enquêtes sur la santé
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Author(s):  
Maegan V. Mazereeuw ◽  
Alexander Yurkiewich ◽  
Sehar Jamal ◽  
Caroline Cawley ◽  
Carmen R. Jones ◽  
...  

Introduction L’absence d’identificateurs, dans les bases de données administratives sur la santé, nous empêche de bien comprendre le fardeau du cancer chez les Premières Nations. Notre étude compare les facteurs de risque et le dépistage du cancer chez les membres des Premières Nations en Ontario (vivant dans des réserves et hors réserves) et chez les Ontariens non autochtones, en s’appuyant sur deux enquêtes sur la santé. Méthodologie L’absence d’identificateurs, dans les bases de données administratives sur la santé, nous empêche de bien comprendre le fardeau du cancer chez les Premières Nations. Notre étude compare les facteurs de risque et le dépistage du cancer chez les membres des Premières Nations en Ontario (vivant dans des réserves et hors réserves) et chez les Ontariens non autochtones, en s’appuyant sur deux enquêtes sur la santé. Résultats Une proportion plus élevée d’hommes, de femmes et d’adolescents des Premières Nations vivant dans des réserves fumaient (RT = 1,97, 2,78 et 7,21 respectivement) et souffraient d’obésité (RT = 1,73, 2,33 et 3,29 respectivement), comparativement à leurs homologues non autochtones. Des tendances similaires ont été observées chez les membres des Premières Nations vivant hors réserves. La consommation excessive ponctuelle d'alcool fréquente était également plus répandue chez les hommes et les femmes des Premières Nations vivant dans des réserves (RT = 1,28 et 2,22, respectivement) et hors réserves (RT = 1,70 et 1,45, respectivement) que chez les Ontariens non autochtones. Les hommes et les femmes des Premières Nations vivant dans des réserves étaient deux fois moins susceptibles de consommer des fruits au moins deux fois par jour et des légumes au moins deux fois par jour que les hommes et les femmes non autochtones (RT = 0,53 et 0,54, respectivement). La participation au test de Pap était similaire dans tous les groupes, mais les femmes des Premières Nations étaient moins susceptibles que les femmes non autochtones (RT = 0,85) d’avoir subi une mammographie au cours des cinq années précédant l’enquête. Conclusion Comparativement aux Ontariens non autochtones, les membres des Premières Nations, en particulier ceux qui vivent dans une réserve, présentent un risque accru de cancer et d’autres maladies chroniques. Ces résultats fournissent des éléments probants à l’appui de politiques et de programmes visant à réduire le fardeau futur du cancer et d’autres maladies chroniques chez les Premières Nations en Ontario.


Author(s):  
N. Savard ◽  
P. Levallois ◽  
LP. Rivest ◽  
S. Gingras

Introduction Au Québec, les femmes vivant avec un faible revenu reçoivent un certain nombre de visites de soins prénataux supplémentaires, en fonction de leur lieu de résidence, dans le cadre d’un programme à multiples composantes et d’un programme d’intervention comprenant des suppléments alimentaires. Nous avons examiné si l’augmentation du nombre de visites réduisait le risque de faible poids pour l’âge gestationnel à la naissance (poids inférieur au 10e percentile sur l’échelle canadienne). Méthodologie Pour cette étude écologique, nous avons sélectionné les naissances dans le registre des événements démographiques du Québec entre 2006 et 2008 (n = 156 404; 134 secteurs). Les caractéristiques individuelles ont été extraites du registre des naissances alors que les portraits de la population générale ont été déduits de données sur l’intervention à multiples composantes et du programme d’intervention comprenant des suppléments alimentaires, ainsi que des recensements canadiens et des Enquêtes sur la santé dans les collectivités canadiennes. Ont été considérées comme admissibles aux programmes les mères sans diplôme d’études secondaires. Les modèles de régression logistique multiniveaux ont été ajustés à l’aide d’équations d’estimation généralisées pour tenir compte de la corrélation entre les individus vivant sur un même territoire. Les principaux facteurs confusionnels potentiels étaient la sédentarité et le tabagisme. Les rapports de cotes (RC) ont été ajustés en fonction de l’âge, de l’état matrimonial et de la parité de la mère ainsi que de la couverture du programme et du revenu moyen dans le secteur. Résultats Les mères admissibles aux programmes se sont révélées plus à risque de donner naissance à un bébé de faible poids pour l’âge gestationnel à la naissance que les autres mères (RC = 1,40; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,30 à 1,51). De plus, les secteurs offrant un plus grand nombre de visites aux mères admissibles (4 à 6 visites dans le cadre du programme d’intervention comprenant des suppléments alimentaires) semblent mieux réussir à réduire la fréquence du faible poids pour l’âge gestationnel à la naissance que ceux offrant soit 1 ou 2 visites, soit 3 visites (RC = 0,86; IC à 95 % : 0,75 à 0,99). Conclusion Il est nécessaire de conduire des études supplémentaires pour valider qu’une augmentation du nombre d’interventions en soins prénataux réduit le risque de faible poids pour l’âge gestationnel à la naissance au sein de différentes populations et pour en évaluer d’autres avantages potentiels pour les enfants.


2009 ◽  
Vol 60 (2) ◽  
pp. 275 ◽  
Author(s):  
Bérengère Davin ◽  
Xavier Joutard ◽  
Alain Paraponaris ◽  
Pierre Verger

2005 ◽  
Vol 35 (3) ◽  
pp. 575-608
Author(s):  
Mirelle Jetté ◽  
Serge Chevalier

Inspirée de plusieurs enquêtes sur la santé de populations essentiellement caucasiennes de pays industrialisés, l'Enquête Santé Québec auprès des Inuit du Québec nordique (1992) a nécessité à toutes les étapes du processus, des adaptations en rapport avec différents aspects théoriques et méthodologiques des études par questionnaire. En suivant le va-et-vient théorie-empirie de l'appréhension du réel, les auteurs associent directement aux éléments théoriques de la méthodologie d'enquête, les décisions qui ont jalonné la réalisation du projet.


Author(s):  
Andrew V. Wister

RÉSUMÉGrowing Old in Canada (vieillir au Canada), par Eric Moore et Mark Rosenberg, avec la participation de Donald McGuinness, est une des séries de monographies produites par Statistique Canada dans le cadre du Programme analytique du recensement de 1991. Cette monographie particulière, Growing Old in Canada, combine les approches démographiques et géographiques dans l'étude du vieillissement individuel et collectif. En effet, les auteurs présentent d'abondantes données sur divers aspects du vieillissement, allant de compositions d'âges de 65 ans et plus à 80 ans et plus, en passant par l'état de santé et l'utilisation des services. Plus de 120 graphiques et tableaux résument les données puisées principalement aux recensements de 1991 et de 1986, lesquelles sont complétées par les données provenant des Enquêtes sur la santé et les limitations d'activités (ESLA) de 1986 et de 1991. Le thème principal sous-jacent de la monographie est le degré élevé de diversité et d'hétérogénéité de la population canadienne à mesure qu'elle vieillit. Chercheurs, étudiants, praticiens, fonctionnaires publics et profanes trouveront qu'il s'agit là d'une ressource indispensable. De plus, cette étude fournit des informations précieuses sur les principaux aspects démographiques, sociaux et économiques de notre société vieillissante, lesquelles sont nécessaires en vue du développement, de l'instauration et de la réforme des politiques sociales au Canada à l'aube d'un nouveau siècle. Moore et Rosenberg ont démontré comment l'analyse innovatrice et sophistiquée des données secondaires recueillies par Statistique Canada peut concerner les questions du vieillissement et de la santé de la population, un sujet qui prend de l'importance.


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