lutte antivectorielle
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Author(s):  
Agnaldo Plácido da Silva ◽  
Eloá Jessica Mendes dos Santos Plácido ◽  
Walber Breno de Souza Moraes

L’un des plus grands défis actuellement pour la santé publique au Brésil et dans le monde sont les maladies à transmission vectorielle, et les mesures de lutte actuelles sont inefficaces. Les moustiques sont parmi les vecteurs de diverses maladies, parce qu’ils sont hématophagous, les femelles ont besoin de sang dans la période d’ovulation pour la reproduction et une fois contaminés, le moustique peut contenir des bactéries, protozoaires et virus qui sont alloués dans leurs glandes salivaires, infectant ainsi l’individu directement dans la circulation sanguine. Aedes aegypti est responsable de ces maladies : dengue, zika, chikungunya et fièvre jaune. Les formes de lutte contre les moustiques vecteurs jusqu’à présent sont inefficaces, et avec cela plusieurs technologies ont été développées comme alternatives dans la lutte et la lutte contre le moustique Aedes aegypti. Avec les approbations récentes pour la libération d’insectes génétiquement modifiés, il est nécessaire d’avoir des études plus détaillées pour évaluer leur potentiel écologique et leurs effets évolutifs. Ces effets peuvent se produire en deux phases : une phase transitoire lorsque la population focale change de densité, et une phase d’état stable lorsqu’elle atteint une densité nouvelle et constante. Avec les innovations dans la lutte antivectorielle par le biais d’insectes génétiquement modifiés nous donner une nouvelle perspective par rapport à la manipulation génétique. Cette étude vise à évaluer les effets potentiels d’un changement rapide de la densité du moustique Aedes aegypti lié à la lutte biologique par le moustique génétiquement modifié. Nous nous demandons donc si la biotechnologie peut être une solution aux problèmes de santé publique dans le cas du moustique Aedes aegypti ou un problème? Puisque la transformation ou les modifications de ces êtres vivants dans les laboratoires sont de nouvelles techniques qu’il est impossible jusqu’à présent de savoir quelles seront les conséquences à long terme.


Author(s):  
Mohamed Chérif Benchikh Elfegoun ◽  
Karima Kohil ◽  
Mohamed Gharbi ◽  
Larbi Afoutni ◽  
Mohamed Lamine Benachour

Une étude a été menée de mai 2008 à avril 2009 pour déterminer une fois par mois dans deux élevages de la région de Constantine (étage subhumide de l’Algérie), situés respectivement à 500 et 1000 mètres d’altitude, l’évolution de l’infestation des bovins par les tiques. Sur quarante bovins suivis (20 par élevage), 2031 tiques ont été récoltées sur les différentes régions anatomiques (périnée, mamelle, scrotum, oreilles, entre autres). Sept espèces de tiques réparties en quatre genres ont été identifiées : Rhipicephalus bursa (48,5 %), tiques du groupe R. sanguineus (26,6 %), Hyalomma marginatum (11 %), Haemaphysalis punctata (5,7%), Hy. lusitanicum (3,9 %), Hy. scupense (2,7 %) et Ixodes ricinus (1,5 %). La prédominance de R. bursa, d’une part, et l’absence de H. scupense à 1000 m d’altitude, d’autre part, ont été notées. Par ailleurs, l’influence de l’altitude et de l’âge a été étudiée, et la localisation des tiques sur les animaux a été enregistrée. L’étude de la dynamique saisonnière d’infestation a montré que la lutte antivectorielle, en cas de fortes infestations, devrait être principalement appliquée durant la période chaude (de mai à août), correspondant au pic d’abondance de R. bursa et de H. scupense, principales espèces responsables de la transmission des piroplasmoses chez les bovins, dont les babésioses et la theilériose tropicale.


2018 ◽  
Vol 212 (3-4) ◽  
pp. 137-145
Author(s):  
Frédéric Simard

La lutte contre les vecteurs est un élément essentiel de la prévention contre les maladies infectieuses à transmission vectorielle qui constituent encore et toujours une menace sanitaire mondiale. La lutte contre les moustiques vecteurs, essentiellement basée sur l’utilisation d’insecticides chimiques, est emblématique des succès, des échecs et des enjeux auxquels est aujourd’hui confrontée la recherche pour préparer le futur de la lutte antivectorielle. Au travers d’exemples concrets de recherches en cours, cet article donne un aperçu des innovations scientifiques et technologiques qui sont mobilisées pour relever les défis multiples d’une gestion intégrée des vecteurs, adaptée aux contextes épidémiologiques variés et dynamiques d’un monde en évolution rapide.


Author(s):  
Claude Laveissière ◽  
André Garcia ◽  
Bocar Sané

Author(s):  
Jérémy Bouyer ◽  
Ludovic de Gentile ◽  
Fabrice Chandre

2016 ◽  
Vol 109 (1) ◽  
pp. 39-45 ◽  
Author(s):  
M. Keïta ◽  
S. Traoré ◽  
N. Sogoba ◽  
A. M. Dicko ◽  
B. Coulibaly ◽  
...  

Author(s):  
B. Lombe ◽  
J. Sumbu ◽  
J. Masumu ◽  
S. Mpiana ◽  
G. Tshilenge ◽  
...  

En République démocratique du Congo les trypanosomoses animale et humaine africaines sévissent sur de très grandes étendues. Le porc constitue un hôte nourricier important de Glossina fuscipes quanzensis, l’unique espèce de mouche tsé-tsé présente en zone périurbaine de Kinshasa. Dans le cadre de la lutte intégrée des maladies, l’élevage de porcs pourrait être mis à profit dans la lutte antivectorielle par l’application d’insecticides sur ces animaux. Cette étude a eu pour but de vérifier cette hypothèse en comparant l’efficacité de la fluméthrine 1 p. 100 en application épicutanée (pour on) sur les porcs avec l’usage d’écrans imprégnés pour contrôler G. f. quanzensis et la trypa­nosomose animale à Lutendele, situé dans la banlieue de Kinshasa. Après deux années d’applications, les enquêtes entomologiques ont montré que le traitement des porcs à la fluméthrine était associé à une réduction plus forte de la densité apparente des mouches tsé-tsé que la mise en place d’écrans imprégnés à la fluméthrine bien que la différence n’ait pas été significative. Tout au long de la lutte, aucun parasite n’a pu être mis en évidence chez les porcs, ni par la méthode parasitologique ni par la biologie moléculaire, mais une séropositivité de 28 p. 100 (intervalle de confiance [IC] à 95 p. 100 : 21-33) a été notée dans l’ensemble. Comparé à l’utilisation d’écrans, le trai­tement des porcs à la fluméthrine a été identifié comme un facteur de protec­tion significatif contre la séropositivité, avec un risque relatif (odds ratio) égal à 0,28 (IC 95 p. 100 : 0,12-0,57). Cette étude révèle que ces deux techniques de lutte entrainent une réduction significative des densités apparentes de glos­sines mais que le traitement des porcs semble être plus efficace que l’utilisa­tion des écrans toxiques pour les protéger contre les trypanosomoses.


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