William J. Weiner, Lisa M. Shulman, and Anthony E. Lang Parkinson's disease: A complete guide for patients and families. Baltimore, MD: Johns Hopkins University Press, 2001.

Author(s):  
Leslie D. Frazier

RÉSUMÉLa maladie de Parkinson est une affection chronique neurologique dégénérative qui affecte environ un million de personnes en Amérique du Nord. Or, tous les patients atteints de la maladie doivent être bien informés; ils ont surtout besoin d'en comprendre les symptômes et la progression pour être en mesure de l'affronter efficacement. Parkinsons disease: A complete guide for patients and families par Weiner, Shulman et Lang (2001) constitue une ressource précieuse pour les patients, leurs familles et les soignants qui travaillent auprès de cette population. Le livre fournit une bonne quantité d'information biomédicale sur la maladie. Les données sont communiquées selon un modèle élémentaire qui éduque le lecteur mais qui lui permet aussi de s'assumer et qui lui aide éventuellement à faire face à sa maladie. Le livre présente toutefois certaines faiblesses qu'il faut signaler, dont entre autres, le fait que l'approche biomédicale écarte les questions psychosociales reliées à la maladie. Une autre faiblesse porte sur l'absence de mention des efforts scientifiques récents dans d'autres secteurs que la médecine clinique. Enfin, il porte peu d'attention aux interventions thérapeutiques qui ne sont pas du domaine médical ou pharmacologique. Les auteurs renvoient à d'autres sources les lecteurs qui souhaitent se renseigner sur ces éléments.

Author(s):  
Dominic Nadeau ◽  
Isabelle Giroux ◽  
Martine Simard ◽  
Christian Jacques ◽  
Nicolas Dupré

The development of pathological gambling (PG) among people with Parkinson’s disease (PD) is increasingly reported. The intake of dopamine agonists is most often associated with the emergence of this addiction. Although it is known that gambling habits contribute to the onset of gambling problems in the general population, these habits have not yet been studied in individuals with PD. Thus, this study aimed to explore gambling habits in people with PD. Twenty-five individuals with PD and 8 caregivers participated. Thirteen gamblers took part in a semi-structured interview regarding their gambling habits and the presence of a gambling problem and other impulse-control disorders. The results show that gamblers mainly play lotteries and slot machines. Most gamble for pleasure, but some reported wanting to win money to finance a cure for their PD. None of the gamblers involved a caregiver in their gambling activities and no gambler currently presented a gambling problem. However, 2 at-risk gamblers reported having developed a gambling problem in the past. This study sheds light on factors that may contribute to the development of PG among patients with PD, namely, the emergence of new reasons for gambling after a PD diagnosis, erroneous beliefs about gambling, and discretion about gambling habits. Prevention strategies are discussed in view of these results. However, given the small sample size, further studies examining the gambling habits of people with PD are required.RésuméDe plus en plus, on observe le développement du jeu pathologique (JP) chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson (MP). La prise d’agonistes de la dopamine est le plus souvent associée à l’émergence de cette dépendance. Bien qu’il soit connu que les habitudes de jeu contribuent à l’apparition de problèmes de jeu dans la population en général, ces habitudes n’ont pas encore été étudiées chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson (MP). Dans cette optique, cette étude explore les habitudes de jeu chez les personnes atteintes de la MP. Vingt-cinq personnes atteintes de la maladie de Parkinson et huit soignants y ont participé. Treize joueurs ont participé à une entrevue semi-structurée concernant leurs habitudes de jeu et la présence d’un problème de jeu et d’autres troubles liés au contrôle des impulsions. Les résultats montrent que les joueurs jouent principalement aux loteries et aux machines à sous. La plupart jouent par plaisir, mais certains ont déclaré vouloir gagner de l’argent pour financer une thérapie contre la maladie. Aucun des joueurs n’avait avec lui un fournisseur de soins dans ses activités de jeu et aucun joueur ne présentait actuellement de problème de jeu. Cependant, deux joueurs à risque ont déclaré en avoir développé un par le passé. Cette étude met en lumière les facteurs qui peuvent contribuer au développement du jeu pathologique chez les personnes atteintes de Parkinson, à savoir l’émergence de nouvelles raisons pour le jeu après un diagnostic de MP, les croyances erronées sur le jeu et la discrétion sur les habitudes de jeu. Compte tenu de ces résultats, des stratégies de prévention sont analysées. Cependant, étant donné la petite taille de l’échantillon, d’autres études examinant les habitudes de jeu des personnes atteintes de cette maladie sont nécessaires.


Author(s):  
Zahra Goodarzi ◽  
Heather M. Hanson ◽  
Nathalie Jette ◽  
Scott Patten ◽  
Tamara Pringsheim ◽  
...  

RÉSUMÉNotre principal objectif était de comprendre les barrières et les facilitateurs associés à l’application de guides de pratique clinique (GPC) de haute qualité pour la dépression et l’anxiété chez les patients atteint de démence ou de la maladie de Parkinson (MP). Des groupes de discussion et des entrevues ont été réalisés avec des participants atteints de démence ou de la MP, leurs soignants et les médecins impliqués dans les soins de ces patients à Calgary (Alberta). Le cadre conceptuel des domaines théoriques et le Behaviour Change Wheel ont été utilisés pour guider la collecte des données et l’analyse du cadre conceptuel. Au total, 33 médecins, 7 patients et leurs aidants ont participé à l’étude. Les barrières et les facilitateurs pour l’application des recommandations des GPC liées au diagnostic, à la gestion et à l’utilisation des lignes directrices ont été rapportés. L’insuffisance des données concernant les troubles anxieux et dépressifs dans la démence et la MP constituaient un thème dominant dans les résultats. Ce constat était particulièrement évident en matière de troubles anxieux. Les patients ont aussi mentionné des difficultés à communiquer leurs symptômes et à accéder aux services. Bien que des guides de pratiques soient disponibles, les médecins éprouvent quelques difficultés dans l’application de certaines recommandations, ces difficultés étant surtout dues au manque de données probantes disponibles.


2013 ◽  
Vol 71 (11) ◽  
pp. 835-840 ◽  
Author(s):  
Luciana Lemos de Azevedo ◽  
Cesar Augusto da Conceicao Reis ◽  
Irene Soares de Souza ◽  
Francisco Eduardo Costa Cardoso

Objective Research is scarce regarding the use of prosodic parameters in the expression of attitudes in Parkinson’s disease (PD). The purpose of this study was to evaluate the parameters used in prosodic expression of attitudes in individuals with idiopathic PD and the effect of levodopa on these parameters. Method We studied the use of levodopa in 10 individuals with idiopathic PD during the “off” and “on” periods, and 10 individuals without neurological abnormalities. Results PD patients showed lower frequency measurements and longer duration measurements. The levodopa caused reduction in the duration parameter. Conclusion PD patients use prosody to express their attitudes in the same way as controls in both off and on periods. However, when attitudes are not taken into account, levodopa is effective in improving the duration parameter.


Author(s):  
Roselyne Normand ◽  
Robert Kerr ◽  
J. David Grimes

RÉSUMÉUne étude a été menée sur la performance de sept patients atteints de la maladie de Parkinson qui avaient à effectuer une tache de repérage de mouvements discontinue et qui, dans un premier temps, étaient sous medication (symptômes atténués) et, dans un deuxième temps, sans médication (symptômes non atténués). Les résultats obtenus ont été comparés avec ceux provenant de sept personnes d'âge et de sexe similaires et non atteintes de la maladie de Parkinson. Toutes les personnes ont donné 2 000 réponses au cours de la tâche, ce qui a permis d'obtenir des variations sur la probabilité directionnelle et la distance de déplacement. Dans l'ensemble, les résultats indiquent que lorsque les malades parkinsonniens sous médication obtenaient suffisamment de temps pour pratiquer et apprendre une nouvelle tâche, ils se comportaient de la même façon que les personnes témoins d'âge semblable. Cependant, on a noté deux situations ou les réponses des personnes atteintes de la maladie de Parkinson étaient visiblement plus lentes: (a) dans leur habileté à prendre des décisions lorsque la direction du mouvement était moins prévisible, et, (b) lorsqu'ils devaient rajuster leurs réponses motrices après un faux mouvement subit.


Author(s):  
Dominic Nadeau ◽  
Isabelle Giroux ◽  
Martine Simard ◽  
Christian Jacques ◽  
Nicolas Dupré

The development of pathological gambling (PG) among people with Parkinson’s disease (PD) is increasingly reported. The intake of dopamine agonists is most often associated with the emergence of this addiction. Although it is known that gambling habits contribute to the onset of gambling problems in the general population, these habits have not yet been studied in individuals with PD. Thus, this study aimed to explore gambling habits in people with PD. Twenty-five individuals with PD and 8 caregivers participated. Thirteen gamblers took part in a semi-structured interview regarding their gambling habits and the presence of a gambling problem and other impulse-control disorders. The results show that gamblers mainly play lotteries and slot machines. Most gamble for pleasure, but some reported wanting to win money to finance a cure for their PD. None of the gamblers involved a caregiver in their gambling activities and no gambler currently presented a gambling problem. However, 2 at-risk gamblers reported having developed a gambling problem in the past. This study sheds light on factors that may contribute to the development of PG among patients with PD, namely, the emergence of new reasons for gambling after a PD diagnosis, erroneous beliefs about gambling, and discretion about gambling habits. Prevention strategies are discussed in view of these results. However, given the small sample size, further studies examining the gambling habits of people with PD are required.RésuméDe plus en plus, on observe le développement du jeu pathologique (JP) chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson (MP). La prise d’agonistes de la dopamine est le plus souvent associée à l’émergence de cette dépendance. Bien qu’il soit connu que les habitudes de jeu contribuent à l’apparition de problèmes de jeu dans la population en général, ces habitudes n’ont pas encore été étudiées chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson (MP). Dans cette optique, cette étude explore les habitudes de jeu chez les personnes atteintes de la MP. Vingt-cinq personnes atteintes de la maladie de Parkinson et huit soignants y ont participé. Treize joueurs ont participé à une entrevue semi-structurée concernant leurs habitudes de jeu et la présence d’un problème de jeu et d’autres troubles liés au contrôle des impulsions. Les résultats montrent que les joueurs jouent principalement aux loteries et aux machines à sous. La plupart jouent par plaisir, mais certains ont déclaré vouloir gagner de l’argent pour financer une thérapie contre la maladie. Aucun des joueurs n’avait avec lui un fournisseur de soins dans ses activités de jeu et aucun joueur ne présentait actuellement de problème de jeu. Cependant, deux joueurs à risque ont déclaré en avoir développé un par le passé. Cette étude met en lumière les facteurs qui peuvent contribuer au développement du jeu pathologique chez les personnes atteintes de Parkinson, à savoir l’émergence de nouvelles raisons pour le jeu après un diagnostic de MP, les croyances erronées sur le jeu et la discrétion sur les habitudes de jeu. Compte tenu de ces résultats, des stratégies de prévention sont analysées. Cependant, étant donné la petite taille de l’échantillon, d’autres études examinant les habitudes de jeu des personnes atteintes de cette maladie sont nécessaires.


Author(s):  
Anchal Sandillya ◽  
Deepti Sharma ◽  
Praveen Gupta

Background and purpose - Parkinson’s disease with cardinal feature of bradykinesia is a movement disorder. The effect of cueing in disorders like parkinsons patients ,stroke, spinal cord injury for improving motor skills and gait and lower limb functions have long been investigated by the Researchers, but there are dearth of studies evaluating the effect of cueing on fine motor skills in patients with parkinson’s disease. Hence this study tries to investigate the effect of auditory cueing on fine motor skills in Parkinson’s disease. Methodology - 25 diagnosed Parkinson’s patients having primary level of education, with mean age 72±5 yrs in Hoehn and Yahr stages 1 to 3 of disease and MMSE score above 24 were included in the study. Two groups were formed; one group performing activities with auditory cueing and other group performing activities without auditory cueing. Scores were calculated using Jebsen Taylor Hand Function Test. Results - Mean values of pre and post intervention timings on Jebsen Taylor Hand Function Test were calculated. Group with auditory cueing showed improvement in total sores of subtests of Jebsen Taylor Hand Function Test with mean and standard deviation (58.51±2.69) seconds in dominant hand and (54.59±2.43) seconds in non-dominant hand, whereas, Group without auditory cueing showed improvement in total sores of subtests of Jebsen Taylor Hand Function Test with mean and standard deviation of (13.39±2.07) seconds in dominant hand and (13.52±1.96) seconds in non-dominant hand. Conclusion- Auditory cueing is proved to be an effective method in improving fine motor skills in patients with Parkinsons disease.


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