scholarly journals L’importance de l’hémoglobine : gestion périopératoire du sang pour les patients en oncologie

2021 ◽  
pp. 405-411
Author(s):  
Jennifer Stephens ◽  
Ruby Tano

Au Canada, le nombre de cas de cancer augmente chaque année et, par conséquent, le nombre de patients en oncologie qui subissent une opération. La chirurgie cause un stress particulièrement intense à l’organisme déjà fragilisé par la maladie et les traitements. Les transfusions périopératoires de globules rouges sont essentielles pour stabiliser le taux d’hémoglobine et soigner l’anémie, ainsi que pour gérer la perte de sang attendue pendant l’opération. Il est nécessaire d’examiner en profondeur et d’anticiper les facteurs de risque associés aux transfusions sanguines périopératoires pour améliorer le devenir des patients. Ces dernières années, la recherche sur la gestion périopératoire du sang des patients en oncologie recommande tout spécialement la création de programmes d’intervention coordonnés pour réduire la nécessité et le nombre de transfusions sanguines administrées avant, pendant et après l’opération. Pour recenser les patients à risque de complications périopératoires et leur faire bénéficier d’interventions rapides et d’une observation continue, la bonne stratégie est de mettre en lien les chirurgiens oncologues avec un programme local ou provincial de conservation du sang.

Author(s):  
Maysa Vasconcelos de Brito ◽  
Ana Maria Braga da Silva França ◽  
Amanda Alves Fecury ◽  
Euzébio de Oliveira ◽  
Carla Viana Dendasck ◽  
...  

La présente étude a pris en compte non seulement les infections causées par Plasmodium falciparum, qui est couramment recommandé comme la principale cause de paludisme grave, mais les complications liées à Plasmodium vivax ont été soigneusement décrites. Le but de cet article était d’identifier le profil épidémiologique, clinique et biologique du paludisme grave chez les patients traités à l’Hôpital pour enfants et adolescents de Macapá – Amapá. Une étude épidémiologique descriptive rétrospective a été réalisée. Les données ont été obtenues en consultant les dossiers médicaux des patients pour l’année 2016. 47 cas ont été considérés comme un paludisme grave. Il y avait une prédominance de patients masculins avec 63,8% et âgés jusqu’à 5 ans avec 59,6% des cas. Quant aux espèces, les infections par P. vivax se sont distinguées avec une fréquence plus élevée avec 72 % par rapport à P. falciparum avec 28 % des cas. Les mois avec le plus grand nombre d’hospitalisations étaient septembre et novembre, tous deux avec 17%. Les principales manifestations cliniques retrouvées étaient : fièvre, pâleur et toux. Les conditions qui indiquent la gravité qui se sont produites le plus : vomissements 87%, ictère 23%, dyspnée et âge < 1 an, tous deux avec 21%. Les examens hématologiques ont montré que 91% des patients avaient des globules rouges en dessous des valeurs de référence et 100% des cas avaient un taux d’hémoglobine et d’hématocrite bas ; une thrombopénie a été mise en évidence dans 72 % des cas. Les résultats modifiés des dosages biochimiques les plus importants sur le plan clinique étaient : l’urée, les transaminases, la glycémie et la protéine C-réactive. L’identification des données épidémiologiques, cliniques et de laboratoire sur le paludisme grave contribue au diagnostic précoce et au traitement adéquat de la maladie.


Praxis ◽  
2003 ◽  
Vol 92 (5) ◽  
pp. 168-178
Author(s):  
Baumgartner ◽  
Georgiadis

Ce travail de revue présente la prévention secondaire des accidents vasculaire cérébraux par le traitement des facteurs de risque vasculaire, les inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire, l'anticoagulation ou les thérapies endovasculaires. Deux études publiées récemment (PROtection aGainst Recurrent Stroke Study (PROGRESS) et la Heart Protection Study (HPS) ont pour la première fois pu démontrer l'efficacité d'un traitement contre l'hypertension et par statines dans la prévention secondaire après un accident vasculaire cérébral. PROGRESS a montré que la combinaison de perindopril et d'indapamide permet de réduire de 43% la survenue d'accidents vasculaires cérébraux ischémiques et hémorragiques chez les patients hypertendus ou normotendus alors que HPS a mis en évidence une diminution de 20% des accidents vasculaires cérébraux ischémiques chez les patients avec des taux sériques normaux ou élevés de cholestérol. Les sténoses carotidiennes symptomatiques avec un resserrement distal > ou égal à 70% sont opérées par endartérectomie; en cas de sténose distale de 50–69% une décision individuelle est prise; une endartérectomie n'est pas indiquée en cas de sténose < 50%. Les patients chez lesquels une source cardiaque d'embolie est mise en évidence doivent être anticoagulés (INR 2.5, intervalle: 2–3) à l'exception des myxomes cardiaques et des endocardites bactériennes. Si aucune intervention chirurgicale sur une artère cérébrale n'est indiquée ou si le patient ne doit pas être anticoagulé, on traite par un inhibiteur de l'agrégation plaquettaire: 100 mg d'aspirine ou la combinaison d'aspirine et de dipyridamol sont le traitement de choix. En cas de récidive d'ischémie sous aspirine ou d'intolérance à l'aspirine, le clopidogrel est prescrit. Comme alternative au clopidogrel en cas de récidive d'ischémie, une anticoagulation (INR 2.0, intervalle: 1.5–2.5) peut être prescrite.


Praxis ◽  
2020 ◽  
Vol 109 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Martin Preisig ◽  
Marie-Pierre F. Strippoli ◽  
Caroline L. Vandeleur

Résumé. PsyCoLaus, comportant une investigation de la santé mentale et du fonctionnement cognitif, vise à déterminer la prévalence et l’évolution des troubles mentaux et à étudier les mécanismes qui sous-tendent l’association entre ces troubles et les maladies cardiovasculaires. Cette investigation a mis en évidence un taux de prévalence vie-entière très élevé de 43,6 % pour les troubles dépressifs majeurs à Lausanne. Nous avons également observé que l’association entre la dépression et les facteurs de risque cardio-métaboliques est essentiellement attribuable au sous-type de dépression atypique, caractérisé par une augmentation de l’appétit, une lourdeur dans les membres, une hypersomnie et une réactivité affective conservée. Les patients présentant ce type de dépression ont un risque élevé de développer du surpoids, du diabète et un syndrome métabolique et méritent une attention particulière au niveau métabolique.


Praxis ◽  
2020 ◽  
Vol 109 (1) ◽  
pp. 27-30 ◽  
Author(s):  
Idris Guessous ◽  
David de Ridder ◽  
Pedro Marques-Vidal ◽  
Stéphane Joost

Résumé. Des informations géographiques sur les facteurs de risque pour la santé ou sur la maladie sont de plus en plus utilisées dans le but de mieux comprendre les déterminants de la santé. GeoLaus est un projet initié en 2015 qui étudie l’impact des lieux de vie et de la situation socio-économique sur la santé physique, mentale et sur les différentes habitudes de vie. Cet article discute et illustre l’utilisation de l’information spatiale dans CoLaus pour mieux comprendre les déterminants de l’obésité et de la somnolence. Les premiers résultats de l’étude GeoLaus ouvrent des nouvelles perspectives en matière de santé populationnelle.


2019 ◽  
Vol 90 (3-4) ◽  
pp. 273-287 ◽  
Author(s):  
Laurianne Coutier ◽  
Patricia Franco

Introduction : Chez l’enfant, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) constitue un trouble du sommeil fréquent dont la prévalence est d’environ 3 % entre trois et huit ans. Matériels et méthodes : Son origine est multifactorielle (hypertrophie de tissus mous pharyngés, étroitesse des voies aérifères osseuses, atteinte du tonus neuromusculaire). Les symptômes et les signes cliniques diurnes et nocturnes à rechercher sont directement en rapport avec l’obstruction des voies aérifères supérieures (VAS) ou avec la mauvaise qualité de sommeil. Après une évaluation anamnestique et clinique complètes, incluant une nasofibroscopie, le spécialiste ORL s’orientera vers une adéno-amygdalectomie ou vers un enregistrement nocturne par polysomnographie ou polygraphie pour confirmer le diagnostic chez l’enfant. Chez l’adolescent, la prévalence du SAOS serait entre 0,5 et 6 %. Les facteurs de risque principaux sont l’obésité, le sexe masculin et les antécédents d’amygdalo-adénoïdectomie. Outre les symptômes classiques du SAOS de l’enfant, ce syndrome peut, chez l’adolescent, se manifester par une sémiologie trompeuse à type de dyssomnie, somnolence diurne excessive et/ou troubles de l’humeur. Les diagnostics différentiels à type de conduites à risque, retard de phase ou narcolepsie doivent être systématiquement évoqués. L’enregistrement de la respiration pendant le sommeil s’impose. Même si l’index d’apnées/hypopnées obstructives est faible, il doit être considéré. Conclusion : Chez l’enfant comme chez l’adolescent, la prise en charge multidisciplinaire (ORL, orthodontiste, kinésithérapeute maxillo-facial, pneumologue) doit être précoce afin d’éviter les complications neurocognitives, comportementales, cardiovasculaires et métaboliques. Une chirurgie maxillo-faciale pourra être discutée à partir de l’âge de 15 ans. Il ne faudra pas oublier de veiller aux règles d’hygiène de vie et de sommeil ainsi qu’à la prise en charge de l’obésité.


2014 ◽  
Vol 53 (3) ◽  
pp. 211-224 ◽  
Author(s):  
Emmanuel de Becker ◽  
Stéphane Chapelle ◽  
Catherine Verheyen
Keyword(s):  

Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document