études prospectives
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(FIVE YEARS 1)

Paediatrica ◽  
2021 ◽  
Vol 32 (2) ◽  
Author(s):  
Martina Franchini ◽  
Marie Schaer ◽  
Stephan Eliez
Keyword(s):  

Dans cet article, nous présentons les avancées scientifiques amenées par les études auprès de jeunes bébés à risque de développer un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA), notamment auprès de jeunes frères et sœurs chez lesquels la prévalence de ce diagnostic est de 10 à 20%. Des études prospectives auprès de ces jeunes bébés, chez lesquels un diagnostic de TSA s’est par la suite confirmé, ont permis de mettre en évidence que certaines difficultés sur le plan clinique et dans le développement peuvent déjà être détectées avant l’âge auquel un diagnostic peut être formellement posé (c.à.d. dans les deux premières années de vie des enfants). Cela a des implications importantes autant pour le dépistage précoce que pour les réflexions autour de la mise en place d’interventions encore plus précoces. En effet, l’âge du début des interventions précoces en autisme est un facteur important pour un meilleur pronostic, avec des implications également sur le plan économique.


Author(s):  
Colin A. Capaldi ◽  
Mélanie Varin ◽  
Raelyne L. Dopko

Introduction Une santé mentale positive est un élément essentiel du développement sain des jeunes. Par exemple, une santé mentale positive est associée à une meilleure santé physique autodéclarée, à des relations plus étroites et à moins de problèmes de comportement chez les jeunes. La promotion d’une santé mentale positive est une priorité de santé publique, il est donc important d’en examiner les facteurs déterminants potentiels. Méthodologie Nous avons analysé les données d’élèves de la 7e à la 12e année (1re à 5e année du secondaire au Québec) de neuf provinces canadiennes ayant participé à l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves de 2016­2017. Le bien­être psychologique et social a été évalué à l’aide de l’Échelle de satisfaction des besoins intrinsèques des enfants (questionnaire CINSS). Nous avons effectué des analyses de régression linéaire pour déterminer les associations des variables sociodémographiques, psychosociales et liées à la consommation de substances avec les scores globaux du questionnaire CINSS (n = 37 897). Résultats En général, les jeunes au Canada ont fait état d’un bien-être psychologique et social assez élevé. Après correction pour toutes les variables incluses, le fait d’être dans un niveau scolaire supérieur, le fait d’être victime d’intimidation, le fait d’intimider les autres, le signalement de problèmes de comportement et le fait d’avoir fumé la cigarette, vapoté ou consommé du cannabis au moins une fois au cours des 30 derniers jours sont associés à des scores globaux inférieurs au questionnaire CINSS chez les élèves des deux sexes. Le signalement de comportements prosociaux a été associé à des scores globaux élevés pour les deux sexes. Conclusion Un certain nombre de facteurs sociodémographiques, psychosociaux et liés à la consommation de substances sont associés au bien-être psychologique et social chez les jeunes au Canada. Des études prospectives longitudinales et d’intervention pourraient examiner si les changements dans ces facteurs potentiels de risque et de protection se répercutent sur la santé mentale positive.


2019 ◽  
Vol 32 (1) ◽  
pp. 47-53 ◽  
Author(s):  
E. Treillet

La kétamine est utilisée à visée antalgique dans la prise en charge de la douleur chronique depuis de nombreuses années. Dans la spécificité de la douleur cancéreuse, peu d’études soutenant son intérêt existent. Les récentes lettres aux professionnels de santé de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) nous poussent à la prudence quant à l’utilisation de la kétamine à visée antalgique. Cette revue de la littérature identifie le peu de données au sujet de l’intérêt de la kétamine pour la douleur du cancer. Celles-ci sont contradictoires tant pour les prises per os, sous-cutanées ou intraveineuses. De récentes études, d’assez bonne qualité méthodologique, exposent des efficacités similaires à celle du placebo. Des sept études qui ont été identifiées (quatre prospectives en double insu, une randomisée et deux études prospectives ouvertes), trois concluent à une inefficacité de la kétamine, trois à son efficacité et la dernière à une efficacité mitigée. Et pour autant, les revues de la littérature exposant ces articles se positionnent plutôt en faveur de son utilisation. Celle-ci se révèle nécessaire dans certaines situations complexes en fonction de la physiopathologie de la douleur du cancer.


2019 ◽  
Vol 53 (1) ◽  
pp. 37-50
Author(s):  
V. Fau ◽  
D. Brezulier ◽  
O. Sorel

Introduction : Le pronostic de l’éruption des troisièmes molaires est un élément pouvant influencer la décision lorsque l’indication de l’avulsion de prémolaires est discutée dans un plan de traitement orthodontique. L’objectif de cette revue systématique de la littérature est d’évaluer l’influence que peuvent avoir ces avulsions sur l’évolution des troisièmes molaires maxillaires et mandibulaires. Matériel et méthode : La revue a été entreprise à partir des bases de données Pubmed et Web of Sciences afin d’identifier les études de meilleure qualité disponibles comparant l’évolution des troisièmes molaires entre un groupe avec extractions de prémolaires et un groupe avec traitement sans extraction. Résultats : Onze études de cohortes comparatives rétrospectives répondaient à l’ensemble des critères d’inclusion. Les 5 études comparant le taux d’éruption des troisièmes molaires retrouvaient des résultats significativement supérieurs dans le groupe avec extractions. Les 5 études comparant l’évolution de l’espace rétro-molaire retrouvaient des résultats significativement supérieurs dans le groupe avec extractions. Enfin, concernant le redressement de l’axe de la troisième molaire au cours du traitement, seules 2 études retrouvaient des différences significatives entre les 2 groupes, à chaque fois en faveur du groupe avec extractions. Conclusion : La littérature actuelle sur le sujet étudié repose sur des études rétrospectives de qualité moyenne. L’avulsion des prémolaires améliore significativement les chances d’éruption des troisièmes molaires mais le niveau de preuve des études de cohortes comparatives rétrospectives est faible. Des études prospectives avec des protocoles standardisés et des méthodologies plus détaillées sont requises pour obtenir des niveaux de preuve supérieurs.


2018 ◽  
Vol 89 (3) ◽  
pp. 259-277 ◽  
Author(s):  
Gabriel Lietz ◽  
Sarah Gebeile-Chauty

Introduction : L’objectif de cette revue de la littérature est d’évaluer le rapport bénéfice/risque de la distraction osseuse symphysaire. Materiels et methodes : Les essais cliniques randomisés, les séries de cas s’intéressant à la distraction osseuse symphysaire, dont l’échantillon de patients est supérieur ou égal à dix, ont été recherchés sur Pubmed/Medline et Cochrane sur les vingt dernières années. Resultats : Sur les 92 articles trouvés, 25 articles répondaient aux critères d’inclusion. Un essai contrôlé a été retenu, mais aucun essai contrôlé randomisé. Les autres études sont toutes des séries de cas, seize de nature rétrospective, huit de nature prospective. Les distracteurs à ancrage osseux ou hybrids entraîneraient davantage de complications d’ordre parodontal et infectieux, ceci s’expliquant par la position vestibulaire du vérin. Les complications présentent, pour la plupart, un caractère bénin, la plus difficile à gérer restant la fracture du dispositive de distraction. La distraction osseuse symphysaire accroît la dimension transversal de façon efficace, fiable et durable et, paraît-il, sans effets délétères démontrés sur les ATM, et ce pour les trois types de distracteurs. Discussion : Le dispositif à appui dento-porté est à préconiser dans la majorité des cas, compte tenu de son ratio bénéfice/risque. De plus, il ne nécessite pas de seconde intervention chirurgicale pour son retrait. Conclusion : La distraction osseuse symphysaire serait une thérapeutique fiable, dont les limites exactes et la reproductibilité restent encore à définir à la lumière de futures études prospectives.


2018 ◽  
Vol 34 (6-7) ◽  
pp. 590-594 ◽  
Author(s):  
Fabrice Denis

La e-santé est à la mode, mais les éléments cliniques démontrant son utilité sont rares et se limitent à de la transmission de données relatant des symptômes, sans analyse spécifique. La théorie du chaos est applicable à la dynamique du cancer. Elle apporte des possibilités d’utilisation de ses propriétés pour développer des outils pratiques de surveillance pertinents et validés pour les patients. La théorie du chaos déterministe est applicable à la compréhension de la dynamique tumorale du fait des interactions entre les cellules tumorales, endothéliales et immunitaires. La théorie de l’observabilité est une de ses propriétés qui suggère que le suivi de l’hôte (le patient, par ses symptômes et son poids) est une variable puissante pour évaluer la dynamique de la maladie et son impact. Le suivi intensif et l’analyse des symptômes des patients pour détecter des récidives et des complications cliniques par une web-application (MoovcareTM) ont démontré leur intérêt chez près de 300 patients dans 4 études prospectives dont 1 essai pilote montrant un bénéfice de 27 % en survie à 1 an, et un essai randomisé de phase 3 avec un bénéfice de 26 % de survie à 1 an, par rapport à un suivi classique. Six autres études de suivi intensif montrent des résultats favorables en oncologie pour un total de plus de 2 000 patients randomisés.


Author(s):  
Minh T. Do ◽  
Vicky C. Chang ◽  
Michelle A. Mendez ◽  
Margaret de Groh

Introduction Des études chez l’animal ont révélé que l’exposition au bisphénol A (BPA) affecte le métabolisme des lipides et favorise la prise de poids. Des études épidémiologiques récentes appuient aussi l’existence d’un lien entre le BPA et l’obésité chez l’humain, mais la plupart d’entre elles se limitent à une seule mesure de l’adiposité ou ne tiennent pas compte des facteurs de confusion alimentaires possibles. Cette étude vise à examiner les associations entre les concentrations urinaires de BPA et les mesures de l’adiposité dans un échantillon national représentatif des adultes canadiens. Méthodologie Nous avons réalisé des analyses à l’aide de données de biosurveillance et de données anthropométriques mesurées directement auprès de 4 733 adultes de 18 à 79 ans dans le cadre de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (2007-2011). Nous avons utilisé des modèles de régression logistique multinomiale et binaire pour estimer les associations entre, d’une part, les concentrations urinaires de BPA et, d’autre part, les diverses catégories d’indice de masse corporelle (IMC) (embonpoint par opposition à poids insuffisant ou normal; obésité par opposition à poids insuffisant ou normal) et un tour de taille élevé (102 cm ou plus pour les hommes; 88 cm ou plus pour les femmes) en tenant compte des facteurs de confusion possibles. Des analyses de régression linéaire ont aussi été effectuées pour évaluer les associations entre les concentrations urinaires de BPA et des mesures de l’IMC et du tour de taille. Résultats On a pu associer positivement la concentration urinaire de BPA et l’obésité (définie par l’IMC). Le rapport de cotes s’est situé à 1,54 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,002 à 2,37) dans le quartile de BPA le plus élevé par rapport au plus bas (test de tendance, p = 0,041). La concentration urinaire de BPA n’a pas été associée au tour de taille pour les valeurs seuils courantes. Enfin, chaque unité d’augmentation du log naturel de la concentration urinaire de BPA a été associée à une hausse de 0,33 kg/m2 (IC à 95 % : 0,10 à 0,57) de l’IMC et de 1,00 cm (IC à 95 % : 0,34 à 1,65) du tour de taille. Conclusion Notre étude vient enrichir le corpus croissant de données probantes sur l’association positive entre BPA et obésité. Des études prospectives comportant un suivi de mesures sont nécessaires pour définir la dimension temporelle de l’association et améliorer la classification de l’exposition.


2017 ◽  
Vol 88 (2) ◽  
pp. 165-178 ◽  
Author(s):  
Victor Fau ◽  
Dany Diep ◽  
Gérard Bader ◽  
Damien Brézulier ◽  
Olivier Sorel

Introduction : Les publications scientifiques concernant l’accélération du traitement orthodontique, et plus particulièrement les techniques chirurgicales de corticotomies alvéolaires ont vu leur nombre croître exponentiellement au cours de ces dernières années. L’objectif de cette revue systématique de la littérature était d’évaluer l’efficacité de ces corticotomies en se basant sur des études réalisées chez l’Homme. Matériel et méthode : La revue fut entreprise à partir des bases de données Medline et Web of Science Core Collection afin d’identifier les essais cliniques prospectifs contrôlés ayant pour critère de jugement principal la durée du traitement orthodontique ou la vitesse du déplacement dentaire. Résultats : Onze études répondaient à l’ensemble des critères d’inclusion. Six analysaient la durée du traitement et trouvaient des valeurs plus courtes dans le groupe expérimental que dans le groupe contrôle, avec un gain variant de 8 à 34 semaines. Cinq analysaient la vitesse du déplacement dentaire et trouvaient des valeurs 2,3 fois supérieures en moyenne au cours du premier mois dans les groupes expérimentaux et 1,9 fois au cours du deuxième et du troisième mois, enfin 1,3 fois au cours du quatrième mois. La technique semblait par ailleurs diminuer le risque de résorption radiculaire et améliorer l’ancrage molaire. De plus, elle présentait une bonne tolérance parodontale. Conclusion : La littérature actuelle met en exergue l’efficacité des décortications chirurgicales pendant les trois à quatre premiers mois post-opératoires. Des études prospectives plus longues devront être menées afin d’évaluer leurs effets sur le long terme.


2017 ◽  
Vol 41 (3) ◽  
pp. 145
Author(s):  
B. Emsen ◽  
A.S. Cottereau ◽  
A. Versari ◽  
L. Chartier ◽  
R.O. Casasnovas ◽  
...  
Keyword(s):  

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