facteurs sociodémographiques
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Author(s):  
Colin A. Capaldi ◽  
Li Liu ◽  
Raelyne L. Dopko

Introduction Des enquêtes canadiennes du printemps et de l’été 2020 ont fait état d’une diminution de la prévalence de certains résultats en matière de santé mentale positive par rapport aux niveaux d’avant la pandémie. Nous en savons moins sur la santé mentale positive pendant la deuxième vague de la pandémie de COVID 19. Méthodologie Nous avons comparé les données de l’automne 2020 à celles de l’année 2019 en ce qui concerne la santé mentale autoévaluée, le sentiment d’appartenance à la communauté et la satisfaction à l’égard de la vie chez les adultes, pour l’ensemble de la population et en fonction de caractéristiques sociodémographiques, en utilisant les données transversales de l’Enquête sur la COVID 19 et la santé mentale (de septembre à décembre 2020) et de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2019. Nous avons également effectué des analyses de régression pour déterminer quels facteurs sociodémographiques étaient associés au fait qu’une personne déclare à l’automne 2020 que sa santé mentale était à peu près la même ou meilleure qu’avant la pandémie. Résultats Moins d’adultes ont fait état d’un niveau élevé de santé mentale autoévaluée à l’automne 2020 (59,95 %) par rapport à 2019 (66,71 %) et d’un fort sentiment d’appartenance à la communauté à l’automne 2020 (63,64 %) par rapport à 2019 (68,42 %). La satisfaction moyenne à l’égard de la vie, mesurée sur une échelle de 0 (très insatisfait) à 10 (très satisfait), était plus faible à l’automne 2020 (7,19) qu’en 2019 (8,08). Les femmes, les personnes de moins de 65 ans, la population vivant en milieu urbain et les personnes n’étant pas au travail en raison de la COVID 19 étaient moins susceptibles d’affirmer que leur santé mentale était à peu près la même voire meilleure à l’automne 2020. Conclusion La santé mentale positive des adultes s’est révélée plus faible pendant la deuxième vague de la pandémie. Cependant, la majorité des individus ont tout de même fait état d’un niveau élevé de santé mentale autoévaluée et d’un fort sentiment d’appartenance à la communauté. D’après nos résultats, la pandémie semble avoir nui davantage à la santé mentale de certains groupes sociodémographiques. Il est important d’assurer une surveillance continue pour veiller à améliorer et à renforcer la santé mentale de la population canadienne après la pandémie.


2021 ◽  
Vol 17 (15) ◽  
Author(s):  
Telelaz Galaa ◽  
Ines Feki ◽  
Jawaher Masmoudi

Introduction. Le métier d’infirmier implique une confrontation quasi régulière à la morbidité. Cette confrontation, qu’elle soit occasionnelle ou fréquente, constitue un vécu trop souvent marginalisé est encore trop souvent passée sous silence (Saada et al., 2011). Son indélébilité sur le vécu du professionnel est toutefois une réalité. Elle laisse cependant son empreinte dans le parcours de ces acteurs. En effet, confronté à la mort de son patient, le professionnel de soins infirmiers peut ressentir une certaine culpabilité, du fait d’une nonchalance perçue, ce sentiment incontrôlable et insupportable influe négativement sur sa vie et son travail ce vécu devient handicapant aussi bien sur le plan professionnellement qu’en terme de vie privée. Objectif. Cet article cherche à explorer et évaluer les relations entre le sentiment de culpabilité et les différents facteurs sociodémographiques (genre, âge, niveau d’étude, état civil, ancienneté, nombre de décès) au sein des professionnels de soins infirmiers de l’Hôpital de Sfax, les hypothèses de la recherche stipulent : Hypothèse générale : - Il existe un lien entre le sentiment de culpabilité chez les infirmiers et leurs facteurs sociodémographiques face à la mort des patients. Hypothèses spécifiques : - Il y a un lien entre le sentiment de culpabilité et le sexe chez les infirmiers - Il existe un lien entre le sentiment de culpabilité chez les infirmiers et leur âge. - Le niveau d’étude constitue un indicateur de développement du sentiment de culpabilité chez les infirmiers. - Il existe un lien entre le sentiment de culpabilité des infirmiers participants et leurs nombres de décès des patients sous leurs charges. Méthode. En se basant sur l’inventaire de culpabilité ou Guilt Inventory Scale de Jones et al (2000), cette étude de devis descriptif-corrélationnel fut effectuée sur un échantillon de 131 infirmiers tous genres confondus, dont l’âge moyen est de 32.9 ans. L’avantage de l’outil emprunté, est qu’il offre un score global portant sur le sentiment de culpabilité à mesurer en plus d’apporter une évaluation sur les trois dimensions considérées à savoir l’état, le trait ainsi que les normes morales, ce qui est considérable en termes d’exactitude compte tenu de l’objet étudié. Résultats. L’un des résultats les plus saillants, est que 76% (n =99) ont exprimé une forte intensité de sentiment de culpabilité. Les résultats ont montré une corrélation positive entre le sentiment de culpabilité et les facteurs suivants : l’âge, le niveau d’étude, l’ancienneté et le nombre de décès. En revanches, une indépendance a été remarquée entre le sentiment de culpabilité, le sexe des participants. Conclusion. En conclusion, les résultats de cette étude témoignent que le sentiment de culpabilité, tel qu’évalué par la Guilt Inventory Scale, est très élevé et en corrélation avec les facteurs ; âge, niveau d’instruction, ancienneté au travail, nombre de décès. Il serait recommandé de prendre en considération ces résultats et venir en aide aux infirmiers par une préparation psychologique à la mort d’un patient afin de ne pas être victime d’une dépression ou un autre trouble.


2021 ◽  
Vol 47 (04) ◽  
pp. 228-235
Author(s):  
Victoria Ivensky ◽  
Romain Mandel ◽  
Annie-Claude Boulay ◽  
Christian Lavallée ◽  
Janie Benoît ◽  
...  

Contexte : La Société canadienne de pédiatrie ne recommande plus la prophylaxie oculaire universelle avec l’onguent d’érythromycine pour prévenir la conjonctivite néonatale. Le dépistage des infections à Chlamydia trachomatis et à Neisseria gonorrhoeae chez toutes les femmes enceintes est considéré comme le moyen le plus efficace de prévenir la transmission verticale et la conjonctivite néonatale. Objectif : Les objectifs de l’étude étaient d’évaluer les taux de dépistage prénatal des infections à C. trachomatis et à N. gonorrhoeae et de comparer les facteurs sociodémographiques entre les personnes ayant fait l’objet d’un dépistage et celles n’ayant pas fait l’objet d’un dépistage. Méthodes : La liste des femmes ayant accouché dans une maternité tertiaire de Montréal au Québec, entre avril 2015 et mars 2016, a été croisée avec la liste des résultats de dépistage. Les dossiers médicaux des mères ont été révisés pour les variables démographiques, prénatales et diagnostiques. Résultats : Sur 2 688 mères, 2 245 ont fait l’objet d’un dépistage au moins une fois, mais seulement 2 206 femmes avaient au moins un résultat valide pour C. trachomatis et N. gonorrhoeae le jour de l’accouchement (82,1 %, IC 95 % : 80,6 %–83,5 %). Une infection a été détectée chez 46 sur 2 206 femmes dépistées (2,1 %) : 42 présentaient une infection à C. trachomatis, deux avaient une infection à N. gonorrhoeae et deux étaient co-infectées. L’infection à C. trachomatis était plus fréquente chez les femmes de moins de 25 ans (9,8 %, IC 95 % : 6,7 %–13,8 %) que chez les femmes plus âgées (0,8 %, IC 95 % : 0,4 %–1,3 %, p < 0,001). Chaque augmentation de la parité diminuait la probabilité d’être testé (rapport de cote ajusté = 0,89, IC 95 % : 0,80 %–0,97 %, p = 0,01). Parmi celles dont le résultat initial était négatif, 35 sur 267 (13,1 %, IC 95 % : 9,3 %–17,8 %) femmes de moins de 25 ans et 122 sur 1 863 (6,6 %, IC 95 % : 5,5 %–7,8 %, p < 0,001) femmes âgées ont été retestées. Une infection subséquente a été détectée chez 4 femmes sur 35 (11 %), toutes dans le groupe des moins de 25 ans. Conclusion : Le taux sous-optimal de dépistage de C. trachomatis et N. gonorrhoeae suggère qu’actuellement, la prophylaxie oculaire universelle ne peut être abandonnée. La répétition du dépistage universel devrait être envisagée, en particulier chez les femmes de moins de 25 ans.


2021 ◽  
Vol 347 ◽  
pp. 27-38
Author(s):  
Alain DAANON ◽  
Elie Antoine PADONOU ◽  
Bokon Alexis AKAKPO ◽  
Marcel HOUINATO

Diospyros mespiliformis est une espèce d’arbre très peu étudiée malgré son importance pour les communautés locales au Bénin. Cette étude a évalué la variabilité des usages de l’espèce et de ses organes suivant les facteurs sociodémographiques (la provenance, les catégories socioculturelles, le sexe, l’âge et la profession des utilisateurs). Une enquête auprès de 233 participants a été réalisée dans les communes de Tchaourou, Sinendé et Bembèrèkè. La fréquence de citation, les usages rapportés et l’indice d’importance des organes de l’espèce ont été calculés. Des analyses de la covariance sur les usages totaux rapportés ont été effectuées afin d’évaluer les déterminants des usages de l’espèce. Des analyses en composantes principales ont été effectuées afin de caractériser les usages, suivant les déterminants des usages de l’espèce. Les résultats ont révélé que le sexe, l’âge et la provenance socioculturelle (P < 0,05) ont déterminé les usages dans la zone d’étude. Les hommes adultes ont eu plus d’intérêt pour l’espèce. Les Peuhls de Tchaourou et les Bariba de Sinendé ont utilisé davantage l’espèce comme bois énergie et bois d’œuvre. Les Bariba de Tchaourou, de Sinendé et les Peuhls de Sinendé sont plus intéressés par l’espèce pour des usages alimentaires, le fourrage et la pharmacopée. L’utilisation des organes est déterminée par l’âge et les interactions provenance-profession-âge (P < 0,05). Les racines et les écorces sont les parties les plus appréciées par les adultes et les personnes âgées. Les éleveurs, en général, et les agriculteurs de Tchaourou sont particulièrement intéressés par les racines, les tiges et les noix de l’espèce. Les agriculteurs de Bembèrèkè et les commerçants de Sinendé et de Bembèrèkè sont, quant à eux, plus enclins à l’usage des écorces. Par ailleurs, les usages de l’espèce en tant que bois et fourrage ont affecté négativement (P < 0,000) son usage alimentaire. Ces résultats sont à prendre en compte pour une stratégie de valorisation et de conservation durable de l’espèce.


Author(s):  
Colin A. Capaldi ◽  
Mélanie Varin ◽  
Raelyne L. Dopko

Introduction Une santé mentale positive est un élément essentiel du développement sain des jeunes. Par exemple, une santé mentale positive est associée à une meilleure santé physique autodéclarée, à des relations plus étroites et à moins de problèmes de comportement chez les jeunes. La promotion d’une santé mentale positive est une priorité de santé publique, il est donc important d’en examiner les facteurs déterminants potentiels. Méthodologie Nous avons analysé les données d’élèves de la 7e à la 12e année (1re à 5e année du secondaire au Québec) de neuf provinces canadiennes ayant participé à l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves de 2016­2017. Le bien­être psychologique et social a été évalué à l’aide de l’Échelle de satisfaction des besoins intrinsèques des enfants (questionnaire CINSS). Nous avons effectué des analyses de régression linéaire pour déterminer les associations des variables sociodémographiques, psychosociales et liées à la consommation de substances avec les scores globaux du questionnaire CINSS (n = 37 897). Résultats En général, les jeunes au Canada ont fait état d’un bien-être psychologique et social assez élevé. Après correction pour toutes les variables incluses, le fait d’être dans un niveau scolaire supérieur, le fait d’être victime d’intimidation, le fait d’intimider les autres, le signalement de problèmes de comportement et le fait d’avoir fumé la cigarette, vapoté ou consommé du cannabis au moins une fois au cours des 30 derniers jours sont associés à des scores globaux inférieurs au questionnaire CINSS chez les élèves des deux sexes. Le signalement de comportements prosociaux a été associé à des scores globaux élevés pour les deux sexes. Conclusion Un certain nombre de facteurs sociodémographiques, psychosociaux et liés à la consommation de substances sont associés au bien-être psychologique et social chez les jeunes au Canada. Des études prospectives longitudinales et d’intervention pourraient examiner si les changements dans ces facteurs potentiels de risque et de protection se répercutent sur la santé mentale positive.


Author(s):  
Bridget Maloney-Hall ◽  
Sarah C. Wallingford ◽  
Sarah Konefal ◽  
Matthew M. Young

Introduction Dans le contexte des changements récents et en cours concernant le statut juridique de la consommation de cannabis à des fins récréatives, il est important de comprendre les répercussions de cette consommation sur le système de santé afin de pouvoir évaluer le poids des changements dans les politiques. Cette étude visait à examiner, dans le contexte précédant la légalisation du cannabis, l’évolution des hospitalisations pour un trouble mental ou comportemental lié à la consommation de cette substance, en fonction d’un certain nombre de facteurs sociodémographiques et d’affections cliniques. Méthodologie Nous avons extrait le nombre total d’hospitalisations en psychiatrie pour un diagnostic principal de trouble mental ou du comportement lié à l’utilisation de dérivés du cannabis (CIM­10­CA, code F12) de la Base de données sur la santé mentale en milieu hospitalier (BDSMMH) pour 2006­2015. Nous avons pris en compte les hospitalisations de toutes les provinces et tous les territoires sauf le Québec. Nous présentons les taux (pour 100 000 personnes) et les proportions d’hospitalisation par affection clinique, par tranche d’âge, par sexe et par année. Résultats Non seulement le taux d’hospitalisation liée au cannabis a doublé au Canada entre 2006 et 2015, mais les hospitalisations pour le code d’affection clinique « Troubles mentaux et du comportement liés à l’utilisation de dérivés du cannabis, trouble psychotique » (F12.5) a triplé, représentant près de la moitié (48 %) de l’ensemble des hospitalisations liées au cannabis en 2015. Conclusion D’autres recherches sont nécessaires pour déterminer les causes de l’augmentation des hospitalisations pour un trouble psychotique lié au cannabis. On suppose que l’introduction de nouveaux cannabinoïdes très puissants et de cannabinoïdes synthétiques sur le marché clandestin est l’un des facteurs y contribuant.


2020 ◽  
Vol 17 (1) ◽  
pp. 57
Author(s):  
Justine Frija-Masson ◽  
Joane Matta ◽  
Emmanuel Wiernik ◽  
Pauline Balagny ◽  
Gabriel Steg ◽  
...  

Author(s):  
Mélanie Varin ◽  
Elia Palladino ◽  
Tanya Lary ◽  
Melissa Baker

Le Cadre d’indicateurs de surveillance de la santé mentale positive (CISSMP) fournit des estimations des résultats et des facteurs de risque et de protection associés à une santé mentale positive pour les jeunes de 12 à 17 ans au Canada. Nous avons examiné la relation entre divers facteurs sociodémographiques et le bien-être psychologique et social chez les jeunes au Canada à l’aide des données tirées de l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves de 2016-2017. Le niveau scolaire et la province étaient significativement associés au bien-être psychologique et social.


Author(s):  
Mélanie Varin ◽  
Elia Palladino ◽  
Tanya Lary ◽  
Melissa Baker

Cet aperçu présente la dernière mise à jour des estimations du Cadre d’indicateurs de surveillance de la santé mentale positive pour les adultes de 18 ans et plus. À l’aide des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2015 et de 2017, nous avons calculé la prévalence d’une santé mentale positive et de ses déterminants connexes. Les estimations des résultats en matière de santé mentale positive pour les adultes variaient entre 68,1 % et 87,1 %. Nous avons aussi exploré les associations entre divers facteurs sociodémographiques et une santé mentale positive chez les adultes au Canada. Nos résultats font état de différences sociodémographiques dans les cotes portant sur la santé mentale autoévaluée, le bonheur, la satisfaction à l’égard de la vie, le bien-être psychologique et le bien-être social.


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