scholarly journals Etude de la conductivité hydraulique des pâtes de kaolinite en fonction de l'enthalpie libre ΔG du système argile- eau

Agronomie ◽  
1984 ◽  
Vol 4 (1) ◽  
pp. 29-36 ◽  
Author(s):  
René PROST ◽  
Eliane HUARD ◽  
Jean DRIARD
2014 ◽  
Vol 27 (1) ◽  
pp. 1-19
Author(s):  
Farouk Ben Abdelghani ◽  
Michel Aubertin ◽  
Richard Simon ◽  
René Therrien

Résumé Des simulations numériques de l’écoulement de l’eau souterraine et du transport de masse ont été réalisées pour étudier l’influence des fractures présentes dans un massif rocheux sur l’écoulement souterrain autour de dépôts miniers entreposés dans une mine à ciel ouvert. Les simulations de l’écoulement et du transport de contaminants ont été effectuées à l’aide du modèle numérique HydroGeosphere. Les analyses présentées ici ont été réalisées en deux dimensions. Les simulations incluent la zone non saturée et utilisent les propriétés des matériaux obtenues expérimentalement. Elles considèrent différentes conditions aux limites. Les effets des propriétés hydrogéologiques des matériaux (c.a.d la courbe de rétention d’eau et la fonction de conductivité hydraulique), des caractéristiques du réseau de fractures (fractures verticales seulement, réseau de fractures orthogonales) et de la perméabilité des fractures ont été étudiés. Les simulations montrent que l’écoulement de l’eau et le transport de contaminants sont fortement affectés par le type de dépôts placés dans la fosse (stériles miniers ou rejets de concentrateurs), la nature des conditions initiales et aux limites imposées et la fracturation du massif rocheux avoisinant. La présence de fractures perméables cause une migration plus rapide des contaminants provenant des rejets et le panache de contamination peut alors atteindre des distances plus élevées, ce qui peut augmenter le risque de contamination des eaux souterraines ou des eaux de surface. La perméabilité de fractures du massif rocheux autour d’une fosse de rejets miniers devrait donc être caractérisée pour améliorer la prédiction de la migration de contaminants à partir de la fosse.


2003 ◽  
Vol 83 (1) ◽  
pp. 139-142 ◽  
Author(s):  
J. -L. Bélair ◽  
A. P. Plamondon ◽  
R. Lagacé ◽  
S. Jutras

2010 ◽  
Vol 37 (10) ◽  
pp. 1350-1362 ◽  
Author(s):  
Jean-Pascal Bilodeau ◽  
Guy Doré ◽  
Pascale Pierre

Les matériaux granulaires de fondations de chaussées jouent un rôle structural important mais sont aussi affectés par l’environnement. La granulométrie et la source de granulats vont changer la façon dont ces matériaux réagissent à ces sollicitations. Cette étude cherche donc à évaluer la performance globale des matériaux granulaires face aux contraintes mécanique et environnementale. Le module réversible, la déformation permanente, la gélivité et la conductivité hydraulique ont été mesurés pour six granulométries et trois sources. Les résultats montrent l’effet significatif de la granulométrie et de la source dans le contexte d’un fuseau granulaire et permettent de suggérer des fenêtres de performance granulométrique adaptées à des contextes de performance typiques. Ces effets de la granulométrie et de la source peuvent atteindre des facteurs 14 et 7 d’un point de sensibilité aux contraintes environnementales et des facteurs 3 et 2,5 d’un point de vue de la sensibilité aux contraintes mécaniques.


2005 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 117-137
Author(s):  
N. Bélanger ◽  
W. H. Hendershot ◽  
M. Bouchard ◽  
S. Jolicoeur

Cette étude a été réalisée dans le cadre d'un projet multidisciplinaire sur la gestion et la protection de l'habitat des salmonidés et sur l'évaluation des perturbations que subissent les habitats de ces poissons dans les eaux courantes suite aux coupes forestières et à la construction de routes. Afin d'identifier les voies d'écoulement responsables de la qualité des eaux de surface d'un petit bassin versant forestier, une étude approfondie a été entreprise sur l'évolution de la qualité de l'eau de pluie lors de son passage à travers la phytocénose et la couverture pédologique jusqu'au ruisseau. La signature chimique des compartiments du bassin versant servira d'intrant quant à l'application et l'analyse du modèle EMMA (end-members mixing analysis). La signature chimique de l'eau du ruisseau s'explique par un graphe x-y (graphe de mélange) sur lequel la composition chimique des compartiments et celle du ruisseau sont reportées. Si trois compartiments circonscrivent la signature chimique du cours d'eau, alors on peut émettre l'hypothèse que ces compartiments se mélangent de façon conservatrice pour donner la qualité des eaux de surface du bassin versant. Plusieurs traceurs (conductivité électrique, SO42-, Cl-, NO3-, K+, Alt et Fet) naturels n'ont pas servi à l'identification des compartiments parce que le modèle ne tient pas compte de certaines conditions, tels l'activité biologique, l'état hydrique des profils, etc. Seuls le pH, Na+, Ca2+, Mg2+ et SiO2 se sont avérés des traceurs utiles. La nappe phréatique a été incluse par défaut dans le modèle puisqu'il était connu qu'elle assurait la base de l'écoulement du cours d'eau en tout temps de l'année. Les sols de la plaine d'inondation semblent également prendre part à la qualité de l'eau du ruisseau, particulièrement les horizons B podzoliques, lesquels sont saturés d'eau pendant toute la période sans gel. C'est donc dire que l'écoulement de l'eau souterraine et l'écoulement hypodermique au niveau des horizons B de la plaine d'inondation sont les voies d'écoulement qui expliquent le mieux la qualité des eaux de surface du bassin versant. Toutefois, la séparation de l'hydrogramme par l'équation du bilan massique a montré qu'un modèle à trois réservoirs (nappe phréatique, horizons B des versants sud et nord) ne peut pas donner des résultats satisfaisants quant à la simulation de la charge chimique des eaux de surface. Le modèle élimine systématiquement trop de compartiments pouvant s'avérer explicatifs de la qualité de l'eau du ruisseau. Un modèle mécaniste développé à partir des variations du niveau de la nappe phréatique, de la conductivité hydraulique et de la composition chimique des solutions de sol permettrait de reproduire plus rigoureusement l'hydrogramme du ruisseau. Le modèle EMMA demeure tout de même un bon outil pour réfuter ou confirmer une hypothèse de recherche car il met clairement en relation la composition chimique des compartiments à celle du ruisseau et enlève parfois tout doute quant à l'action d'un processus susceptible d'alimenter le cours d'eau.


1991 ◽  
Vol 71 (1) ◽  
pp. 119-126 ◽  
Author(s):  
O. Banton ◽  
D. Côté ◽  
M. Trudelle

Saturated hydraulic conductivity is one of the most difficult physical parameters of soil to measure. The most accurate methods are those used in the field in the presence of a groundwater table. However, in many cases, these cannot be used, primarily when no groundwater table is present. The Côté constant head infiltrometer method proves useful in such cases, because the measurement is made on soil which is not necessarily saturated beforehand. The constant head of water used by the infiltrometer is low (3.5 cm), and so representative of precipitation and irrigation conditions. The device (which is 10 cm in diameter) performs the measurement on a large area of soil (roughly 200 cm2), and can therefore integrate varying heterogeneity and macroporosity, rendering the measurement more reliable and representative. The quantity of water needed for a measurement is about 1 L, making operation in the field easier. The Côté constant head infiltrometer is an unsophisticated device which is easy to use. Different mathematical approximations of the saturated flow of water around the infiltometer are described according to the various forms of flow taken into account. The corresponding coefficients may be used to quickly determine this parameter with a high level of confidence. However, one problem and some potential sources of error remain in the evaluation of hydraulic conductivity in the field, due principally to cases in which the soil is not totally saturated, to compaction or smoothing of the hole during digging, and to the variability of the parameter on the site. Key words: Hydraulic conductivity, infiltrometer, permeameter


2005 ◽  
Vol 16 (4) ◽  
pp. 459-474
Author(s):  
F. Bouraoui ◽  
M. L. Wolfe

Une grande quantité d'eau est perdue dans les zones de pâturage et prairies naturelles du fait de la présence dans ces régions de plantes à forte transpiration. La gestion du couvert végétal et des bassins versants a été proposée comme moyen pour augmenter la disponibilité des ressources en eau. Des efforts accrûs ont été consacrés au développement de pratiques de gestion et d'outils pour évaluer le potentiel d'augmentation de la ressource en eau. La modélisation hydrologique joue un rôle clé dans ces efforts. Un des outils les plus complets pour la modélisation dans les zones de pâturage et prairies naturelles est le modèle SPUR. Il s'agit d'un modèle de bassin versant, spatialement semi-distribué. Le modèle est constitué de cinq modules principaux qui incluent les aspects suivants: climat, hydrologie, plantes, animaux et économie. La composante hydrologique du modèle prend en compte à un pas de temps journalier les phénomènes de ruissellement, évapotranspiration, percolation et écoulement latéral. Le ruissellement est calculé à partir du numéro de courbe qui dépend du couvert végétal, des pratiques culturales, ainsi que des conditions hydrologiques. Cependant l'utilisation par le modèle de la méthode du numéro de courbe pour déterminer le ruissellement pose de sérieux problèmes quant à l'efficacité du modèle. Dans notre recherche, nous avons substitué la méthode des numéros de courbe par l'équation de Green et Ampt. Un avantage majeur de cette approche est l'utilisation de l'intensité de la pluie comme variable de forçage au lieu de la pluie journalière. De plus, cette équation d'infiltration utilise des paramètres physiques comme la conductivité hydraulique à saturation. L'objectif de cet article est de présenter les performances du modèle SPUR original et modifié sur trois types de couvert végétal : sol nu, sol enherbé et buissons. Trois années de mesures collectées sur le bassin versant de Throckmorton (Texas, Etats Unis d'Amérique) ont été utilisées pour la calibration et la validation des modèles. Les performances des modèles ont été évaluées en utilisant le coefficient d'efficience de Nash et Sutcliff. Le calage a porté sur la première année de mesure. Pour le modèle original, le calage a consisté à ajuster les numéros de courbe de manière à optimiser l'efficience. Pour le modèle modifié, il n'a été procédé à aucun calage. Les valeurs de conductivité hydraulique à saturation ont été estimées en utilisant des équations de pédotransfert en se basant sur les propriétés texturales et structurales des sols. L'introduction dans le modèle SPUR de l'équation de Green et Ampt a considérablement amélioré la performance du modèle pour la prévision du ruissellement sur tous les sites. L'efficience moyenne pour les prévisions du ruissellement mensuel sur sol nu est de 0.16, alors que celle ci est négative pour le modèle original (-0.11). Pour les sites enherbés l'efficience du modèle modifié est de 0.48 alors qu'elle est négative pour le modèle original. L'utilisation du numéro de courbe a résulté en une surestimation systématique du ruissellement sur tous les sites. De manière générale, le modèle original et le modèle modifié présentent de meilleures performances sur les sites non nus. Ceci est dû au fait que les deux modèles sous-estiment de manière significative l'évaporation sur les sols nus. Un des désavantages des deux modèles est en effet de limiter l'évaporation aux premiers 15 cm du sol. L'introduction de l'équation de Green et Ampt a amélioré les performances du modèle pour la prévision du ruissellement aussi bien à l'échelle mensuelle qu'annuelle. De plus, le modèle modifié est sensible au type d'occupation du sol et est donc adapté comme outil pour l'analyse de scénario en vue de préserver les ressources en eau. Une analyse de sensibilité a été conduite afin d'évaluer l'impact des paramètres d'entrée sur les sorties des deux modèles. L'analyse de sensibilité a consisté à modifier systématiquement les paramètres d'entrée de plus ou moins 10%. Pour le modèle original, l'analyse a porté sur l'influence du numéro de courbe, et pour le modèle modifié celle ci a porté sur l'étude de l'impact lié aux paramètres utilisés pour calculer la conductivité hydraulique à saturation. Concernant le modèle original, une augmentation du numéro de courbe de 10% entraîne une augmentation du ruissellement de 120% pour le sol nu, et aux alentours de 100% pour les autres sites. L'impact de ces variations sur l'évaporanspiration est minimal, avec une variation maximale de 16% pour le sol nu. Concernant le modèle modifié, la teneur du sol en sable est le paramètre ayant la plus grande influence sur la quantité d'eau ruisselée pour le sol nu. Par contre, pour les lysimètres ayant un couvert végétal, le pourcentage de sol couvert par la canopée est le factor majeur contrôlant la quantité d'eau ruisselée. Les paramètres liés au couvert végétal ont un plus grand impact sur le ruissellement que les paramètres liés aux propriétés intrinsèques du sol. Globalement l'introduction de l'équation de Green et Ampt a amélioré les capacités prédictives du modèle. Outre le fait que le modèle modifié ne nécessite pas un calage particulier pour la détermination des paramètres de transfert de l'eau dans le sol, il se base sur l'intensité de la pluie pour la détermination du ruissellement. Il a été montré que le modèle modifié est sensible aux changements de type d'occupation du sol. Il peut donc être donc utilisé comme outil pour évaluer l'impact de différents scénarios d'occupation du sol sur les ressources en eau dans les zones de pâturage et prairies naturelles. Toutefois, des améliorations, telles que l'introduction de l'impact du développement de fissures sur l'infiltration (écoulement préférentiel) ainsi que sur le phénomène d'évaporation devraient être prises en compte afin d'améliorer les prévisions du bilan hydrologiques, notamment sur sol nu.


2019 ◽  
Vol 28 ◽  
pp. 22
Author(s):  
Fiacre Hermann Adifon ◽  
Ibouraïma Yabi ◽  
Pierre Vissoh ◽  
Ibouraïman Balogoun ◽  
Joseph Dossou ◽  
...  

Cette revue de littérature couvre la botanique, la domestication, l’écologie, les systèmes de culture, la transformation ainsi que les contraintes et perspectives pour une production durable des ignames en Afrique tropicale. L’igname est un taxon d’espèces essentiellement tropicales qui nécessitent des températures élevées. Ainsi, la germination est optimale entre 25 et 30 °C, alors que des températures inférieures à 15 °C ou supérieures à 35 °C la retardent. La culture de l’igname se pratique avec succès dans des zones où la pluviométrie varie entre 1000 et 1800 mm ; toutefois, il est possible de cultiver l’igname avec une pluviométrie de 600 mm mais le rendement reste faible. L’igname, pour la croissance végétative et une bonne tubérisation, préfère des sols limono-sableux ou sablo limoneux, ayant une conductivité hydraulique de 15 cm/h, une densité apparente comprise entre 1,1 et 1,6 g.cm−3 et surtout légers, profonds (> 0,6 m), bien drainés, riches en matière organique, en azote, en potasse, en magnésium et en calcium ; un pH compris entre 5 et 7 est aussi propice à une bonne culture d’igname. Au-delà des paramètres édaphiques et des facteurs climatiques, les pratiques culturales, notamment le type de cultivar, la densité de plantation, la date de plantation, les adventices, les maladies et ravageurs, sans occulter l’histoire des parcelles et les pratiques paysannes de gestion du sol, ont un effet sur la productivité des ignames. Les facteurs déterminant le choix des variétés d’igname cultivées par les producteurs sont principalement : la qualité culinaire des tubercules, la productivité, la valeur commerciale, la facilité de multiplication, la qualité des cossettes, la précocité de tubérisation, la conservation, la facilité de culture, le rôle dans l’alimentation et l’importance pour les cérémonies rituelles.


Author(s):  
Robert P. Chapuis

La méthode de décomposition modale (MDM) a été développée pour extraire d’une courbe granulométrique ses composantes lognormales, et leurs proportions dans l’échantillon analysé. Pour les études des eaux souterraines, on récupère des échantillons de sol de classe 4 ou 5, remaniés à très remaniés. Malgré le remaniement, la MDM récupère l’information sur la stratification. Elle permet alors de bien prédire la conductivité hydraulique, en tenant compte de cette stratification, une information clé pour bien comprendre la migration de l’eau souterraine. De plus, la MDM peut analyser la distribution des valeurs d’autres paramètres géotechniques.


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