espace social
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2021 ◽  
Vol 44 (1-2) ◽  
pp. 161-182
Author(s):  
Myrtille Bayle

La relation qu’entretiennent les habitants Inuit du Nunavik avec leur habitation a fortement évolué avec la sédentarisation et l’arrivée de la production du logement gérée par l’État. Le lien entre la forme de la maison et la vie sociale s’est perdu à la faveur d’une standardisation du logement qui laisse peu de place à l’intégration des pratiques locales et des valeurs culturelles des habitants. Ainsi, dans un contexte où la relation entre les habitants et leurs logements est marquée par un fossé entre l’espace conçu par les autorités et l’espace perçu et vécu par les habitants, comment favoriser l’intégration des significations symboliques et des qualités essentielles de l’habiter inuit afin de contribuer à concevoir une architecture significative pour les habitants ? Cet article présente les résultats préliminaires d’une revue de littérature qui vise à répertorier les valeurs culturelles, les pratiques et les définitions inuit de l’habiter, ainsi que les attentes des habitants en termes de qualités architecturales et d’expérience. À travers la littérature analysée, la maison comme représentation symbolique se présente comme un morceau d’univers qui fait partie de nuna, la terre habitée par les Inuit et qui témoigne de l’appartenance collective au territoire. La maison se définit également comme un corps protecteur et un point d’ancrage qui participe à l’élaboration de l’identité et des valeurs socio-culturelles du groupe. C’est un espace social qui se déploie comme un espace collectif, ouvert à tous, et qui se définit avant tout par les relations sociales. Cette analyse de la maison confirme la confrontation d’une pratique nomade de l’espace dans un environnement sédentaire et met également en évidence l’importance de favoriser l’intégration de l’habitant dans la production de son habitation.


2021 ◽  
Vol Vol. 71 (1) ◽  
pp. e17-e22
Author(s):  
Hervé Glevarec
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol Vol. 71 (1) ◽  
pp. 223-266
Author(s):  
Hervé Glevarec
Keyword(s):  

Caderno CRH ◽  
2019 ◽  
Vol 32 (87) ◽  
pp. 659
Author(s):  
Antonio George Lopes Paulino

<p>O artigo revisita a história dos movimentos sociais de bairros de Fortaleza (CE), tendo como referente empírico o Conjunto Palmeiras, cuja formação territorial remete aos anos 1970. A análise resulta de aproximações etnográficas que adentram no cenário da mobilização por direitos fundamentais e pela urbanização do bairro, espaço social que resguarda uma memória de lutas e conquistas, possibilitando identificar agentes envolvidos na projeção desses movimentos nas décadas de 1980 e 1990. Essa experiência de organização coletiva segue na formação de espaços de autonomia, com momentos de interlocução e resistência frente ao Estado, trazendo contribuições para o debate acerca de temas como movimentos sociais, soberania e representação popular.</p><p> </p><p>BETWEEN DIALOGUE AND RESISTANCE: the neighborhood social movement in the Palmeiras Set, in Fortaleza (CE)</p><p>The article revisits the history of social movements in neighborhoods in Fortaleza (CE), with the empirical reference to Conjunto Palmeiras, whose territorial formation goes back to the 1970s. The analysis results from ethnographic approaches that enter the scenario of mobilization for fundamental rights and the urbanization of the neighborhood, a social space that protects a memory of struggles and conquests, making it possible to identify agents involved in the projection of these movements in the 1980s and 1990s. This experience of collective organization continues in the formation of spaces of autonomy, with moments of dialogue and resistance towards the State, bringing contributions to the debate on topics such as social movements, sovereignty and popular representation.</p><p>Keywords: Policy. Social movements. Representation. Sovereignty. City.</p><p> </p><p>ENTRE DIALOGUE ET RÉSISTANCE: le mouvement social de voisinage dans le Palmeiras Set, à Fortaleza (CE)</p><p>L’article revisite l’histoire des mouvements sociaux de quartiers de Fortaleza (CE), ayant comme référent empirique le Conjunto Palmeiras, dont la formation territoriale se réfère aux années 1970. L’analyse résulte d’approches ethnographiques qui entrent en scène de mobilisation pour les droits fondamentaux et d’urbanisation du quartier, un espace social qui protège une mémoire des luttes et des conquêtes, permettant d’identifier les acteurs impliqués dans la projection de ces mouvements dans les années 1980 et 1990. Cette expérience d’organisation collective se poursuit dans la formation d’espaces d’autonomie, avec des moments d’interlocution et de résistance à l’égard de l’État, apportant des contributions au débat sur des thèmes tels que les mouvements sociaux, la souveraineté et la représentation populaire.</p><p>Mots-clés: Politique. Mouvements sociaux. Représentation. Souveraineté. Ville.</p>


Author(s):  
Guillaume Grandjean
Keyword(s):  

L’objectif de cette étude est de dégager quelques principes généraux d’organisation des espaces sociaux dans le jeu vidéo, par le biais de l’analyse formelle et visuelle de quelques villages du jeu The Legend of Zelda : Breath of the Wild. Dans la plupart des cas, l’espace social du village est structuré sous un double rapport : il repose sur un désordre phénoménologique apparent censé reproduire l’organisation « naturelle » (non-rationnelle) des espaces réels, tout en masquant la logique rigoureuse des éléments de design nécessaires au système de jeu. Nous rapprochons cette stratégie du concept de negligentia diligens en rhétorique classique. Nous confronterons cette hypothèse au contre-exemple d’un village en construction, le village d’Euzéro, en observant comment le jeu vidéo s’y prend pour reproduire un espace social déjà rationnalisé, l’espace de la colonie.


2019 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
Author(s):  
Alain Girard
Keyword(s):  

L’article se divise en deux sections complémentaires. La première présente le phénomène d’attachement des immigrants de première génération à leurs modèles alimentaires et culinaires prémigratoires en insistant sur le fait que permanence et rupture sont des logiques concomitantes dans un processus de transformation des pratiques. L’article met en lumière le fait que les immigrants, dans leurs pratiques pour (re)construire un chez-soi prolongeant l’espace privé, participent à la structuration de l’espace des quartiers dans lesquels ils habitent. Ils contribuent ainsi à (se) fabriquer un « art de vivre » qui passe, entre autres, par des sensations et des émotions produites par les nourritures et qui, plus largement, crée un espace social alimentaire transculturel. La seconde partie, conçue comme une exemplification de type ethnographique, présente sous forme de vignettes trois commerces d’alimentation destinés entre autres à des clientèles issues de l’immigration, situés dans deux quartiers montréalais où se concentrent ces populations. L’analyse montre qu’ici aussi, la logique de la transculturalité vient nuancer les anciens modèles d’intégration des minorités à la majorité.


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