Tabagisme chez le personnel médical et paramédical des structures de santé de Saint-Louis, Sénégal

2022 ◽  
Vol 14 (1) ◽  
pp. 232
Author(s):  
S. Niang ◽  
M.F. Cisse ◽  
K. Thiam ◽  
F.B.R. Mbaye ◽  
E.M. Ndiaye ◽  
...  
2002 ◽  
Vol 57 (5) ◽  
pp. 1165-1190 ◽  
Author(s):  
Jerzy Pysiak
Keyword(s):  

RésumésLe règne de Philippe Auguste apparaît comme un tournant décisif de l’histoire de la France et de la royauté capétienne. Bien connus sont les succès politiques, administratifs et militaires de ce roi. Mais son règne est aussi la période de l’émergence de la « religion royale » en France. Depuis sa naissance, Philippe est appelé « Dieudonné », et une relecture des chroniques (Rigord) et des textes sortis de la chancellerie royale (Étienne de Gallardon) dévoile une vision de la royauté fort influencée par les aspects eschatologiques. Les idées millénaristes et messianiques furent appréciées par Philippe Auguste comme un des moyens de la propagande capétienne naissante, utiles tant à l’intérieur du royaume qu’à l’extérieur, dans la lutte idéologique contre les Plantagenêts rivaux ou contre l’Empire. Au cours duXIIIesiècle, en dépit de la faible diffusion de l’œuvre de Rigord, ses écrits, montrant Philippe Auguste comme l’élu de Dieu, jouèrent un rôle magistral dans la construction desGrandes chroniques de Francede Primat. Les successeurs de Philippe Auguste, surtout Saint Louis et Philippe le Bel, surent reprendre, avec des modifications nécessaires, l’idée de la royauté eschatologique en France.


1983 ◽  
Vol 38 (1) ◽  
pp. 137-150
Author(s):  
Gérard Sivéry
Keyword(s):  

En même temps que les formes étatiques du pouvoir renaissent et que la royauté capétienne prétend reprendre en mains toujours davantage le recrutement des soldats, la justice et les finances publiques — que l'aristocratie terrienne s'était appropriées en nombre de contrées —, les villes rongent la féodalité. Véritable cancer pour le pouvoir des potentats locaux, l'économie nouvelle liée aux villes, à leur approvisionnement, à la production et à la vente de leurs produits, étend l'emprise de l'économie de marché d'abord au proche plat pays, puis, de plus en plus loin, aux régions exportatrices de vivres et de matières premières. Mais les deux offensives lancées contre les féodaux sont menées parallèlement et sont loin de coïncider dans leurs méthodes et dans leurs buts. Si « la contrainte non économique », ou plus simplement si les fonctions publiques font retour à l'État, grâce notamment à ce haut personnel de la curia formée par Philippe Auguste, véritable équipe dirigeante qui survit aux changements de règne et tient ferme la barre contre les assauts des chefs de grandes dominations régionales du temps de la minorité de saint Louis, la royauté n'arrive que péniblement à capter des parcelles du pouvoir économique. Celui-ci tend à passer directement des mains des châtelains aux villes et à leurs hommes d'affaires.


1981 ◽  
Vol 36 (3) ◽  
pp. 426-435 ◽  
Author(s):  
Maurice Aymard

Il y a dix ans, le grand livre de W. Kula (1970) venait secouer la torpeur des historiens. On ne sera pas surpris que ce soit en France qu'il ait rencontré le moins d'échos (est-ce un hasard si les Annales et la Revue historique ont oublié d'en rendre compte ?) : la problématique de la croissance, ou plutôt de sa mesure quantitative, y dominait trop fortement pour ne pas détourner d'une interrogation nécessaire sur les modèles économiques et sociaux, et sur leur fonctionnement dans la longue durée. Le cadre géographique envisagé accentuait encore l'effet de distanciation : la Pologne exportatrice de grains du second servage apparaissait bien éloignée et de la France de Louis XIV et de celle de Saint- Louis. Le modèle « périphérique » appelait la comparaison non avec le « centre », mais avec d'autres régions de la « périphérie ».


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