Revue de Théologie et de Philosophie
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Published By Librairie Droz S.A.

0035-1784, 0035-1784

2021 ◽  
Vol 153 (3) ◽  
pp. 291-318
Author(s):  
Alexander Fidora ◽  
Nicola Polloni

This contribution engages with the problematic position of the mechanical arts within medieval systems of knowledge. Superseding the secondary position assigned to the mechanical arts in the Early Middle Ages, the solutions proposed by Hugh of St Victor and Gundissalinus were highly influential during the thirteenth century. While Hugh’s integration of the mechanical arts into his system of knowledge betrays their still ancillary position as regards consideration of the liberal arts, Gundissalinus’s theory proposes two main novelties. On the one hand, he sets the mechanical arts alongside alchemy and the arts of prognostication and magic. On the other, however, using the theory put forward by Avicenna, he subordinates these “natural sciences” to natural philosophy itself, thereby establishing a broader architecture of knowledge hierarchically ordered. Our contribution examines the implications of such developments and their reception afforded at Paris during the thirteenth century, emphasising the relevance that the solutions offered by Gundissalinus enjoyed in terms of the ensuing discussions concerning the structure of human knowledge.


2021 ◽  
Vol 153 (3) ◽  
pp. 243-248
Author(s):  
Laurent Cesalli

2021 ◽  
Vol 153 (3) ◽  
pp. 249-268
Author(s):  
Richard A. H. King

In Plato’s Philebus, Socrates argues that human life must consist of knowledge and pleasure if it is to be good. Part of this demonstration is an account of the parts of knowledge whereby knowledge can be more or less pure, more or less blended with extraneous elements such as sensation and practice. When pure, it cleaves to truth, pure and simple. For, as we must admit, knowledge is true, whatever else it is. Knowledge may make humans good, i.e. enable them to do well, reliably and flexibly what they do, but has its good above and beyond human existence – it is not restricted to human existence. The suggestion is that Plato here in fact determines knowledge by using its end – its final cause is used to determine its formal cause: what knowledge is for tells us what it is. Instead of giving an analysis along the lines of the final, failed account of the Theaetetus (“justified true belief”), knowledge is thereby given a functional account. Part of this suggestion is that knowledge must be true, and this is what guarantees its stability: its end is internal to it. The good of knowledge is truth. This is what enables it to act as a guide to the soul. The further attributes of this clan, knowledge, flow from truth and their relation to it: exactness, clarity, and purity. For insofar as they are pure, and unmixed with extraneous elements such as practice or sensation, they are concerned simply with exact units, things that are just what they are, so their clarity is not troubled by anything. It is dialectic that investigates and establishes this.


2021 ◽  
Vol 153 (3) ◽  
pp. 269-290
Author(s):  
Nadja Germann

Medieval architectures of knowledge designed in the Islamic world constitute a special case: They neatly reflect the competition between different intellectual traditions and approaches. On the one hand, there are those classifications that are centered on what was perceived as the indigenous sciences during the formative period, i.e. those sciences that arose in connection with the new religion, Islam, and the language of its revelation, Arabic. On the other hand, scholars eagerly took over and adapted disciplines deriving from non-Arab and non-Muslim cultures, primarily Greek science and philosophy. These traditions, however, transmitted their own conceptions of knowledge that partly stood in conflict with Arabic-Islamic ideas. In this article, I first give an overview of the various approaches and then concentrate on Fārābī and Avicenna, in order to trace a remarkable development: the gradual dissolution of boundaries both within and between the different scientific spheres and paradigms on epistemological grounds.


2021 ◽  
Vol 153 (3) ◽  
pp. 319-336
Author(s):  
Martine Pécharman
Keyword(s):  

Cet article examine la définition, par Ramus, des normes de chaque science et l’influence de la critique de ce modèle ramiste dans l’émergence, au tournant du XVIIe siècle, d’une vision de la philosophie comme système de toutes les sciences. En étudiant la manière dont Bartholomäus Keckermann décrit les conditions qui permettent d’envisager la philosophie comme système des systèmes, on remarque la nette diffraction de l’héritage aristotélicien (principalement les Analytica posteriora) dans les thèses ramistes d’une part, dans l’approche systématique de Keckermann par rapport aux disciplines philosophiques d’autre part. Cette différence a eu un fort impact sur les fonctions attribuées à la logique (Ramus) et à la métaphysique (Keckermann) dans l’architecture des savoirs.


2021 ◽  
Vol 153 (3) ◽  
pp. 337-358
Author(s):  
Gerald Hartung

Au XIXe siècle se constitue le monde moderne que nous connaissons aujourd’hui. Non seulement la formation des sociétés, mais aussi les formes de connaissance sont considérées comme socialement et culturellement variables. La tentative d’arrêter ou de renverser ce processus en inventant des traditions via la construction de concepts généraux tels que, par exemple, « esprit », « culture », « peuple », « nation » ou « race » ne peut pas arrêter le processus d’historicisation radicale de nos formes de vie et de connaissance. Cet article tente de montrer les conséquences de ce développement pour une architecture de la connaissance dans les sciences humaines et les études culturelles. L’hypothèse de travail est qu’une différence entre les disciplines du savoir provient de la différence de vitesse à laquelle elles se ferment ou, au contraire, s’ouvrent à la pensée historique. Plus précisément, il s’agit de montrer comment la discipline qu’est la « philosophie » continue à se développer dans l’ambivalence de l’ouverture et du refus de la pensée historique – et, ce faisant, pose sans cesse à nouveau la question fondamentale du rapport entre vérité et histoire.


2021 ◽  
Vol 153 (2) ◽  
pp. 149-157
Author(s):  
Hubert Wykretowicz
Keyword(s):  

Le propos de cet article est de revenir sur un présupposé « écologique » assez évident de la clinique médicale, mais qu’on tend à ne plus prendre au sérieux lorsqu’on se laisse obnubiler par les capacités d’objectivation des sciences et surtout les projets philosophiques de naturalisation qui s’en réclament. Réactivant notamment l’héritage de Georges Canguilhem et de la phénoménologie clinique, nous rappelons la profonde ambiguïté sémantique des concepts de santé et de maladie, afin d’indiquer le champ légitime de leur application et de montrer qu’ils ne sont pas indépendants des rapports de pouvoir inhérents à toute existence sociale.


2021 ◽  
Vol 153 (2) ◽  
pp. 159-180
Author(s):  
Lazare Benaroyo

À l’heure où la pratique de la médecine est soumise à des impératifs techniques et biopolitiques qui suscitent une (bio)éthique défensive, il est essentiel de revivifier les dimensions éthiques du soin au cœur même de la clinique, pour redonner sens à la responsabilité morale qui l’habite. Cette contribution cherche à relever ce défi en puisant aux ressources anthropologiques, épistémologiques et éthiques des travaux de Viktor von Weizsäcker, de Georges Canguilhem, de Paul Ricœur et d’Emmanuel Lévinas, dont les recherches ont ouvert, dès le milieu du XXe siècle, la voie d’une anthropologie clinique qui pose les jalons d’une éthique de responsabilité propre à l’exercice de la médecine. À la lumière de ces recherches, où médecine et philosophie se nourrissent mutuellement, cette étude propose une éthique du soin qui contribue à maintenir vivants les liens unissant éthique et médecine.


2021 ◽  
Vol 153 (2) ◽  
pp. 181-198
Author(s):  
Frédéric Moinat
Keyword(s):  
A Priori ◽  

Cet article a pour but de montrer la proximité importante de deux auteurs, a priori très différents, au sujet de la question de la santé et de la maladie : Georges Canguilhem et Oliver Sacks. Ils se sont tous deux efforcés de critiquer une conception naturaliste et objectiviste de la santé et de la maladie, le premier en forgeant et en travaillant le concept de norme vitale, le deuxième en décrivant des patients atteints de troubles neurologiques. Ils se rejoignent pour soutenir que la maladie n’est pas une réalité antinaturelle ou aberrante, mais une façon de vivre, une forme d’équilibre physiologique. Toutefois, leurs façons de concevoir la santé vont s’avérer très différentes, pour ne pas dire antinomiques. Canguilhem se reconnaît très influencé par Nieztsche : la santé, c’est la grande santé, la capacité à surmonter les maladies et les épreuves. Il s’ensuit un dualisme entre les héros de la grande santé et la vie plus faible et plus fragile de tous les autres, un dualisme que Sacks remet radicalement en cause lorsqu’il montre que la maladie est aussi une expérience qui nous ouvre à des possibilités nouvelles. Le dialogue qui peut s’ouvrir entre ces deux penseurs permet de problématiser des enjeux essentiels de la question de la santé et de la maladie.


2021 ◽  
Vol 153 (2) ◽  
pp. 219-238
Author(s):  
Jean-Marc Tétaz
Keyword(s):  

Cette étude critique présente et analyse la correspondance de Ernst Troeltsch durant la Première Guerre mondiale : Briefe IV (1915-1918), édité par Friedrich Wilhelm Graf avec la collaboration de Harald Haury (Kritische Gesamtausgabe, vol. 21), Berlin/Boston, W. de Gruyter, 2018.


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