dépression respiratoire
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2021 ◽  
Author(s):  
V. Martinez

Utilisée en anesthésie depuis les années 1960, la kétamine a montré son intérêt particulier par l’absence de dépression respiratoire et par le maintien de la stabilité hémodynamique. Elle se positionne comme une substance de choix dans l’anesthésie de guerre, de catastrophe et d’urgence. La kétamine a longtemps souffert d’une mauvaise image du fait de ses effets secondaires psychodysleptiques. Dans les années 1990, la kétamine a connu un regain d’intérêt au bloc opératoire avec l’émergence de l’analgésie multimodale. Utilisée à dose subanesthésique, elle devient l’antihyperalgésique de choix. Elle présente le meilleur rapport bénéfice/risque avec une épargne morphinique importante, plus particulièrement dans les chirurgies les plus traumatiques. À ce jour, les études suggèrent que son effet antihyperalgésique dans la période périopératoire permettrait de prévenir les douleurs chroniques postopératoires. Les mécanismes d’action de la kétamine sont nombreux, elle n’agit pas seulement sur les récepteurs NMDA, mais elle a une action ubiquitaire sur le système nerveux central, en particulier dans la neuro-inflammation, qui a été étudiée récemment en périopératoire. Ces mécanismes ouvrent de nouvelles perspectives de recherche dans la dépression et les troubles cognitifs postopératoires.


2020 ◽  
Vol 33 (4) ◽  
pp. 247-256
Author(s):  
F. Rodieux ◽  
M. Besson ◽  
V. Piguet ◽  
J. Desmeules ◽  
C. Samer

La population pédiatrique est considérée comme vulnérable, et la prise en charge de la douleur nociceptive y est parfois complexe mais essentielle. Depuis 2013, la prescription de codéine est restreinte chez les enfants en raison du risque de dépression respiratoire parfois fatale lié à l’activité variable du cytochrome P450 (CYP) 2D6 qui bioactive la codéine en morphine. Les options thérapeutiques approuvées chez l’enfant sont limitées, et pour nombre de prescripteurs, le tramadol est devenu l’alternative de choix à la codéine. Le tramadol est cependant, comme la codéine, un promédicament opioïde qui doit être bioactivé par le CYP2D6. Il est donc également soumis à une importante variabilité de sa réponse et expose les enfants aux mêmes risques de complications respiratoires. La décision de traiter par tramadol doit prendre en compte les comédications, les comorbidités du patient, le type de douleur et les conditions de surveillance. Les soignants et les parents doivent être informés des risques liés à l’administration du tramadol, notamment la variabilité interindividuelle, les risques d’interactions médicamenteuses et les signes de surdosage. Dans les situations de douleurs récurrentes, une approche personnalisée, avec adaptation des doses et sélection du médicament antalgique en fonction de l’activité du CYP2D6, est certainement la méthode la plus sûre. Lorsque l’activité du CYP2D6 n’est pas connue, la prescription de tramadol reste envisageable si le traitement est initié à la dose minimale efficace, titré sous surveillance et administré sous une forme posologique adaptée à l’enfant. Chez l’enfant de moins de 12 ans et en présence de facteurs de risque de dépression respiratoire, la morphine reste une option prudente, puisque son métabolisme ne dépend pas du CYP2D6.


2018 ◽  
Vol 30 (3) ◽  
pp. 184-185
Author(s):  
D. Vodovar ◽  
L. Chevillard ◽  
G. Pottier ◽  
S. Auvity ◽  
F. Caillé ◽  
...  

2011 ◽  
Vol 40 (10) ◽  
pp. 971-972 ◽  
Author(s):  
Sanae Achour ◽  
Naima Rhalem ◽  
Maria Windy ◽  
Asmae Khattabi ◽  
Rhani Mokhtari ◽  
...  

2010 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 168-169 ◽  
Author(s):  
L. Mbaye ◽  
J.-P. Graftieaux ◽  
P. Gomis ◽  
J.-M. Malinovsky

2010 ◽  
Vol 22 (3) ◽  
pp. 123-128 ◽  
Author(s):  
Luc Humbert ◽  
Jean François Wiart ◽  
Alexandra Binoche ◽  
Raphaël Cornez ◽  
Delphine Allorge ◽  
...  

2009 ◽  
Vol 28 (10) ◽  
pp. 903-904 ◽  
Author(s):  
F. Bourgeade ◽  
M. Payen ◽  
C. Daigremont ◽  
J.-M. Malinovsky

2009 ◽  
Vol 28 (7-8) ◽  
pp. 701-703 ◽  
Author(s):  
A.F. Ouro-Bang’na Maman ◽  
H.D. Sama ◽  
F. Alassani ◽  
P. Egbohou ◽  
M. Chobli

2009 ◽  
Vol 7 (1) ◽  
pp. 129-151
Author(s):  
Nancy Légaré

Résumé Les médicaments en vente libre (MVL), disponibles sans ordonnance, sont considérés par les professionnels de la santé et la population en général comme des produits sans danger, comportant peu d’effets indésirables. Certains d’entre eux possèdent des propriétés psychotropes et peuvent être utilisés dans un contexte récréatif par une minorité d’individus. Les catégories de MVL les plus souvent abusées sont les antitussifs, les antihistaminiques et les décongestionnants. Parmi les produits les plus populaires, citons le dextrométhorphane, le dimenhydrinate, la chlorphéniramine et la pseudoéphédrine. Les principaux effets psychotropes engendrés par ces substances incluent l’euphorie, les hallucinations, une stimulation et l’augmentation de la vigilance. Les effets indésirables les plus fréquents comprennent la tachycardie, l’hypertension, l’irritabilité, l’agitation et les troubles de la coordination. Des effets plus sévères comme la psychose, les convulsions, la dépression respiratoire, le coma et la mort peuvent également survenir. Les enfants et les adolescents comptent pour la majorité des consommateurs de ce type de médicaments dans un but récréatif. En plus d’abus, des cas de dépendance ont aussi été décrits avec les MVL. Conséquemment, il apparaît important de reconnaître l’abus de MVL et d’intervenir de façon appropriée auprès des individus concernés.


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