Troubles de la personnalité Les personnalités du « cluster A » de la classification du DSM-IV

2005 ◽  
Vol 163 (1) ◽  
pp. 78-94 ◽  
Author(s):  
J.-D. Guelfi ◽  
B. Hanin
2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 36-36
Author(s):  
J.-D. Guelfi

Les troubles de la personnalité figurent dans deux sections distinctes de la classification. Dans la section II, on retrouve la définition générale des 10 troubles de la personnalité selon le DSM-IV TR, avec les critères diagnostiques inchangés et, pour chaque trouble, des considérations actualisées sur : les caractéristiques cliniques principales, les caractéristiques associées, les chiffres de prévalence, l’évolution, les facteurs de risque connus, les considérations culturelles et selon le genre, le diagnostic différentiel enfin. Dans la section III, un chapitre consacré à un modèle alternatif pour les troubles de la personnalité inclut de nouveaux critères diagnostiques généraux. Les principaux changements concernent les critères obligatoires A et B. Le critère A concerne le fonctionnement de la personnalité. Le critère B concerne les traits de personnalité pathologique dans cinq dimensions : l’affectivité négative, le détachement, l’antagonisme, la désinhibition et le psychoticisme. Au sein de ces dimensions, figurent 25 facettes cliniques distinctes. Sont ensuite envisagés six troubles spécifiques de la personnalité, définis par des altérations typiques du fonctionnement psychique (critère A) et par des traits de personnalité pathologique (critère B). De nouveaux critères sont proposés pour les personnalités antisociales, évitantes, borderline, narcissiques, obsessionnelles compulsives et schizotypiques. Pour les sujets répondant aux critères généraux mais pas à ceux des troubles spécifiques, le diagnostic de trouble de personnalité spécifié par les traits est retenu pour autant que le critère B soit rempli. Le chapitre suivant est consacré aux différents traits de personnalité. Il est inspiré principalement par le modèle des cinq facteurs. Le questionnaire recommandé pour évaluer les cinq dimensions et les 25 facettes cliniques est le PID-5 de R Krueger (en accès libre pour l’instant sur Internet). Suivent des considérations sur l’utilité clinique de l’évaluation du fonctionnement en 5 niveaux et une définition précise des 25 facettes. La section III a repris les principales recommandations du groupe de travail publiées (et largement critiquées !). Celles-ci seront commentées.


Assessment ◽  
1998 ◽  
Vol 5 (3) ◽  
pp. 273-285 ◽  
Author(s):  
Rebecca Davis Merritt ◽  
Deborah Ware Balogh ◽  
Cynthia J. Kok

2006 ◽  
Vol 36 (11) ◽  
pp. 1583-1591 ◽  
Author(s):  
KENNETH S. KENDLER ◽  
NIKOLAI CZAJKOWSKI ◽  
KRISTIAN TAMBS ◽  
SVENN TORGERSEN ◽  
STEVEN H. AGGEN ◽  
...  

Background. The ‘odd’ or ‘Cluster A’ personality disorders (PDs) – paranoid, schizoid and schizotypal PDs – were created in DSM-III with little empirical foundation. We have examined the relationship between the genetic and environmental risk factors for dimensional representations of these three personality disorders.Method. These personality disorders were assessed using the Structured Interview for DSM-IV Personality (SIDP-IV) in 1386 young adult twin pairs from the Norwegian Institute of Public Health Twin Panel. Using Mx, a single-factor independent pathway twin model was fitted to the number of endorsed criteria for the three disorders.Results. The best-fit model included genetic and unique environmental common factors and genetic and unique environmental effects specific to each personality disorder. Total heritability was modest for these personality disorders and ranged from 21% to 28%. Loadings on the common genetic and unique environmental factors were substantially higher for schizotypal than for paranoid or schizoid PD. The proportion of genetic liability shared with all Cluster A disorders was estimated at 100, 43 and 26% respectively for schizotypal, paranoid and schizoid PDs.Conclusion. In support of the validity of the Cluster A construct, dimensional representations of schizotypal, paranoid and schizoid PD are all modestly heritable and share a portion of their genetic and environmental risk factors. No evidence was found for shared environmental or sex effects for these PDs. Schizotypal PD most closely reflects the genetic and environmental liability common to all three Cluster A disorders. These results should be interpreted in the context of the limited power of this sample.


2011 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. E12-E22
Author(s):  
Ad de Jongh ◽  
Erik ten Broeke ◽  
Steven Meijer

Cet article décrit un modèle complet qui permet d’identifier des souvenirs cibles essentiels pour le traitement EMDR. L’“Approche des deux méthodes” peut s’appliquer à la conceptualisation et à la réalisation du traitement pour une large gamme de symptômes et de problèmes autres que ceux qui sont directement en lien avec l’ESPT. Le modèle se compose de deux types de conceptualisation de cas. La Première méthode s’applique aux symptômes permettant de préciser de manière significative les événements étiologiques ou aggravants sur une ligne du temps. Elle est principalement destinée à la conceptualisation et au traitement de troubles de l’Axe I du DSM-IV-TR. La Seconde méthode est utilisée pour identifier les souvenirs qui sous-tendent les croyances fondamentales dysfonctionnelles. Cette méthode est principalement destinée à traiter les formes plus graves de psychopathologie, comme la phobie sociale sévère, l’ESPT complexe ou les troubles de la personnalité. Les deux méthodes de conceptualisation de cas sont expliquées point par point, en détail, et sont illustrées par des exemples de cas.


2008 ◽  
Vol 166 (6) ◽  
pp. 418-426 ◽  
Author(s):  
J.D. Miller ◽  
D.R. Lynam ◽  
A. Pham-Scottez ◽  
B. De Clercq ◽  
J.-P. Rolland ◽  
...  

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 609-609
Author(s):  
A. Dervaux

De nombreux patients consultant pour des conduites addictives présentent des troubles de l’attachement (67 % dans l’étude de Wedekind et al. chez des patients alcoolodépendants) [1], notamment des troubles de l’attachement insécure-évitant, insécure-désorganisé et insécure-ambivalent. Ces troubles peuvent être isolés ou s’inscrire dans le cadre de troubles de la personnalité (40 % des sujets alcoolodépendants et 70 % des sujets dépendants aux drogues selon les critères DSM-IV dans l’étude National Epidemiologic Survey on Alcohol and Related Conditions, NESARC) [2]. Les travaux sur les troubles de l’attachement font écho aux études sur les traumatismes, les états de stress post-traumatiques et l’alexithymie chez les patients présentant des addictions [3].La consommation de substances peut être considérée comme une stratégie adaptative à la réalité externe en soulageant les sentiments de détresse émotionnelle, de souffrance psychique, angoisse, tristesse, colère… En l’absence de sentiments de sécurité interne suffisants, ou en raison de liens d’attachement vécus comme menaçants ou entravant leur autonomie, les patients vont tenter de gérer leurs émotions à l’aide de substances psychoactives, plus faciles à maîtriser, du moins à court terme.Les troubles de l’attachement influencent la relation médecin-malade, en particulier chez les sujets présentant des troubles de personnalité état-limites (16 % des sujets alcoolodépendants et 31 % des sujets dépendants aux drogues dans l’étude NESARC), chez qui les troubles de l’attachement insécure-désorganisé sont particulièrement fréquents [4].Ces patients nécessitent de trouver une bonne distance relationnelle lors de la prise en charge. Les techniques d’entretiens motivationnels sont particulièrement adaptées, notamment du fait de l’approche dialectique ou le thérapeute intervient de façon active, mais ou les patients sont incités à garder leur autonomie et liberté de décision. Ils sont également encouragés à participer aux processus de changement, par exemple à l’aide de grilles décisionnelles (le pour et le contre de la poursuite de la consommation).


2004 ◽  
Vol 20 (2) ◽  
pp. 99-105 ◽  
Author(s):  
J.L. Besteiro-González ◽  
S. Lemos-Giráldez ◽  
J. Muñiz

Testing the construct validity of the three DSM-IV cluster groupings of personality disorders, in terms of neuropsychological, psychophysiological, and personality traits measures, was the purpose of this study. The results hardly confirm significant differences between B and C cluster groups in their neuropsychological functioning, but, instead, suggest that Cluster A could have some empirical validity based on executive prefrontal deficits (concept formation and sustained attention tasks) and clinical features. Similarly, no consistent differences among groups emerge when psychophysiological measures are compared. With regard to the Big-Five personality dimensions, the results also indicate that clusters may be more heterogeneous than the DSM-IV suggests. It appears, therefore, that the categorical division of DSM personality disorders into three discrete clusters may not be empirically justified.


2017 ◽  
Vol 41 (S1) ◽  
pp. s833-s834
Author(s):  
A. Russo ◽  
N. Verdolini ◽  
G. Menculini ◽  
P. Moretti ◽  
R. Quartesan ◽  
...  

IntroductionThe “schizophrenia spectrum” concept allowed better identifying the psychopathology underpinning disorders including schizophrenia, schizoaffective disorder (SZA) and cluster A personality disorders (PD).AimsTo compare the clinical portrait of the schizophrenia spectrum disorders, focusing on the impact of the affective dimension.MethodsInpatients at the acute psychiatric ward of Perugia (Umbria-Italy) were evaluated with the structured clinical interview for DSM-IV Axis I and Axis II disorders and diagnosed with a “schizophrenia spectrum” disorder according to DSM-IV-TR. The clinical evaluation was conducted using the positive and negative syndrome scale (PANSS). Pearson correlations of the different subscales in the three groups and between the negative scales with the affective symptom “depression” were conducted.ResultsThe sample consisted of 72 inpatients (schizophrenia 55.6%, SZA 20% and cluster A PD 19.4%). The negative and the general psychopathology scales directly correlated at different degrees in the three groups (schizophrenia: r = 0.750; P < 0.001; SZA: r = 0.625, P = 0.006; cluster A PD: r = 0.541, P = 0.046). The symptom “depression” directly correlated with 5 out of 7 negative symptoms: blunted affect (r = 0.616, P < 0.001), emotional withdrawal (r = 0.643, P < 0.001), poor rapport (r = 0.389, P = 0.001), passive/apathetic social withdrawal (r = 0.538, P < 0.001), lack of spontaneity & flow of conversation (r = 0.399, P = 0.001).ConclusionsOur study confirmed the existence of the “schizophrenia spectrum” with combined different disorders lying on a continuum in which negative symptoms mainly correlated with the psychopathological functioning. Noteworthy, the symptoms of the negative scale strongly correlated with the “depression” symptom, underlying the impact of the affective symptoms on the severity of the “schizophrenia spectrum” disorders.Disclosure of interestThe authors have not supplied their declaration of competing interest.


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