont les plus fréquents des myxomes plurifocaux. Ce cas est pour nous l’occasion de montrer une localisation biauriculaire d’un myxome cardiaque. Méthodes : Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 51 ans, sans antécédents qui a été opéré en urgence suite a la découverte fortuite d’une masse biatriale à l’échocardiographie motivé par une dyspnée récente. Classe fonctionnelle : II de la NYHA. Radiographie pulmonaire : cardiomégalie avec indice cardiothoracique à 0,65. ECG : RRS. Échocardio-graphie : Tumeur biatriale, VG : 53,3/70,5 mm, FE : 47,17%, IM grade II, IT grade II. La TDM thoracique n’a pas été réalisée vu le caractère urgent de l’intervention. L’exploration peropératoire avait objectivé un double myxome de l’OG et de l’OD avec SIA et SIV intacts et fuite tricuspide au test à l’eau. Le geste a consisté en une résection du myxome de l'OD à base d'implantation sur la paroi libre de l'OD près de la VCI, résection du myxome de l'OG à base d'implantation sur SIA, fermeture de la CIA par patch péricardique autologue et plastie tricuspide. Résultats : Les suites postopératoires immédiates étaient : BAV complet nécessitant un appareillage définitif et amélioration de la FE : 54% avec étude anatomopathologique revenue en faveur d’un myxome biauriculaire. Conclusion : Les myxomes cardiaques développés à partir de résidus embryonnaires mésenchymateux au niveau du septum diagnostiqué essentiellement entre 30 et 60 ans. La symptomatologie clinique est liée à la taille de la tumeur, à sa localisation, à son aspect ainsi qu’à sa mobilité. Le traitement est essentiellement chirurgical et doit être réalisé avant que ne surviennent des embolies systémiques ou une obstruction valvulaire mitrale.


2016 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
pp. 118-120
Author(s):  
Ouanassa Hamouda ◽  
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Sanae Boukhalfa ◽  
Rania Anoun ◽  
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L’incidence des endocardites fongiques est en augmentation ; celles-ci sont liées à des actes médicaux invasifs et dues le plus souvent à des Candida ou des Aspergillus. Le diagnostic repose sur l’échocardiographie et les hémocultures. Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 62 ans, sans antécédent pathologique notable, ayant présenté un mois avant son admission une fièvre, une altération de l’état général, des oedèmes des membres inférieurs et un purpura des deux jambes. L’examen clinique objectivait une fièvre à 39°c, un souffle systolique d’insuffisance mitrale et un souffle diastolique d´insuffisance aortique, des oedèmes des membres inférieurs de type rénal, un purpura vasculaire des deux jambes. À la biologie, on notait une hyperleucocytose, une anémie inflammatoire à 10,5 g/dL, un syndrome inflammatoire, un taux de créatinine à 67,6 mg/L. L’échocardio-doppler avait révélé deux végétations du versant ventriculaire de la SAD qui prolabe dans l´aorte. Des hémocultures ont étés positives à Candida tropicalis. Le patient a était sous mis sous Vfend voriconazole (Vfend), 100 mg deux fois /jours mais l´évolution était défavorable et le patient est décédé. L’originalité de notre observation réside dans l’absence de toute notion d’immunodéficience et de toxicomanie intraveineuse d’une part, et de l’apparition d´une endocardite fongique sur valves natives en dehors de toute intervention ou cathétérisme cardiovasculaire précédent.


2018 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. 84-86
Author(s):  
Ouanassa Hamouda ◽  
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Noureddine Boukhrouf ◽  
Souad Bensassi ◽  
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La schistosomiase urinaire est une infection intravasculaire causée par un trématode (ver plat) Schistosoma haematobium. Les vers adultes migrent généralement vers le plexus veineux de la vessie humaine et excrètent les oeufs que la personne infectée élimine dans l'urine. Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 20 ans, avec des antécédents familiaux de bilharziose. Originaire du Mali et résidant à Batna (Algérie), il a présenté une douleur pelvienne, des brûlures mictionnelles et une hématurie terminale, avec une hyperéosinophilie de 920 / μL. L´échographie abdomino-pelvienne a mis en évidence une petite formation tissulaire bourgeonnante du plancher vésical. Une cystoscopie avec une biopsie vésicale étaient utiles pour poser le diagnostic de la schistosomiase urinaire avec la mise en évidence au sein d´un granulome inflammatoire des oeufs de Schistosoma haematobium. Le diagnostic de la maladie a été confirmé par la détection et l'identification des oeufs de Schistosoma haematobium vivant dans l'urine et dans les coupes histologiques vésicales. Le patient a reçu deux cures de 2 semaines d'intervalle de Praziquentel 40 mg / kg de poids corporel en une seule dose orale (biltricide 600 mg quatre fois). Il a continué à jeter des oeufs vivants après le premier traitement, mais aucun oeuf n'a été trouvé dans des échantillons d'urine de 24 heures après la deuxième dose de Praziquentel.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 27-27
Author(s):  
H. Cavard ◽  
B. Martin ◽  
G. Lesca ◽  
G. Saucourt ◽  
A. Rafat ◽  
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Nous rapportons le cas d’un jeune patient âgé de 22 ans, adressé à notre consultation devant un tableau de schizophrénie atypique, pour recherche d’un diagnostic différentiel. L’histoire neurodéveloppementale révèle des troubles des apprentissages mis en évidence à l’entrée en primaire avec une dyslexie, une dyspraxie, des troubles attentionnels avec comportements oppositionnels. Après une classe de 6e difficile, le patient est orienté vers un apprentissage en alternance et obtient un CAP en mécanique automobile. La première décompensation psychotique a lieu à l’âge de 20 ans dans un contexte de surmenage. Le tableau clinique est dominé par une dissociation psychique avec hermétisme. Le patient est très agressif et mégalomaniaque. Il présente des crises clastiques difficilement contrôlables. Devant la coexistence de troubles importants du comportement, d’une grande taille (202 cm), de doigts courts et d’une dysmorphie faciale (rétraction de l’étage moyen du visage avec prognatisme), un caryotype est effectué avec mise en évidence d’une aneuploïdie de type 47,XYY. La revue de littérature portant sur les liens entre les troubles du comportement avec troubles neurocognitifs et l’aneuploïdie de type XYY sont bien documentés. Les liens avec la schizophrénie sont plus contradictoires. Le repérage des affections gonosomiques est important en population souffrant de troubles mentaux atypiques afin de mieux caractériser les troubles cognitifs qui y sont associés et qui pourraient avoir un rôle dans les manifestations comportementales. Chez ce patient, la remédiation cognitive a eu un impact très positif sur les manifestations comportementales. Une telle prise en charge serait donc à envisager chez les patients porteurs d’aneuploïdie avec troubles cognitifs caractérisés.


2012 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
pp. 208-210
Author(s):  
Said Azzoug ◽  
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Aicha Maiz Hadj Ahmed ◽  
Farida Chentli

Le syndrome de cushing (SC) est rare durant la grossesse et ses conséquences maternofœtales Peuvent être fatales. Nous rapportons l’observation d’une patiente qui présentait un SC compliqué d’un HELLP syndrome. Observation : Une patiente âgée de 35 ans consulte à 26 semaines d’aménorrhée (SA) pour prise en charge d’un SC. Sur le plan clinique elle présente une obésité faciotronculaire et des signes d’hypercatabolisme. Le cycle du cortisol était rompu, le freinage faible était négatif et le taux d’ACTH était inférieur à 1 pg/ml. L’IRM abdominale objectivait une masse surrénalienne droite de 35 mm. L’hypercorticisme s’est compliqué de pré-éclampsie, de diabète sucré et d’hypokaliémie. L’évolution était marquée par une élévation des ALAT, une thrombopénie et une anémie compatibles avec un HELLP syndrome obligeant la réalisation d’une césarienne de sauvetage à 29 SA avec naissance d’un nouveau-né de sexe masculin vivant et sain. La patiente a bénéficié par la suite d’une surrénalectomie droite et l’étude histologique concluait à un adénome. Conclusion : Le SC de la grossesse est une pathologie rare dont l’étiologie est le plus souvent surrénalienne. Le pronostic materno-fœtal est engagé du fait d’une forte prévalence de complications pouvant engager le pronostic vital tel que le HELLP syndrome qui représente une urgence obstétricale


2014 ◽  
Vol 8 (7-8) ◽  
pp. 490
Author(s):  
Amadou Kassogué ◽  
J. Eddine El Ammari ◽  
Alkadri Diarra ◽  
Driss Amiroune ◽  
Mustapha Ahsaini ◽  
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L’absence de canaux déférents et de vésicules séminales est une cause très rare d’infertilité masculine qui pose des difficultés d’ordre diagnostique. De plus, son traitement est complexe. Dans le présent article, nous rapportons le cas d’un patient âgé de 43 ans qui a consulté pour infertilité primaire évoluant depuis 5 ans (un conseil génétique a été réalisé) et nous examinons les difficultés diagnostiques et thérapeutiques liées à cette forme particulière d’infertilité.


2011 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
pp. 43-47
Author(s):  
A. Forest ◽  
J. Cohen-Bittan ◽  
P. Ray ◽  
J. Boddaert

2009 ◽  
Vol 33 (3) ◽  
pp. A187
Author(s):  
P. Roumeguère ◽  
M. Aubert ◽  
P. Benfredj ◽  
C. Bord ◽  
K. Fellous ◽  
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