scholarly journals Biatrial cardiac myxoma. A case report

Author(s):  
Redha Lakehal ◽  
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Soumaya Bendjaballah ◽  
Farid Aimer ◽  
Chourouk Rakouk ◽  
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Introduction : Les tumeurs cardiaques primitives sont bénignes dans 75 % des cas et dominées par le myxome qui est le plus souvent situé dans l’oreillette gauche. Le terme de myxome biatrial regroupe les cas où plusieurs myxomes situés dans les deux oreillettes possèdent chacun un pied d'implantation qui lui est propre. Les myxomes biatriaux représentent environ 3,5 % de l'ensemble des myxomes ; ce sont les plus fréquents des myxomes plurifocaux. Ce cas est pour nous l’occasion de montrer une localisation biauriculaire d’un myxome cardiaque. Méthodes : Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 51 ans, sans antécédents qui a été opéré en urgence suite a la découverte fortuite d’une masse biatriale à l’échocardiographie motivé par une dyspnée récente. Classe fonctionnelle : II de la NYHA. Radiographie pulmonaire : cardiomégalie avec indice cardiothoracique à 0,65. ECG : RRS. Échocardio-graphie : Tumeur biatriale, VG : 53,3/70,5 mm, FE : 47,17%, IM grade II, IT grade II. La TDM thoracique n’a pas été réalisée vu le caractère urgent de l’intervention. L’exploration peropératoire avait objectivé un double myxome de l’OG et de l’OD avec SIA et SIV intacts et fuite tricuspide au test à l’eau. Le geste a consisté en une résection du myxome de l'OD à base d'implantation sur la paroi libre de l'OD près de la VCI, résection du myxome de l'OG à base d'implantation sur SIA, fermeture de la CIA par patch péricardique autologue et plastie tricuspide. Résultats : Les suites postopératoires immédiates étaient : BAV complet nécessitant un appareillage définitif et amélioration de la FE : 54% avec étude anatomopathologique revenue en faveur d’un myxome biauriculaire. Conclusion : Les myxomes cardiaques développés à partir de résidus embryonnaires mésenchymateux au niveau du septum diagnostiqué essentiellement entre 30 et 60 ans. La symptomatologie clinique est liée à la taille de la tumeur, à sa localisation, à son aspect ainsi qu’à sa mobilité. Le traitement est essentiellement chirurgical et doit être réalisé avant que ne surviennent des embolies systémiques ou une obstruction valvulaire mitrale.

2020 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 186-188
Author(s):  
Redha Lakehal ◽  
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Soumaia Bendjaballah ◽  
Farid Aimer ◽  
Rabeh Bouharagua ◽  
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Introduction. Les anévrismes de la crosse aortique distale sont plus rares que ceux de l’aorte ascendante. Ils sont le plus souvent découverts à l'occasion d'une radiographie pulmonaire effectuée systématiquement ou pour une autre pathologie. Plus rarement, c'est une complication qui le révèle : soit compression, soit fissuration ou rupture. Le scanner et l'imagerie par résonance magnétique sont les examens de choix dans le diagnostic des anévrismes de la crosse aortique. Le traitement est chirurgical. Le but de ce travail est de monter un cas d’anévrisme de la crosse aortique distale englobant l’origine de l’artère sous clavière. Observation. Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 50 ans sans antécédents hospitalisé dans notre service à la suite de découvert fortuite lors d’un bilan d’une dysphonie d’un anévrisme de la crosse aortique. Préopératoire : Il était au stade II de la NYHA présentant une dysphonie depuis quelques mois. Radiographie pulmonaire : ICT à 0 ,60. ECG : RRS. Échocardiographie : Anévrisme de la drosse distale, insuffisance aortique grade II à valve souple. Per opératoire : Volumineux anévrisme de la crosse aortique distale prenant l’origine de l’artère sous clavière gauche. Angio-TDM thoracique : Anévrisme de la crosse 82/72 mm. Coronarographie : Fistule coronaro- auriculaire gauche. Le geste : Mise à plat de l’anévrisme, rétablissement de la continuité aortique par un tube en Dacron numéro 28 implanté en terminoterminale en hypothermie profonde et arrêt circulatoire et réimplantation de l’artère sous clavière dans la prothèse par l’intermédiaire d’un tube en dacron numéro 10. Les suites post opératoires étaient défavorables avec décès du patient en J 3 par défaillance circulatoire. Conclusion. Les anévrismes de la crosse aortique sont rares, d’étiologies diverses et posent des problèmes de technique chirurgicale très spécifiques. L’abord chirurgical de la crosse est très difficile.


2018 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. 87-90
Author(s):  
Amine Hamma ◽  

Les infections orbitaires sont des pathologies assez rares, compliquant le plus souvent une sinusite préexistante. Du fait de leur siège, elles peuvent engager le pronostic visuel voire vital par extension au sinus caverneux ou aux autres structures intracrâniennes. Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 72 ans, qui au décours d’un épisode d’acidocétose a présenté une tuméfaction palpébrale gauche assez douloureuse. L’examen ophtalmologique retrouve une baisse de l’acuité visuelle à gauche associée à une exophtalmie, une ophtalmoplégie, un chemosis et une légère hyperhémie conjonctivale. L’imagerie médicale affirme la présence d’un abcès orbitaire gauche compliquant une pansinusite et imposant une prise en charge en milieu hospitalier. Une sinusite négligée ou insuffisamment traitée peut virer vers un tableau clinique dramatique et se compliquer d’un abcès orbitaire surtout en cas de participation de plusieurs sinus chez un sujet taré et mal équilibré. Un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique énergique et multidisciplinaire sont indispensables pour contrer l’infection et éviter sa propagation aux structures de voisinage.


2016 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
pp. 118-120
Author(s):  
Ouanassa Hamouda ◽  
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Sanae Boukhalfa ◽  
Rania Anoun ◽  
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L’incidence des endocardites fongiques est en augmentation ; celles-ci sont liées à des actes médicaux invasifs et dues le plus souvent à des Candida ou des Aspergillus. Le diagnostic repose sur l’échocardiographie et les hémocultures. Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 62 ans, sans antécédent pathologique notable, ayant présenté un mois avant son admission une fièvre, une altération de l’état général, des oedèmes des membres inférieurs et un purpura des deux jambes. L’examen clinique objectivait une fièvre à 39°c, un souffle systolique d’insuffisance mitrale et un souffle diastolique d´insuffisance aortique, des oedèmes des membres inférieurs de type rénal, un purpura vasculaire des deux jambes. À la biologie, on notait une hyperleucocytose, une anémie inflammatoire à 10,5 g/dL, un syndrome inflammatoire, un taux de créatinine à 67,6 mg/L. L’échocardio-doppler avait révélé deux végétations du versant ventriculaire de la SAD qui prolabe dans l´aorte. Des hémocultures ont étés positives à Candida tropicalis. Le patient a était sous mis sous Vfend voriconazole (Vfend), 100 mg deux fois /jours mais l´évolution était défavorable et le patient est décédé. L’originalité de notre observation réside dans l’absence de toute notion d’immunodéficience et de toxicomanie intraveineuse d’une part, et de l’apparition d´une endocardite fongique sur valves natives en dehors de toute intervention ou cathétérisme cardiovasculaire précédent.


2018 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. 84-86
Author(s):  
Ouanassa Hamouda ◽  
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Noureddine Boukhrouf ◽  
Souad Bensassi ◽  
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La schistosomiase urinaire est une infection intravasculaire causée par un trématode (ver plat) Schistosoma haematobium. Les vers adultes migrent généralement vers le plexus veineux de la vessie humaine et excrètent les oeufs que la personne infectée élimine dans l'urine. Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 20 ans, avec des antécédents familiaux de bilharziose. Originaire du Mali et résidant à Batna (Algérie), il a présenté une douleur pelvienne, des brûlures mictionnelles et une hématurie terminale, avec une hyperéosinophilie de 920 / μL. L´échographie abdomino-pelvienne a mis en évidence une petite formation tissulaire bourgeonnante du plancher vésical. Une cystoscopie avec une biopsie vésicale étaient utiles pour poser le diagnostic de la schistosomiase urinaire avec la mise en évidence au sein d´un granulome inflammatoire des oeufs de Schistosoma haematobium. Le diagnostic de la maladie a été confirmé par la détection et l'identification des oeufs de Schistosoma haematobium vivant dans l'urine et dans les coupes histologiques vésicales. Le patient a reçu deux cures de 2 semaines d'intervalle de Praziquentel 40 mg / kg de poids corporel en une seule dose orale (biltricide 600 mg quatre fois). Il a continué à jeter des oeufs vivants après le premier traitement, mais aucun oeuf n'a été trouvé dans des échantillons d'urine de 24 heures après la deuxième dose de Praziquentel.


2014 ◽  
Vol 8 (7-8) ◽  
pp. 490
Author(s):  
Amadou Kassogué ◽  
J. Eddine El Ammari ◽  
Alkadri Diarra ◽  
Driss Amiroune ◽  
Mustapha Ahsaini ◽  
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L’absence de canaux déférents et de vésicules séminales est une cause très rare d’infertilité masculine qui pose des difficultés d’ordre diagnostique. De plus, son traitement est complexe. Dans le présent article, nous rapportons le cas d’un patient âgé de 43 ans qui a consulté pour infertilité primaire évoluant depuis 5 ans (un conseil génétique a été réalisé) et nous examinons les difficultés diagnostiques et thérapeutiques liées à cette forme particulière d’infertilité.


2019 ◽  
Vol 9 (1) ◽  
Author(s):  
Ryohei Fukuma ◽  
Takufumi Yanagisawa ◽  
Manabu Kinoshita ◽  
Takashi Shinozaki ◽  
Hideyuki Arita ◽  
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AbstractIdentification of genotypes is crucial for treatment of glioma. Here, we developed a method to predict tumor genotypes using a pretrained convolutional neural network (CNN) from magnetic resonance (MR) images and compared the accuracy to that of a diagnosis based on conventional radiomic features and patient age. Multisite preoperative MR images of 164 patients with grade II/III glioma were grouped by IDH and TERT promoter (pTERT) mutations as follows: (1) IDH wild type, (2) IDH and pTERT co-mutations, (3) IDH mutant and pTERT wild type. We applied a CNN (AlexNet) to four types of MR sequence and obtained the CNN texture features to classify the groups with a linear support vector machine. The classification was also performed using conventional radiomic features and/or patient age. Using all features, we succeeded in classifying patients with an accuracy of 63.1%, which was significantly higher than the accuracy obtained from using either the radiomic features or patient age alone. In particular, prediction of the pTERT mutation was significantly improved by the CNN texture features. In conclusion, the pretrained CNN texture features capture the information of IDH and TERT genotypes in grade II/III gliomas better than the conventional radiomic features.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 99-100
Author(s):  
A. Merlot ◽  
J. Nargeot ◽  
M. Buard ◽  
A. Viala ◽  
M.-N. Vacheron

IntroductionL’entérocolite nécrosante est une complication rare des antipsychotiques (un cas/2000 patients traités) ; tous les antipsychotiques peuvent y participer (63 % des patients de la littérature étaient traités par antipsychotique atypique), particulièrement lorsqu’ils sont associés à un traitement anticholinergique (antiparkinsonien, antidépresseur imipraminique) ; elle peut être un effet indésirable souvent méconnu, mais toujours grave car elle conduit au décès du patient dans 40 à 60 % des cas. Elle est peu documentée dans la littérature et essentiellement sous forme de cas cliniques.Cas cliniqueNous rapportons le cas d’un jeune patient âgé de 25 ans, pris en charge pour un trouble schizoaffectif depuis une dizaine d’années, non compliant aux soins et plusieurs fois hospitalisé sous contrainte, résistant à plusieurs séquences thérapeutiques. Ce jeune homme avait été réhospitalisé pour une rechute délirante marquée par un vécu délirant persécutif et hypochondriaque avec de multiples cénesthopathies, associées à des troubles du comportement à type d’agitation psychomotrice. Il a présenté un cas d’entérocolite nécrosante alors qu’il était traité par quétiapine et zuclopenthixol ASP, et a dû bénéficier d’une colectomie totale en urgence du fait d’un retard au diagnostic et au traitement, malgré un suivi somatique régulier assuré par un somaticien dans le service.Discussion et conclusionLe diagnostic est particulièrement difficile du fait de la non spécificité du tableau clinique, d’autant qu’elle est souvent la complication d’une constipation ancienne, que l’évolution peut être rapide, et que le pronostic reste réservé. A partir du cas présenté, nous proposons une revue de la littérature et nous discutons les facteurs de risque, les difficultés du diagnostic, les diagnostics différentiels, la physiopathologie et les préconisations thérapeutiques. Il s’agit d’une urgence médicale qu’il faut apprendre à reconnaître et à anticiper pour éviter une évolution spontanément défavorable.


2020 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 206-207
Author(s):  
Nora Righi ◽  
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Merim Debbabi ◽  
Souad Hamoud ◽  
Mounir Sadelaoud ◽  
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Le SRAS-CoV-2 du syndrome respiratoire aigu sévère, virus nouvellement émergeant, découvert en chine (Wuhan) a mené à une pandémie actuelle de maladie a coronavirus 2019 (Covid-19). Plus de 1.700.000 de cas en Afrique avec 1.400.000 de guérisons associés et 41000 de décès. 55,630 cas en Algérie avec 1,897 de décès (OMS 27 octobre 2020). Le SARS-Cov 2 peut infecter plusieurs systèmes y compris les voies urinaires ; cependant, la présence d’ARN viral n’était pas nécessairement prédictive des symptômes cliniques urinaires. L’objectif de cet article est de montrer que la Covid-19 peut être révélée par une symptomatologie urinaire haute, ce qui a été retrouvé pour la première fois chez un patient âgé de 56 ans, tabagique, ayant comme antécédents une anosmie et une agueusie remontant au mois de juin, consultait pour un tableau d’infection urinaire haute avec une leucocyturie aseptique, un bilan rénal perturbé. Devant la persistance de la fièvre et l’apparition des signes respiratoires, une sérologie Covid-19 lui a été pratiquée revenant négative, une PCR nasopharyngée positive et la PCR urinaire 3 jours après la mise en route du l’hydroxychloroquine était négative. Devant l’aggravation des lésions pulmonaires le malade est décédé dans un tableau d’insuffisance respiratoire aigüe. En conclusion, devant toute symptomatologie fébrile d’apparition aigue en cette période de pandémie, le praticien doit toujours avoir le réflexe de pratiquer une PCR nasopharyngée à la recherche du virus afin d’optimiser la prise en charge et d’éviter L’apparition des formes graves


Blood ◽  
2006 ◽  
Vol 108 (11) ◽  
pp. 40-40 ◽  
Author(s):  
Takahiro Fukuda ◽  
Yukiko Iisaka ◽  
Fusako Ohara ◽  
Atsushi Fujieda ◽  
Satoshi Yamasaki ◽  
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Abstract Background: Although acute GVHD (aGVHD) is a significant cause of non-relapse mortality (NRM) after allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (HSCT), its impact on outcomes has not been fully evaluated in older patients who receive reduced-intensity HSCT (RIST). Patients and Methods: We retrospectively surveyed the data of 334 patients (median age, 46 years: range, 1–68) with hematological malignancies who underwent allogeneic HSCT between January, 2000, and June, 2005. The diagnoses included AML/MDS (n=164), CML (n=31), ALL (n=39), lymphoma (n=95), and other malignancies (n=5). Sixty-nine patients (21%) had low- and 265 (79%) had high-risk disease. Patients were conditioned with a fludarabine-based reduced-intensity (n=169) or conventional myeloablative regimen (n=165). Patients received bone marrow (n=131), G-CSF-mobilized PBSC (n=173) or cord blood (n=30) from either an HLA-matched relative (n=138), a mismatched relative (n=41) or an unrelated volunteer (n=155). The median follow-up of surviving patients was 1,210 days (range, 346–2,317). Results: Grade II-IV aGVHD occurred in 146 patients (44%; grade II, n=82; grade III, n=43; grade IV, n=21), 73 patients each in the myeloablative and RIST groups, and the timing was before disease progression or relapse in 144 patients. The incidence of NRM in these 144 patients with aGVHD was 41% (59/144), while this was 29% in the overall 334 patients. The causes of NRM included GVHD (n=22), infections with (n=19) or without (n=9) GVHD, and others (n=9). Hence, aGVHD was the primary cause of NRM. Among these 144 patients with grade II-IV aGVHD, 121 (84%) received ≥1 mg/kg/day of methylprednisone as a primary treatment for GVHD, and 19 of the 121 patients (16%) required additional treatment including switching to tacrolimus (n=11), MMF (n=9), or ATG (n=4). Subsequently, 93 patients (65%) developed chronic extensive GVHD (46 progressive and 47 quiescent). The 2-year probability of NRM after the development of aGVHD was higher as the patient age increased; i.e. 29% for <40 years, 41% for 40–49 years, 55% for 50–59 years, and 67% for ≥60 years (Figure). The 2-year NRM in patients who developed stage 2–4 gut and liver GVHD was significantly higher than that in those who did not (59% vs 30%, and 73% vs 29%, respectively). In a multivariate analysis, the maximum grade of aGVHD (HR 3.4 [95% CI, 2.3–5.1], p<0.0001), transplant from a donor other than an HLA-matched relative (HR 1.9 [95% CI, 1.1–3.4], p=0.03) and older patient age (HR 1.9 [95% CI, 1.4–2.5], p<0.0001) were associated with an increased risk for NRM after the development of aGVHD. In this analysis, disease risk and the intensity of conditioning regimens, i.e. myeloablative or reduced-intensity, were not significant risk factors for NRM. Conclusions: Our data suggest that older patient age is a significant risk factor for NRM after the development of aGVHD, regardless of the type of conditioning regimen. The development of a careful management of aGVHD, focusing on older patients should be the subject of intense clinical research. Figure Figure


2018 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
Author(s):  
Djamila Mahmoudi ◽  
Nadjia Ababou ◽  
Mounia Mati ◽  
Smail Daoudi

Introduction - La Neuropathie héréditaire avec hypersensibilité à la pression est uneneuropathie sensitivomotrice à transmission autosomique dominante, liée à une délétiondu gène PMP22 sur le chromosome 17p11.2. Son association à une neuropathieacquise dysimmunitaire telle qu’une polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisantechronique est rare.Observation - Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 31 ans, qui a présentéun tableau d’une polyradiculonévrite inflammatoire chronique démyélinisante sensitivemultifocale douloureuse, huit semaines après une chirurgie d’un syndromedu canal carpien droit. Le patient n’avait aucun signe anamnestique ou cliniqueévoquant une neuropathie héréditaire avec hypersensibilité à la pression maisl’électroneuromyogramme nous a orienté vers cette neuropathie et l’analysegénétique a confirmé la délétion PMP22.


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