Psychiatrie et violence
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Published By Consortium Erudit

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2017 ◽  
Vol 14 (1) ◽  
Author(s):  
Michel Raymond

Cet article aborde la question des crimes sexuels sur internet (accès, possession, distribution de pornographie juvénile, leurre informatique) de même que la question souvent posée à savoir si les auteurs de tels crimes sont aussi des agresseurs sexuels actifs ou des agresseurs sexuels potentiels. Les caractéristiques distinguant les auteurs de crimes sexuels sur internet des auteurs d’agressions sexuelles avec contact seront précisées de même que les facteurs de risque associés aux abus sexuels avec contact. Les mécanismes par lesquels les consommateurs de pornographie juvénile peuvent en venir à commettre des agressions sexuelles avec contact seront présentés. Des pistes d’intervention s’adressant aux auteurs de crimes sexuels sur internet seront proposées.


2017 ◽  
Vol 14 (1) ◽  
Author(s):  
Caroline Guibet Lafaye

La tradition psychiatrique française est marquée d’une spécificité – la tradition analytique – ayant une présence bien moins forte dans de nombreux autres pays. La psychiatrie dispose en outre de moyens thérapeutiques ignorés par les autres disciplines médicales, en particulier la possibilité d’imposer aux patients, dans certaines conditions, des soins sans leur consentement. Peut-on envisager que les représentations de la maladie mentale, portées par les psychiatres, puissent avoir un lien avec le recours à des formes de contrainte ? Nous tenterons d’apporter une réponse à cette question à partir d’une enquête de type sociologique menée auprès de 90 psychiatres entre 2012 et 2013. Trois types d’attitudes sont majoritairement partagées à l’égard des descriptions de la maladie mentale par l’ensemble des psychiatres néanmoins des corrélations se dégagent entre certaines des interprétations proposées de ces grands types (modèle médical, paradigme individuocentré de type subjectiviste) selon les usages que les médecins ont de la contrainte.


2015 ◽  
Vol 13 (1) ◽  
Author(s):  
Hugon Claudette ◽  
Villain Sophie
Keyword(s):  

La clinique de la violence sexuelle nous confronte au registre du primaire voire de l’originaire. Le corporel, la représentation et le mouvement y sont encore intriqués. Les recours à l’acte prennent racines dans les achoppements de ces fondements identitaires, qui émanent du corporel. Les groupes thérapeutiques permettent l’émergence d’éléments non verbaux, qui peuvent y être contenus et transformés dans le sens d’une décorporation et d’une mise en représentation. Il y est donc question d’articulation entre le registre primaire et secondaire ainsi qu’entre la voie de l’affectif et la voie de l’idéal.


2015 ◽  
Vol 13 (1) ◽  
Author(s):  
Suzanne Cloutier ◽  
Frédéric Millaud

Cet article tente de montrer la pertinence de l’art-thérapie avec des patients schizophrènes réfractaires ayant posé des gestes violents. Les auteurs, qui travaillent dans un hôpital médico-légal au Québec, présentent une brève revue de littérature et illustrent leurs propos à l’aide d’une vignette clinique. Le cadre conceptuel de l’intervention est présenté et une analyse clinique est faite.


2014 ◽  
Vol 12 (1) ◽  
Author(s):  
Florence Chanut

Un nombre croissant d’études utilisant des techniques comportementales, neurobiologiques et d’imagerie confirment une forte association entre l’impulsivité et les comportements dits «addictifs» (entrainant une dépendance), telle que le jeu pathologique, les comportements alimentaires excessifs et les troubles liés à une substance. Les troubles liés à l’usage d’une substance sont la forme la plus étudiée de comportements «addictifs». Le présent article se veut un résumé des données scientifiques actuelles liant toxicomanie et impulsivité, en terminant par quelques pistes de traitement adaptées aux moyens cliniques courants.


2014 ◽  
Vol 12 (1) ◽  
Author(s):  
Christian C. Joyal ◽  
Alexandre Dumais

Bien que l’impulsivité soit l’une des manifestations les plus couramment rencontrées en psychiatrie et en psychologie clinique, elle demeure difficile à prévoir, à mesurer, à traiter, voire même à définir. Le principal objectif de cette conférence était de proposer une définition claire et opérationnelle du construit multidimensionnel de l’impulsivité, pour ensuite résumer les troubles mentaux qu’elle affecte et présenter des instruments de mesure plus sensibles susceptibles de faciliter l’évaluation psychiatrique au quotidien. Il s’agissait également de proposer l’utilisation en psychiatrie de techniques neurologiques peu coûteuses et faciles d’accès pour non seulement évaluer les risques d’impulsivité individuels, mais aussi pour les diminuer. Ces outils pourraient s’implanter dans tout milieu clinique et s’avérer complémentaires aux approches conventionnelles.


2014 ◽  
Vol 12 (1) ◽  
Author(s):  
Amal Abdel-Baki ◽  
Nathalie Turgeon ◽  
Claire Chalfoun ◽  
An Nguyen

L'impulsivité chez le patient atteint de troubles psychotiques se manifeste par une multitude de comportements pouvant avoir un impact majeur sur l'évolution et le traitement de la maladie ainsi que sur le fonctionnement occupationnel et social. Différentes hypothèses expliquant les comportements impulsifs et leurs conséquences pour le patient et son entourage seront explorées. Des approches thérapeutiques sont identifiées afin d'améliorer la prise en charge des patients avec des troubles psychotiques présentant des comportements impulsifs et subséquemment, de diminuer l'impact des conséquences de l'impulsivité. L'impulsivité chez les personnes souffrant de psychose a été peu traitée dans la littérature avant les années 2000. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer cette absence, dont la difficulté de distinguer l'impulsivité de l'agressivité ou que celle-ci ait été surtout attribuée aux comorbidités des individus atteints de psychose. Dans la dernière décennie, les recherches portant sur ce sujet ont exploré majoritairement les causes de l’impulsivité (souvent mesurée en laboratoire) et ce, en lien avec des modèles théoriques. Peu d’études cliniques se sont penchées sur le traitement de l’impulsivité, malgré les manifestations cliniques fréquentes de l'impulsivité par des comportements ou des actes mentaux bien précis chez la clientèle présentant des troubles psychotiques. Pourtant, il est primordial de s'y attarder puisque l'impulsivité peut engendrer de lourdes conséquences dont un risque accru d’agressivité et de violence (Barratt, 1991; Barratt & Felthous, 2003; Quanbeck et al., 2007; Volavka & Citrome, 2008) ainsi que de comportements suicidaires (Mann,Waternaux, Haas, & Malone, 1999; Gut-Fayand et al., 2001; Iancu et al., 2010). De plus, elle jouerait un rôle majeur dans le développement et la persistance des troubles de toxicomanie comorbides (Bickel, Odum & Madden, 1999; Dervaux et al., 2001; Krishnan-Sarin et al., 2007) compliquant ainsi le traitement chez les individus atteints de psychose. Malgré l'absence de consensus sur sa définition, l’impulsivité est généralement exprimée par une conduite ou une réaction (à des stimuli internes ou externes) rapide, spontanée, excessive, non planifiée, potentiellement mal adaptée et pouvant être dangereuse qui ne tient pas compte des possibles conséquences négatives pour soi ou autrui (Enticott, 2006; Moeller, Barratt, Dougherty, Schmitz, & Swann, 2001). Par exemple, l’impulsivité se manifeste lorsqu’une personne fournit une réponse avant que la fin de la question ne lui soit complètement posée; lorsqu’une personne manifeste un acte violent sérieux non planifié ; lorsqu’une personne présente sa démission au travail sans penser aux conséquences de cette décision ou lorsqu’une personne rompt son bail de logement pour emménager rapidement avec un nouveau conjoint qu’elle ne connaît que depuis une semaine. Les individus atteints de schizophrénie seraient plus impulsifs comparativement à la population générale (Dursun, Szemis, Andrews, Whitaker, & Reveley, 2000; Enticott, Ogloff, & Bradshaw, 2008; Kaladjian, Jeanningros, Azorin, Anton, & Mazzola-Pomietto, 2011) et certains suggèrent même que l’impulsivité serait un concept central (‘core feature’) de la schizophrénie (Heerey, Robinson, McMahon, & Gold, 2007; Kester et al., 2006).


2014 ◽  
Vol 13 (1) ◽  
Author(s):  
Michel St-Yves ◽  
Joe Navarro

2014 ◽  
Vol 13 (1) ◽  
Author(s):  
Vicky Lafleur ◽  
Frédéric Millaud ◽  
Nathalie Auclair

2013 ◽  
Vol 12 (1) ◽  
Author(s):  
Frédéric Millaud

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